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Citations de Christy Saubesty (115)


Ne dit-on pas que l'amour donne des ailes après tout ?
L'essentiel étant de savoir où se trouve la piste d'atterrissage
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À peine en eut-il franchi le seuil qu'il heurta de plein fouet la personne passant justement là à cet instant, laquelle poussa un cri avant de s'effondrer sur les fesses dans une position fort peu avantageuse, sa jupe audacieusement retroussée haut sur ses cuisses légèrement écartées, les feuilles échappées des dossiers de Miguel éparpillées un peu partout autour d'elle.

Tous deux échangèrent un regard incrédule puis Miguel s'agenouilla pour aider la jeune femme à se relever. La pauvre avait l'air d'être passée dans le tambour d'une machine à laver, le mode essorage en moins. Ses cheveux mouillés frisottaient en encadrant ses joues rosies par la gêne de la situation. Son chemisier lui collait à la peau et laissait entrevoir une lingerie pastel ne cachant rien des pointes dressées de ses seins. Sa jupe, aussi froissée qu'une feuille de salade, était remontée si haut que lorsque Miguel fut au même niveau qu'elle, il ne put manquer le spectacle charmeur du petit triangle de tissu vert anis que la demoiselle s'empressa de dissimuler en refermant ses cuisses.
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À compter de ce jour, il veillerait sur elle comme sur sa propre vie. Elle ne devrait rien savoir, devrait tout ignorer du monde dans lequel il allait l'entraîner.
Il scella son serment d'un chaste baiser qu'il déposa sur ses paupières closes avant de murmurer quelques mots dans une langue ancienne, des mots que la jeune fille ne comprit pas.
Rien ni personne ne se dresseraient entre eux, c'était sa promesse. À compter de ce jour, Jade ferait partie de sa vie.
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L'auteure écrit vraiment très bien c est sensuel, sexy plein de douceur. C'est écrit avec beaucoup de talent je me suis régalée.
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— À mon époque, grommela Ludovic en tenant la porte à Nina, les jeunes filles de mon collège ne portaient pas de jupes à ras les fesses ni...

— Ce n'est pas à ras les fesses, papa !

— Ni de collants aux couleurs si criardes que même un aveugle pourrait les voir en pleine nuit.

— Quel rabat-joie.

— Ouais, bah en attendant, c'est moi qui paie ces horreurs, alors arrête de gâcher ton argent de poche pour ce genre de fripes et offre-toi plutôt des livres.

— Papa, tu ne trouveras jamais de chérie avec une mentalité pareille !
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Il avait parcouru une petite dizaine de mètres lorsque la captive indomptée lui agrippa le bras. Il stoppa net et lui adressa un regard qu'il espérait intimidant.
— Emmenez-moi, lui demanda-t-elle.
— Mauvaise idée.
— Vous ne pouvez pas tuer mon maître et partir en m'abandonnant ici.
— Votre maître, hein ?
— Je n'avais que lui...
— Pas de famille ?
Elle se dressa fièrement, carra les épaules et soutint le regard assombri de Shayne.
— Non, assura-t-elle d'une voix ferme.
— Je ne suis pas un touriste.
— Je n'aime pas voyager.
— J'ai mauvais caractère.
— Je sais me faire oublier.
— Je suis un homme.
Elle eut un bref moment d'hésitation, puis esquissa un sourire mutin et reprit :
— J'ai l'habitude.
Shayne soupira de façon théâtrale en retirant sa cape pour la draper sur les épaules de la demoiselle. Il allait le regretter, il en était certain.
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— Oh, ma chérie, je suis désolée… tellement désolée, si tu savais…
Lise referma derrière elle et conduisit sa tante dans la cuisine où elle la fit asseoir avant de lui servir un verre d’eau. La pauvre femme semblait bouleversée.
— Explique-moi calmement ce qui se passe, tata.
Celle-ci but nerveusement quelques gorgées, ses mains tremblaient et Lise voyait bien qu’elle n’était pas du tout dans son état normal.
— Ce matin, j’ai voulu commander ce sac couture dont je te parlais, tu sais… ce faux Gucci. Eh bien, le paiement a été refusé. J’ai cru que je m’étais trompée dans les chiffres avant de me rappeler que le numéro de la carte est enregistré par défaut, alors…
— Tata, s’il te plaît, l’interrompit doucement Lise. Viens-en au fait, tu veux bien ?
Marlène déglutit en pinçant les lèvres. Ses yeux s’embuèrent de nouveau et la jeune femme s’en voulut de la bousculer de cette façon. Toutefois, sa tante reprit son récit avant qu’elle ait pu s’excuser pour sa rudesse.
— J’ai tenté de commander le même article sur une autre boutique en ligne, mais ça n’a pas marché non plus. On me dit que la carte n’est pas valide…
Lise fronça les sourcils.
— Et tu es vraiment sûre de ne pas t’être trompée dans les chiffres ?
— Mais, ma chérie, j’ai aussi appelé la banque… et après vérification de mon identité, j’ai été mise en relation avec un conseiller qui prétend que le compte est bloqué et en attente d’assainissement. Qu’est-ce que ça veut dire, Lise ?
La jeune femme sortit de la cuisine sans un mot et traversa le salon pour s’asseoir devant son ordinateur. Là, elle cliqua sur un lien dans ses marque-pages Internet et ouvrit l’interface de sa banque en ligne. Une fois identifiant et mot de passe renseignés, Lise vit apparaître les dernières opérations enregistrées sur son compte. Elle porta brusquement la main à sa bouche pour retenir un cri.
— Ce n’est pas possible… répéta-t-elle plusieurs fois, son cœur tambourinant douloureusement dans sa poitrine.
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Les années de routine usent.
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- J'avais juste envie ... de pique-niquer avec vous.
Mais bien sûr. Il la prenait pour la marmotte de la pub Milka ou quoi?
- Avec les enfants, je veux dire, se reprit'il rapidement. Et puis, il fait tellement beau...
Genre, les autres jours, la météo est tellement pourrie qu'il préfère rester bosser jusqu’à 19 h le soir. ouais. ouais.
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Pour l'heure, ils étaient tous les deux prêts à braver les obstacles, les regards et tout ce qui leur rappellerait que leur relation n'était pas tout à fait convenable.

Oui, seule comptait pour l'instant, cette merveilleuse euphorie qui les rendait heureux et libres.

Libres de rire, de chanter, de courir sous la pluie et de dire des âneries aux gens qui passaient dans la rue. Libres de se regarder sans parler. Libres de faire des projets complètement fous.

Libres de s'aimer.
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J'imagine des choses que la loi et la morale interdisent. J'imagine un jour d'été, chaud et moite, où nous viendrions ensemble sur ce parking. J'imagine relever ma jupe et m'offrir à toi dans cette voiture. L'idée d'être surprise tandis que tu me pilonnerais encore et encore m'excite intensément. Quand est-ce que tu reviens ?
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Elle était toujours parvenue à abandonner ses amants avant que ceux-ci manifestent la moindre lassitude. Il était hors de question de laisser ce jeune aristocrate fier comme un coq la considérer comme n’importe quelle donzelle de basse extraction prête à s’offrir à lui pour un malheureux sourire.
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Je connais vos appétits. Je sais ce qui vous plaît, ce qui vous rend fou, ce que vous attendez d’une femme. Et vous avez trouvé avec moi ce que vous aviez toujours souhaité avoir sans oser le demander vraiment.
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"Honnêtement, ce n'était pas le meilleur accompagnement musical pour une étreinte douce qui se voulait apaisante, mais tant pis. La sentir contre lui, la serrer, la respirer, voilà la seule chose dont il avait envie."
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Pouvait-on s'égarer au point de ne plus se reconnaître?
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Il était en grande partie responsable de la fatigue de la jeune femme. Depuis qu’elle s’était installée au domaine, seulement dix jours plus tôt, il la comblait de toutes les manières possibles, savourant avec délice les charmes de son adorable petit corps. La nuit dernière, elle avait pris l’initiative pour la première fois, et il avait cru devenir fou. Mélina avait embrassé chaque parcelle de peau nue jusqu’à l’envelopper dans la chaleur moite de sa bouche.
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Mais voilà, on n’a pas toujours ce qu’on veut dans la vie… Raison pour laquelle Laurette était foncièrement positive, bravant les moqueries et les petits aléas du quotidien pour ne voir que ce qui était beau, coloré et drôle, quitte à en rajouter un peu de temps à autre.
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— Génial ! Tu vas voir comme vivre chez soi est gratifiant. Plus de réquisition de la salle de bains à la dernière minute, plus besoin de faire le pied de grue devant les toilettes parce que c'est occupé, et fini de mettre une croix sur les yaourts que tu veux manger pour que tes frères et sœurs ne te les prennent pas !
— Marquer ses yaourts ?
— Bon OK, ça je n'ai pas eu besoin de le faire, mais d'autres oui.
— Moi, j'avais droit à une croix aussi, mais sur le calendrier, pour marquer mon tour de débarrasser la table, rajouta Roxane de retour avec une fournée toute chaude de brownies à la cacahuète.
Les trois jeunes femmes rirent de bon cœur. Roxane avait déjà raconté combien elle avait dû assumer la responsabilité des tâches ménagères, lorsqu'elle était plus jeune. Unique fille d'une fratrie de cinq enfants, elle s'était vue propulsée au statut de mère en culottes courtes dès son quatorzième anniversaire, âge auquel elle avait perdu sa mère, emportée par un cancer.
Dès lors, Rebecca ne s'était plus posé de questions quant à la raison poussant Roxane à se vêtir comme un homme et à arborer une coupe très masculine. Cinq hommes à la maison au moment où elle entrait dans l'adolescence. Personne pour lui dire comment s'habiller à part son père. Personne pour lui apprendre les choses de la vie qui font d'une femme, une femme. Personne non plus pour l'encourager à devenir féminine.
Bien sûr, elle ne manquait pas de soutien ni d'aide de la part de ses quatre frères, mais ce n'était pas pareil. Elle avait alors trouvé refuge dans la cuisine de sa mère, puisant dans ses souvenirs pour recréer les saveurs évoquant son enfance et s'était dès lors appliquée à les reproduire au mieux.
— Pour tes vingt-deux ans, ma belle, poursuivit Roxane en fondant son regard émeraude dans celui de Kimi, il te faut une vraie virée entre filles avec bière à profusion et sexe à gogo.
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Le rire de la jeune femme s'étrangla dans sa gorge, car, cette fois, le malaise était nettement plus difficile à maîtriser. De son côté, Daniel s'amusait comme un gosse.
- Kimi, glisse ta main sous la ceinture du jean de Mike.
- Euh, Dan... coupa Mike car son corps réagissait déjà au contact de la main de Kimi sur son ventre. C'est dangereux ce que tu lui fais faire, quand même...
- Mike, elle ne vas pas te l'arracher, no stress, OK ? Alors tais-toi et contente-toi d'être beau.
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Cette brûlure, au creux de mon ventre, me consumait dangereusement. Ce besoin de m’affirmer en tant que femme, d’écouter mon corps et mes désirs, allait bientôt être si fort que je risquais de ne rien pouvoir maîtriser au moment où tout cela atteindrait son paroxysme.
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