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Critiques de Chip Zdarsky (149)
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Batman - The Knight

Un monde dans lequel Bruce verra une réalité bien éloignée de ses idéaux, un cynisme ambiant qui finira par le toucher même si il restera pur et dur quoiqu’il en coûte un brin désabusé.
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Newburn, tome 1

Bon livre, sujet interessant.

Sort de ce que j'ai l'habitude de lire, le job du personnage est peu commun.

L'ambiance et le monde dans lequel évolue cette histoire sont bons.

Le seul point négatif s'il devait il y en avoir un serait le fait que les enquêtes passent trop vite.

Il n'y a pas énormément de temps de recherche, le personnage de Newburn résout les affaires assez rapidement.



Livre qui vaut le détour, à lire pour se faire son avis.
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Batman - The Knight

Dans ce récit, nous retrouvons un jeune Bruce Wayne, qui n'est pas encore le Batman, mais qui pense déjà à agir pour la sécurité et la protection. Il se rêve policier. Mais il participe à des combats clandestins ; et ses études, il les mène comme il veut.
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Daredevil, tome 7 : Confinement

Divers artistes se succèdent dans ce tome. Et chacun fait du très bon travail. Le boulot est efficace et il y a une certaine cohésion dans le dessin. Certaines pages impressionnent !
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Devil's Reign, tome 3

Zdarsky met un point final à cet événement d'une très belle façon. Avec un final suprenant et étonnant.
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Daredevil, tome 4 : Au bout de l'Enfer



Quatrième tome du run de Chip Zdarsky…Les différentes lignes narratives sont toujours bien développées et donnent beaucoup d'intérêt à ces nouvelles aventures de tête à cornes. Pourtant Matt Murdock a renoncé au costume écarlate de Daredevil au risque de voir Hell’s Kitchen tomber entre les mains de la pègre et notamment du Hibou, décidé à s’emparer de ce territoire. Elektra, de retour dans la vie de Matt, observe, elle aussi, la dégradation de la situation. Il semble d'ailleurs que Wilson Fisk, l’ancien Caïd du crime, soit un des seuls qui puisse empêcher le bain de sang. Izzy Libris, elle, ne prend pas de gant et doit composer avec Hammerhead lui aussi décidé à ramasser une part du gâteau new-yorkais. De son côté, le flic Cole North refuse de continuer à s’occuper des affaires super-héroïques tout comme il n’accepte plus que les flics restent à l’écart des événements. Cela constitue le gros de ce volume avec trois chapitres qui poursuivent l'arc "l'enfer"

Dans sa seconde moitié, ce tome introduit l’arc « inferno », plus spectaculaire, avec la révélation de l’identité de sœur Marie et le débarquement d’une bande de super-criminels bien connus (le Rhino, l’Homme aux échasses,…) menés par l’inévitable Bullseye. Quoique Murdock n'ait pas encore totalement accepté de redevenir le Protecteur de Hell's Kitchen il doit empêcher les criminels de mettre le quartier à feu et à sang.

Ce tome se divise clairement en deux avec trois épisodes très marqués polar, réalistes et efficaces et deux épisodes qui renouent avec le côté super-héroïque pour un affrontement urbain spectaculaire. Voir le « frêle » Daredevil se débarrasser du colossal Rhino, lutter au milieu des explosions contre un Homme aux échasses pour une fois menaçant (et non pas ridicule) ou recevoir l’aide du Caïd dans une ville transformée en champ de bataille reste un grand moment.

Les dessins, eux, sont de haut niveau, ils dynamisent bien le récit, dans un réalisme de bon aloi pour un héros urbain comme Daredevil. Beaucoup de détails enrichissent chaque planches, entre le côté "noir" des premiers chapitres et les cases plus colorées des deux derniers.

Une fois encore, ce tome confirme la qualité de ce run et la richesse du personnage de Daredevil, probablement un des meilleurs héros de la Maison des Idées. Le cliffhanger final rend difficile de ne pas immédiatement enchainer par la lecture du tome suivant.


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Devil's Reign, tome 2

Il y a de bonnes choses dans ce Devil's Reign. Mais d'autres moins intéressantes. Le problème vient de certaines mini-séries liées à l'événement qui ne sont pas du tout à la hauteur. Et que nous sommes obligés de subir dans ce genre de publication. C'est fort dommage. Car oui, il y a quelques titres dans ce second volume dont on se serait bien passés. L'intrigue n'apporte rien et le dessin est des plus laids.


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Daredevil, tome 7 : Confinement

Ce 7ème album est le dernier avant l’event Devil’s Reign. On retrouve avec plaisir cette excellente série scénarisée par Chip Zdarsky. Elektra agit toujours sous l’identité de Daredevil et doit lutter contre son ennemi de toujours, le redoutable Bullseye. Pendant ce temps, Matt Murdock purge sa peine en prison tout en évitant les multiples tentatives de meurtre à son égard.

Quel dommage que l’excellent Marco Checchetto ne soit au dessin que sur un seul des six épisodes qui composent cet album, surtout que ses remplaçants produisent des dessins parfois grossiers et d’un niveau presque indigne de la série. Ce point constituera le plus gros point noir de ce run ou seul Fransesco Mobili a su être à la hauteur lorsqu’il était appelé en renfort sur les dessins.

Maintenant place à Devil’s Reign qui, je l’espère, sera se montrer à la hauteur de mes attentes.
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Daredevil, tome 6 : En taule

Ce 6ème tome nous propose 2 épisodes tie-in du crossover King in Black. On continue de suivre la série Daredevil avec une Elektra qui prend la place de Daredevil pendant que ce dernier purge sa peine derrière les barreaux. Les dessins de Checchetto sont toujours aussi sublimes. Quel dommage que les autres dessinateurs de la série soient si loin de son style et de son niveau.

Le prochain album sera le dernier avant l’event Devil’s Reign.
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Daredevil, tome 3 : L'enfer

Suite du run de Chip Zdarsky sur le Diable de Hell’s Kitchen. Ou plutôt sur Matt Murdock puisque son alter-ego costumé se montre pratiquement absent du récit. Avec ce troisième tome, le scénariste poursuit son approche « à la Bruce Lee » : Matt refuse de reprendre le costume. Il n’est pas « venu pour se battre ». Bien sûr, le lecteur sait que le moment libérateur finira par arriver et ces cinq épisodes continuent de faire monter la pression, bien servi par des dessins précis, réalistes et riches en détails.

L’intrigue reste assez classique : les difficultés de Murdock à conjuguer sa foi catholique et son identité de justicier ne sont pas neuves. Qu’importe, c’est bien mené. La quête de respectabilité de Wilson Fisk qui veut se reconvertir dans le commerce et la légalité (en investissant massivement dans le cannabis juste avant la légalisation) est également un classique. Là encore c’est bien ficelé, en particulier lorsque le Caïd est invité à diner par une famille aussi riche que puissante qui prend plaisir à l’humilier. Mais on sait que le Wilson, aussi gros nounours qu’il puisse paraitre, il vaut mieux ne pas lui chercher des poux sur la calvitie. Sous peine de finir transformer en steak tartare dans une salle de bain !

On suit aussi les aventures de la famille Libris : la dangereuse Izzy, le fils Thomas et la libraire Mindy, accessoirement engagée dans une relation extra conjugale avec Matt. Autre intervenant habituel des récits consacrés à Tête à Cornes : Elektra. Celle-ci décide de prendre un rôle de mentor (façon Stick) vis-à-vis d’un DD un peu trop mollasson. Le final laisse d’ailleurs clairement comprendre que le DD n’est plus aussi mou de partout et ce n’est pas Elektra qui s’en plaindra.

L’inspecteur Cole est toujours de la partie, en butte à la corruption et au laxisme de la police new yorkaise. Il se demande s’il doit privilégier la justice (légale) ou ce qui est juste (moral). Spiderman vient d’ailleurs, avec un peu d’humour, discuter du sujet. Des interrogations déjà vues dans la série (on se souvient des rencontres entre DD et le Punisher) mais toujours plaisantes.

Leland Owsley, alias le Hibou, apparait de son côté menaçant et violent. Loin du vilain bedonnant de seconde zone, il est réinventé en ambitieux criminel et prêt à grimper aux sommets de la pègre sans aucun respect pour ses adversaires.

Enfin, Foggy Nelson pointe son nez à plusieurs reprises dans une relation, comme toujours, amicale mais un peu problématique avec Matt.

Un bon « casting » qui assure tout le sel de cette histoire certes traditionnelle (la chute et la renaissance sont bien connues de DD depuis le passage de Frank Miller sur le titre voici quarante ans) mais aux dialogues crédibles qui lui confèrent le réalisme nécessaire.

Un troisième tome d’excellente tenue pour un run pour l’instant impeccable.


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Spectacular Spider-Man, tome 2 : Réécrivons l..

C'est après avoir vu le dernier Spider-Man au cinéma que j'ai eu envie de découvrir des comics (canons ou non) et que j'ai emprunté un peu par hasard le premier tome de Peter Parker : The Spectacular Spider-Man. Même si je n'avais pas accroché plus que cela, j'ai eu envie de découvrir la suite.



L'intrigue de ce second tome me plaisait davantage : Accompagné de Teresa et Jonah Jameson, Peter Parker va voyager dans l'espace temps et lutter contre une race alien. Les personnages seront confronté•es à leur moi du passé et du futur...



Comme j'aime beaucoup les voyages dans le temps (même si ça me fait des nœuds au cerveau), les paradoxes temporels ou encore les réalités alternatives, j'étais ravie en commençant ce comics !



L'histoire est plutôt prenante et c'était sympathique de voyager dans le temps ! Il y a des petites choses que je ne comprends pas toujours, comme les relations de Spider-Man/Peter Parker avec les autres, mais c'est dû à ma méconnaissance de l'univers Spider-Man en comics. Malgré les manquements, c'était une chouette lecture !
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Daredevil, tome 5 : Action ou vérité

Checchetto est un tueur ! Son dessin est superbe et fort efficace. Le travail est des plus remarquables. Les autres dessinateurs, du coup, à côté, font pâles figures.
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Spider-Man : L'histoire d'une vie

J'ai beaucoup aimé ce comics. L'idée de faire vieillir le personnage de Spider-Man au fil des années est vraiment une réussite, lui qu'on voyait éternellement jeune. Il y a d'ailleurs d'autres protagonistes qui vieillissent tout au long de cette histoire passionnante et émouvante. C'est une œuvre qui rend bien hommage à son personnage.
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Daredevil, tome 2 : Aucun diable, juste un ..

Matt Murdock ne veut plus être Daredevil. Il ne veut même plus être avocat. Le voilà, par conséquent, plongé dans une nouvelle crise de foi. Le Caïd, de son côté, renonce à son empire du crime et redevient Wilson Fisk, décidé à entrer dans la légalité et à s’occuper davantage de ses fonctions de maire de New York. De son côté, Cole, le flic intègre, se frotte à ses collègues, tant ceux qui trouvaient bien pratique de laisser Tête à cornes effectuer l’essentiel du boulot que ceux qui appréciaient les pots de vin.

Ce deuxième tome de Daredevil aurait dû s’appeler Matt Murdock puisque lui seul apparait le long de ces 112 pages. Le récit prend son temps, sorte de « Daredevil no more », étalé sur cinq épisodes. Car même si on sait que Daredevil finira par reprendre du service, pour l’instant il reste aux abonnés absents. Comme dans ces vieux kung-fu dans lesquels Bruce Lee ou Wang Yu attendaient la dernière bobine pour rendre coup pour coup, DD apprécie sa retraite. Et, bien évidemment, il part draguer une libraire malheureuse en ménage. Sans savoir qu’elle appartient à un « clan » mafieux.

Ce deuxième tome approfondit la mythologie du principal protagoniste avec une approche adulte et sérieuse. Pas de vilains costumés, pas de grosses bastons d’encapés,…Juste un type qui a décidé de raccrocher le pyjama et se pose des questions sur Dieu, la justice, la place de la police, la manière de résoudre des problèmes par la force ou non, etc.

Dès lors, l’intrigue évolue lentement avec un côté feuilletonesque, voire soap : le flirt de Matt avec Mindy la libraire, la reconversion légale de Fisk, les démêlées de l’intègre Cole avec ses collègues ripoux, etc. Murdock, bien présent mais en quelque sorte un peu en retrait, reste toujours perturbé par ses contradictions. Il continue de professer sa foi catholique tout en reconnaissant l’état déplorable du monde. Un constat à mettre en parallèle avec sa défense du système judiciaire dont il est pourtant forcé de reconnaitre les faiblesses. Et avec sa mission de justicier qui l’oblige à prendre cette même justice en main, devant ainsi recourir à des méthodes qu’il désapprouve.

Venu de l’Inde, Lalit Kumar Shama propose des dessins de bonne facture, certes en deçà de ceux de son prédécesseur mais néanmoins agréablement maitrisés, surtout au niveau des ambiances et des décors, les personnages étant un peu moins bien brossés. Rien de grave, nous sommes loin des horreurs d’un Ramos sur Spiderman ou du photo réalisme mal digéré d’un Larocca sur Star Wars.

Malgré quelques bouffées d’action, l’essentiel de ce tome se consacre donc à cette exploration des sentiments du héros et à ses interrogations théologiques, philosophiques et existentialistes. Daredevil a toujours été un des protagonistes les plus intéressant, attachant et « torturé » de la Maison des Idées. De plus, il a souvent eu la chance de bénéficier de scénaristes talentueux qui ont livrés des prestations remarquées. Dans cette tradition (établie par Frank Miller et sa révision définitive de DD), Chip Zdarsky poursuit un run pour le moment exemplaire. L’auteur démontre, si besoin était, que les comics ont sacrément évolués dans le bon sens depuis les petites histoires emballées en 20 pages où le héros se contentait de savater le « vilain de la semaine ». On attend la suite, annoncée par un cliffhanger en guise de dernière planche, avec impatience.


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Daredevil, tome 1 : Connaître la peur

En 2019, le scénariste canadien Chip Zdarsky se voit confier la reprise de Daredevil, succédant à Charles Soule et à l’événement DEATH OF DAREDEVIL. Dans ce nouveau statu quo, Matt Murdock se remet de l’accident qui a failli le tuer. Il prend des antidouleurs, drague dans les bars et opère toujours sous l’identité du Diable Rouge. Pendant ce temps, Wilson Fisk, le Caïd autoproclamé, devenu maire de New York, a lancé une vaste croisade contre les encapés et, en particulier, Tête à cornes. Les flics, de leur côté, évitent de mentionner les interventions de DD, lesquels entrainent surtout un surplus de paperasse. Pourtant, l’inspecteur Cole, fraichement débarqué en ville, ne l’entend pas ainsi. Il souhaite coffrer Daredevil, qu’il considère comme un justicier. Matt, lui, souffre encore une fois d’une crise de foi. Il discute avec le père Cathal, qui l’avait déjà aidé après l’accident l’ayant rendu aveugle, de péché, de Dieu, etc. Peu après, sous le costume de Daredevil, il empêche un cambriolage mais tue involontairement un des truands. Cela provoque chez Matt une profonde remise en question de sa mission et de ses méthodes.

Pour cette nouvelle série en forme de soft reboot, le scénariste relance le héros mais tient compte des événements antérieurs. Ces cinq épisodes montrent par conséquent un Matt Murdock peu en forme, en quête d’une relation stable, brisé et prenant des antidouleurs. Il est loin d’être performant en tant que superhéros : il manque de tomber en jouant les acrobates et se fait sérieusement malmené par des petits truands. Au point que le reste des encapés urbains lui conseille de raccrocher les gants et le masque.

Daredevil est sans doute l’un des personnages les plus intéressants de Marvel : ses pouvoirs sont très limités et son principal, son sens radar, compense « simplement » sa cécité. Il a toujours fait partie des héros urbain et réalistes, aux côtés de Luke Cage, Jessica Jones, Punisher et, dans une certaine mesure, Spidey. Bref, Tête à cornes n’est jamais meilleur que lorsqu’il s’occupe de problèmes modestes, « à hauteur d’hommes », loin des conflits cosmiques et des super vilains tout-puissants. Ici, encore une fois, il se débat avec ses doutes, sa foi, ses interrogations sur la réponse à apporter à la criminalité endémique de son quartier, etc. Rien qui n’ait été abordé précédemment dans la série mais ce premier tome reste néanmoins une belle réussite, joliment écrit, très crédible et fort bien dessiné. Un très bon départ pour ce renouveau.


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Daredevil, tome 6 : En taule

La prison fait grandir l'individu ?)

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Ce tome fait suite à Daredevil, tome 5 (épisodes 21 à 25, et annuel 1) qu'il faut avoir lu avant. Il regroupe les épisodes 26 à 30, initialement parus en 2021, écrits par Chip Zdarsky, dessinés et encrés par Marco Checchetto pour les séquences de Daredevil pour les épisodes 26 à 30, dessinés par Mike Hawthorne et encrés par Adriano di Benedetto pour les épisodes 26, 27 et 30, avec une mise en couleurs réalisée par Marcio Menyz. Les couvertures ont été réalisées par Checchetto.



La vie est longue et la vie est histoires. Si vous ne vivez pas une histoire, vous en dévorez. Sous la forme de livres, de chansons, de séries télé, de films. Ici en prison, les histoires sont sur pause. Daredevil est en prison, mais il a pu conserver son masque et donc son anonymat. Il se tient assis sans bouger dans la grande salle commune en écoutant les conversations : des histoires de bravoure, des histoires de regrets. Marcus, un grand afro-américain musculeux, s'approche de lui, pour lui dire que son attitude met tout le monde mal à l'aise. En réponse à la question du superhéros, il lui répond qu'il devrait se livrer à une activité normale, comme lire un livre, ou chercher la castagne. Daredevil indique qu'il va rejoindre sa cellule pour ne pas indisposer les autres détenus. Il ajoute qu'il a la ferme intention de faire ses deux ans. Marcus sourit amèrement : lui fera ses trois ans pour détention de cocaïne, et quand il sortira il ne pourra pas retirer son masque. Alors que Daredevil pourra retourner à sa vie normale de médecin, de policier ou d'avocat. Il n'accomplira jamais sa sentence complète. La discussion s'interrompt là car le directeur de prison convoque Daredevil.



Emmené par un gardien, Daredevil entre dans le bureau du directeur Hollis et se place debout, les mains dans le dos devant son bureau. le directeur indique lui demande s'il connaissait son fils car le superhéros l'a envoyé en prison pour crimes. Il ajoute qu'il ne lui en tient pas rigueur. Avec ses super-sens, Murdock a bien compris que Hollis espère que ce prisonnier de sortira pas vivant de son établissement. Dans Hell's Kitchen, Daredevil est en train d'interroger un petit trafiquant d'armes, tout en se disant que si Elekrra l'assassinerait sans arrière-pensée, Daredevil ne ferait pas ça. Elle estime que la méthode du superhéros ne fait que perpétuer un cycle de corruption sans jamais rien résoudre. Elle finit par le lâcher en entendant un cri bestial. Dans un gala, un individu vient remercier Wilson Fisk de sa présence, et le félicite d'avoir fait procéder à l'arrestation de Daredevil, ce qui lui vaut un regard chargé d'inimité de Mary Walker. Wesley Welch s'approche du maire pour lui dire qu'il est venu pour l'emmener dans une pièce haute sécurité car la ville est attaquée. Alors qu'ils sortent et descendent les marches pour rejoindre la limousine, ils sont attaqués par des symbiotes. Typhoid Mary est prompte à bondir avec ses katanas.



Chip Zardsky est soumis comme les autres à l'obligation de participer à l'événement King In Black de Donny Cates & Ryan Stegman, avec l'invasion des symbiotes sous le commandement du roi Knull. Mais voilà, il a dû recevoir la note de service en avance, et il met à profit cette obligation pour faire avancer son intrigue. Après tout, ces symbiotes conquérants s'apparentent à un ennemi presque générique, de la chair à canon prête à l'emploi pour remplir le quota d'action requis par épisode. Donc pendant 2 numéros, Daredevil (Matt) lutte contre les symbiotes déchaînés dans la prison, pendant que l'autre Daredevil lutte contre ce même ennemi dans les rues du quartier Hell's Kitchen. Sauf que Zdarsky a bien préparé son coup : en prison, Matt Murdock essaye d'endiguer le chaos généré par les prisonniers possédés par des symbiotes, et comme il n'y a pas de raison qu'il n'y succombe pas, il se retrouve lui aussi possédé par un symbiote. Mais Murdock n'est pas n'importe qui et le scénariste est là pour raconter son histoire. Il montre donc ce qui se passe dans l'esprit du héros qui résiste comme il peut à l'invasion de son esprit. Les artistes montrent un Daredevil plus diable que jamais dans un dessin en pleine page, avec un costume noir et une araignée rouge sur le torse, c'est le costume de rigueur pendant cette invasion. Ils ajoutent de belles cornes sur le masque, d'une taille supérieure à celle de Daredevil. le héros continue de résister comme il peut, en particulier à se rattacher à sa foi pour contrecarrer l'influence du dieu Knull. le scénariste se tient à saine distance de tout dogme religieux spécifique, tout en mettant à profit une des caractéristiques du personnage. Ce combat est dessiné de manière très superhéros, efficace, sans beaucoup de personnalité graphique, mais sans être bâclé non plus. le scénariste utilise un dispositif qui demande une petite rallonge de suspension consentie d'incrédulité de la part de son lecteur (pas sûr que la prison dispose de cet équipement si facilement accessible et prêt à servir au débotté), pour un final saisissant qui aurait été plus maquant avec un dessinateur plus énergique.



Le scénariste joint l'utile à l'agréable avec la même habileté pour la Daredevil aidant les civils dans les rues : mettre à profit les symbiotes (plus terrifiants car dessinés par Checchetto), pour également pousser le personnage un peu plus loin. Elle a décidé d'assumer le rôle de Daredevil, en utilisant des méthodes similaires à ce superhéros, et donc éloignées des siennes car elle n'hésite pas à tuer d'habitude. Bien sûr les plans les mieux ourdis ne se déroulent jamais comme prévus, et elle se retrouve à prendre en charge Alice, une jeune adolescente dont la mère a été possédée par un symbiote. Les dessins de Checchetto sont plus tranchants grâce des contours plus acérés, plus dynamiques grâce à des prises de vue avec des inclinaisons exagérées. En y mettant un peu du sien, le lecteur comprend qu'Elektra joue ce rôle, mais que le rôle a un effet sur elle, au point qu'elle prenne en pitié la jeune Alice. de même, Wilson Fisk et Mary Walker se retrouvent à devoir se défendre contre les symbiotes, et eux aussi y laissent des plumes. Finalement, cette participation imposée à King in Black est mise à profit pour faire progresser les personnages.



L'épisode 28 reprend donc après la déroute de l'invasion en développant les conséquences pour les deux Daredevil et Kingpin. le lecteur apprécie que Checchetto ait le temps de réaliser deux épisodes en entier, les 28 & 29. Il a un trait de crayon plus acéré qui apporte une forme de tranchant aux personnages et de froideur aux environnements, augmentant d'un ou deux crans la dramatisation visuelle. de temps à autre, le coloriste peut se déchaîner : lors du combat très physique dans la cour du pénitencier avec de magnifiques effets de brouillard de pluie, ou pour les nuances de rouge du costume de Daredevil pour rehausser le relief, pour l'ambiance lumineuse de la boîte de nuit. Cette façon de dessiner rend plus palpable la douleur émotionnelle de Wilson Fisk au chevet de Mary Walker, le doute dans le regard d'Elektra quand elle contemple Alice en train de dormir, la sollicitude un peu agacée de la psychologue Haynes recevant Daredevil dans l'infirmerie de la prison, la classe de la Daredevil avec les touches ninja de son costume, la brutalité des coups portés lors du combat dans la cour, ou encore l'énergie des danseurs dans la discothèque. La différence se faite sentir avec les planches de Hawthorne, propre avec un bon niveau descriptif, avec un jeu d'acteur manquant un peu de justesse, ce qui n'est pas masqué par des dessins trop sages, manquant d'une touche d'exagération expressionniste.



Matt Murdock a décidé de purger sa peine de prison de deux ans en se montrant un détenu exemplaire. Dans la salle commune, il se fait aborder par Marcus un autre détenu qui lui dit franchement sa façon de penser : il n'est qu'un bobo venu chercher une bonne conscience dans un univers dont il ressortira sans avoir été vraiment marqué, en pouvant le laisser derrière lui, par opposition à des individus ayant grandi dans un milieu de petite criminalité et qui ne pourront jamais s'affranchir de cette culture. Bien vu : un individu légitime explique à un criminel du dimanche qu'il n'est qu'un imposteur, et que sa démarche traduit une profonde hypocrisie intellectuelle. Surprise, le scénariste ne s'arrête pas en si bon chemin : Marcus et l'avocate de Matt lui demandent s'il pense vraiment que son séjour en prison va le faire grandir, va le rendre un meilleur individu, ou plus simplement un meilleur citoyen. Il se produit un étrange glissement où Matt se retrouve pris dans une double contrainte : d'un côté il compte bien faire son temps en prison comme citoyen soumis aux lois, de l'autre côté tout le monde lui fait remarquer qu'en tant que superhéros il ne respecte pas les lois et que son séjour en prison ne l'améliore en rien, voire pénalise toutes les personnes qu'il ne peut pas sauver pendant ce temps-là. C'est inattendu que l'auteur braque le projecteur sur cette contradiction inhérente à tout superhéros, aggravée par le fait que Matt Murdock soit un avocat.



Les lecteurs allergiques à cette version de Daredevil ne changeront pas d'avis, car le scénariste continue de s'approprier les personnages. Les autres continuent de se délecter des planches dynamiques de Marco Checchetto, et de la manière dont le scénariste déstabilise Matt Murdock, à a fois en faisant s'écrouler sa certitude que le bon choix est de faire de la prison, à la fois par la montée en puissance de ses ennemis.
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Stillwater, tome 1

Le scénario est rondement mené mais on déplore toutefois un graphisme en dents de scie. Si quelques gros plans font la part belle aux protagonistes, dans un souci du détail et de couleurs harmonieuses, la majeure partie du dessin de Ramón Pérez rend les visages difformes et les corps anguleux.
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Stillwater, tome 1

Fascinant reflet d’une société qui aurait voulu se retrancher de tout et des limites qu’elle impose et s’impose, Stillwater montre la dégénérescence d’un système où justement la chair a arrêté de s’étioler.
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Spider-Man - L'histoire d'une vie : Toiles

Ce récit est assez intéressant en soi. Les personnages sont plus humains, plus proches de la réalité. Bien sûr, vous y trouverez quelques scènes d'action superbement mises en images par un Marc Bagley en grande forme.
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Daredevil, tome 5 : Action ou vérité

Après quatre tomes plutôt très bons qui remettaient totalement en questions le justicier aveugle de Hell’s Kitchen, ce cinquième volume me laisse une impression en demie teinte.

D’un côté ce tome soulève un sujet peu vu dans les comics : la responsabilité juridique des super-héros.

Daredevil assume ses erreurs et leurs conséquences face à la loi et ça, c’est très intéressant.



MAIS



d’un autre côté on a dès le début du tome un anual « ta gueule c’est magique !» qui n’apporte vraiment pas grand chose, ainsi qu’une myriade de « Dieu, m’a fait tel que je suis…. » qui certes appuie le fait que Matt Murdock / Daredevil est très croyant, mais qui au final fini par être pesant à la lecture.



Espérons que le sixième et dernier tome de ce run renoue avec la qualité des précédents pour nous proposer une fin à la hauteur.
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