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Citations de Christine Arven (35)


De toute façon, si réellement elle détestait être traitée de la sorte, serait-elle là assise à côté de lui sans même chercher véritablement à savoir ce qu’elle allait devoir subir ? Quelle femme accepterait une telle situation si cela lui déplaisait vraiment ? Mais Élodie n’était plus depuis longtemps, à ses yeux, une femme ! Elle était son animal, sa propriété et il avait tous les droits sur elle ! Un sourire satisfait étira ses lèvres fines alors qu’il songeait qu’il n’avait, en fait, que mis à jour la nature profonde d’Élodie.
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Marc avait l’art et la manière de présenter les choses afin qu’elle ne puisse qu’abonder dans son sens !
Tout arrêter… elle savait bien qu’il ne pouvait en être question. Jamais Marc quoiqu’il puisse lui affirmer ne lui en laisserait la moindre possibilité ! Elle n’aurait, de toute façon, pas la force de s’opposer à ses ordres ! Au fil des mois, elle était devenue sa chose, son animal soumis, ainsi qu’il le lui rappelait sans cesse, et elle n’avait d’autre possibilité que de lui obéir et surtout ne pas le décevoir.
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Mais tout cela n’était que des fantasmes ! De là à les vivre réellement, il y avait un pas énorme qu’elle n’était pas du tout sûre de vouloir franchir ! Ou même d’en être seulement capable. D’ailleurs, le propre d’un fantasme n’est-il pas de rester dans le domaine de l’imaginaire ? Pourtant… après tout…
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La sempiternelle image de l’amour fou et démesuré qui s’arroge tous les droits, qui enfreint toutes les règles, qui défie toutes les morales et autorise tous les excès. À l’opposé, mais tout aussi excitants, des fantasmes de viol, de contraintes, d’exhibition…
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Ce monde qui éveillait en elle des pulsions aussi inavouables que tentantes l’avait à la fois fascinée et choquée. Elle avait été notamment offusquée par le sort réservé aux femmes soumises qui, à ses yeux de néophyte, semblaient avoir perdu toute dignité et tout amour-propre pour être traitée comme du bétail dont leurs « Maîtres » pouvaient user à leur guise. Ce qui lui paraissait inimaginable était que ces soumises soient consentantes et retirent un plaisir certain de cette situation. Totalement inconcevable !
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Je veux que tu m’obéisses. Que tu acceptes que je t’humilie et que tu m’en remercies. Je veux que tu me considères comme ton Maître. Que tu sois à moi ! Je veux que tu m’appartiennes comme une chienne docile appartient à son Maître et n’a d’autre but que de le satisfaire.
Elle l’avait regardée sidérée par l’énormité de ce qu’elle venait d’entendre dont sa raison refusait d’imaginer la signification. La soumettre… L’humilier… La posséder…
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De son côté, elle devait aussi admettre que cette relation qui mettait de plus en plus à mal ses conceptions de femme libre et moderne et qui lui renvoyait une image d’elle qui ne lui convenait pas vraiment la satisfaisait de moins en moins. Jusqu’à ce jour où, prenant son courage à deux mains, elle lui en avait parlé.
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Il lui demandait de lui pardonner d’être si dur avec elle, de l’avoir fait souffrir et la couvrait de doux baisers. Alors, Élodie fondait de bonheur. Elle oubliait les tourments qu’elle venait de subir et se blottissait heureuse au creux des bras de son amant tout en sachant intimement que cette accalmie n’était qu’un leurre et ne durerait pas.
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Et son amour pour Marc grandissait chaque jour davantage. Sa dépendance aussi, mais de cela elle ne s’en était pas rendue compte ! Du moins pas immédiatement ! Comme elle ne s’était pas rendu compte de l’emprise sans cesse grandissante que Marc avait sur elle qui l’amenait à toujours céder devant lui et à accepter de plus en plus de choses. Plutôt, à être de moins en moins capable lui refuser quoi que ce soit !
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À chaque va-et-vient de la verge, elle avait senti la pomme bouger dans son cul et se ficher plus profondément en elle. En dépit de la douleur occasionnée par cette double pénétration, un orgasme d’une ampleur phénoménale l’avait ravagée alors que Marc lâchait son foutre sur ses reins. La difficulté avait été ensuite d’expulser la pomme. « Accroupis-toi et force comme si tu avais envie de chier ! » lui avait intimé Marc hilare. Élodie gardait de cette expérience un souvenir horrifié.
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Alors qu’elle était accroupie sur lui, sa queue profondément enfoncée dans son vagin, il l’avait fait se courber davantage dégageant dans le mouvement ses fesses qu’il avait écartées en y appuyant fermement ses mains. Trop concentrée sur la sensation du sexe dur et tendu de Marc qui remuait en elle, Élodie n’avait pas prêté attention à la position qu’elle venait de prendre qui rendait disponible cette partie de son corps qu’elle avait jusqu’alors farouchement protégé.
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Élodie était de ces femmes qui, par amour, étaient prêtes à tout accepter pour satisfaire leurs amants. D’avance il savourait le moment où il pourrait donner libre cours à ses pulsions de domination et soumettrait Élodie.
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Chaque jour, Élodie se réjouissait d’avoir rencontré un homme tel que Marc qui lui apparaissait être à la fois sûr de lui, ce qui la rassurait, et attentionné, ce qui la faisait fondre. Pourtant derrière la façade de tendresse et d’amabilité, Élodie discernait parfois quelqu’un de plus dur et plus froid, autoritaire même et empli de certitudes sans faille. Néanmoins, ces traits de caractère, loin de l’effaroucher, au contraire la remplissaient d’aise. Elle qui se sentait si souvent tiraillée entre ses fantasmes qu’elle s’était toujours évertuée à refouler et des valeurs morales de plus en plus difficiles à assumer, il lui semblait avoir enfin rencontré le compagnon qu’il lui fallait. L’homme à qui elle pouvait tout dire ! Avec qui elle pouvait, sans crainte d’être mal jugée, casser les codes de la moralité et de la bienséance ! Elle avait trouvé en Marc quelqu’un de solide sur qui elle pouvait se reposer, qui était à même de la protéger et surtout partager avec elle une part de sa belle assurance qui lui faisait si cruellement défaut.
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La jeune femme grisée par l’alcool bu dont elle n’avait pas l’habitude et émoustillée par le parfum de vétiver qu’exhalait le corps de Marc si proche du sien avait senti le désir poindre en elle, devenir lancinant. Cela faisait si longtemps qu’elle n’avait pas fait l’amour et là, il y avait cet homme élégant et séduisant dont elle était le centre d’intérêt…
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Elle avait bien tenté de l’ignorer, mais impossible pour elle de détourner son regard de cet homme à l’indéniable charisme qui, au fil des heures, lui semblait de plus en plus attirant.
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Élodie, qui était d’un naturel plutôt réservé, avait été d’abord amusée puis séduite par le côté brillant et volubile du personnage qui déployait toute son énergie et usait de sa voix sonore, pour être toujours au centre des conversations.
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Mais entre savoir une chose et la vivre, il y a un gouffre ! Depuis leur séparation, Élodie s’était, le cœur brisé, repliée sur elle-même et s’était farouchement refusée à toute nouvelle rencontre.
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Âgée de 36 ans, Élodie était une belle femme même si elle ne correspondait pas exactement aux canons de la mode en vigueur qui privilégiait les formes longilignes. Grande, avec de longues jambes finement galbées, son corps supportait bien les courbes voluptueuses de ses seins et de ses hanches. Son visage fin encadré de courts cheveux châtains était illuminé par de beaux yeux noisette irisés de reflets verts. Élodie avait un charme certain dont elle n’avait pas vraiment conscience qui attirait irrésistiblement les regards masculins.
Depuis six mois, Élodie s’était séparée de son amant avec qui elle avait entretenu une relation amoureuse pendant près de cinq ans. Ou, plutôt, c’était lui qui l’avait assez brutalement quittée préférant retrouver auprès de son épouse la quiétude de son foyer. Il faut dire que cette dernière avait eu finalement connaissance de la liaison que son mari entretenait avec Élodie. Le choix pour Alain avait été vite fait ! Il était parti laissant Élodie éplorée et déboussolée, le cœur en miette.
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Le regard dans le vague, elle laissa ses pensées divaguer et se remémora ce qui l’avait emmenée à être aujourd’hui, en cette fin d’après-midi, dans cette voiture à vivre cette situation qui lui faisait horreur.
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N’oublie pas que tu n’es rien d’autre qu’un animal dont je dispose comme j’en ai envie ! À partir de maintenant je ne veux plus t’entendre si ce n’est pour dire « oui » ou « merci ». Compris ?
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