Charmaine Wilkerson

Ce livre démarre sur une île des Caraïbes et nous emmène vers l'Angleterre, tout en passant par l'Italie.



Même si le sujet de l'immigration est présent, c'est un livre centré sur la construction de soi par rapport à son héritage familial et celui que nous souhaitons laisser à nos héritiers.



Une nageuse qui fera naître une athlète de haut niveau, un gâteau noir dont la recette se transmet de mère en fille, les chinois et leur magasin, leur combat de coq, le regard des autres sur la couleur de peau, un amour plus fort que tout...avec un amalgame de culture qui nous est également proposé de découvrir.



Et puis l'enregistrement, d'une mère décédée, laissé en héritage à ses enfants et dont les révélations vont tout changer.



J'ai bien aimé cette histoire même si au départ j'ai eu un peu de mal à entrer dedans. Il faut persévérer car il nous est offert de l'Histoire, des émotions qui font de ce roman un beau récit.

Comprendre que les évènements d'une vie forment ce que nous devenons selon ce que l'on choisit d'en faire, une force ou une faiblesse. Car au final c'est un peu de nous que nous transmettons à nos enfants, alors autant choisir le bon côté de nous-même.

gâteau noir dans le congélateur qu’ils devront manger ensemble quand le moment sera venu.

Ce gâteau noir, héritage de leur origine antillaise. Gâteau qui se transmet dans les cuisines de mère en fille et qui orne les repas de mariage et des événements importants. Eleanor l’a appris de sa mère. Benny a appris à son tour les ingrédients clés de cette recette et les gestes à reproduire.

Un long enregistrement avec la voix de leur mère, héritage bien gardé depuis des décennies.

Dans la maison de leur enfance, assis sur le canapé qui a vu tous les moments partagés en famille, Byron et Benny écoutent leur mère, leur conter son histoire : son enfance heureuse sur cette île des Caraïbes, son talent de nageuse, l’amitié et les premiers amours puis son départ précipité pour Londres alors qu’elle sort tout juste de l’adolescence.

Plus ils entendent leur mère et plus ils découvrent une part de cette femme qu’ils ne soupçonnaient pas. Ce sont les secrets de toute une vie qu’elle leur confie. Une part d’elle qu’elle leur a transmis et qui explique leur histoire.

De 1965 à 2018, l’auteure peint une fresque saisissante et qui nous emporte par les mystères et secrets dévoilés au fil des pages. Des Caraïbes en passant par Londres, l’Italie et la Californie, une multitude de personnages se croisent et scellent leur destin.

Les personnages se dévoilent, les temporalités s’alternent et les révélations font sens. Chaque personnage est lié par ses confidences et par les rencontres que la vie offre.

Un roman passionnant construit comme un puzzle. Au fil des pages, les pièces s’assemblent et les mystères se résolvent. Par ces secrets et ces chapitres courts, le livre nous emporte.

Une lecture plaisante et tout en douceur. De très beaux personnages et des thèmes abordés qui font sens avec l’actualité comme la protection des mers ou les discriminations dans le monde du travail.

Une histoire qui parle de reconstruction et qui traite du poids des secrets et de l’héritage caché que l’on transmet sur plusieurs générations.

Un premier roman captivant à découvrir !


Lien : https://www.quandleslivresno..

Je remercie les éditions Buchet- Chastel pour la validation de ce roman sur netgalley

Celui-ci est le 1er roman de Charmaine Wilkerson paru il y'a quelques semaines.

Après un début un peu difficile pour rentrer dans cette histoire, dû sûrement au fait du nombre de personnages, j'ai été par la suite charmée par cette lecture qui nous parle de famille, de colonisation, de partage, de culture

Qui nous fait voyager des caraïbes aux États-Unis en passant par l'Europe.

Les personnages uniformes au début prennent de l'intensité au fur et à mesure de l histoire et nous emportent totalement dans les profondeurs de leurs souvenirs.

J'ai apprécié l'évolution des enfants de Eleanor, leur façon de se retrouver et d'appréhender le deuil.

J'ai découvert surtout l histoire de femmes qui après avoir vécu trop d'épreuves se font les porte parole d'un métissage culturel, cultivent la résilience, le partage.

La plume est agréable et les chapitres courts invitent à tourner rapidement les pages, surtout que l'autrice maintient une forme de suspens tout du long.

C'est une histoire d'amitié et d'amour, plus forte que les années, plus forte que les préjugés

Je recommande cette biographie originale

Une mère laisse à sa mort un gâteau noir derrière elle... Et un enregistrement pour ses enfants, qui fera basculer toutes leurs croyances sur leur histoire commune.



Cet héritage oublié met à nu les secrets, les vies passées de cette femme qu'ils croyaient pourtant connaître. En oubliant ou en cachant une partie de son histoire, n'est-on pas condamné à la revivre ?



Très beau roman, où chaque page révèle de nouveaux pans de vie cachée.

Quoi de plus commun que la transmission d’une recette. Ici il s’agit du Gâteau Noir mais ailleurs cela peut être autre chose car au-delà de la recette, ce sont les racines, l’histoire, le chemin et la transmission dont il est question. Byron et Berny Benett se retrouve à la mort de leur mère qui leur a laissé une cassette sur laquelle elle relate toute son histoire. C’est non seulement l’histoire de leur mère mais également l’explication des choix qu’ils ont fait, des chemins qu’ils ont pris, des conflits, des questionnements : tout s’explique.

Ils ont l’impression d’avoir été trahis, bernés mais s’ils avaient su la vérité auraient-ils eu la même vie ? Auraient-il fait les mêmes choix ?

Tout cela reste leur histoire et ils se sont construit sur ses bases qu’elles soient vraies ou pas.

Une seule chose reste immuable la transmission dont ce gâteau est le garant.

D’une écriture fluide et sans détour, l’auteure nous emmène sur les traces du passé, de l’histoire de peuples autochtones, de peuples déracinés devant trouver leur place dans la société. Histoire de couleurs, de famille d’immigration et d’émigration forment le cocktail de ce magnifique récit. Des chapitres courts, des retours en arrière très bien ficelés car le lecteur ne perd jamais la trame des destins qui se croisent et s’entrecroisent.

Les parts oubliées est un roman plein de mystères et de rebondissements. J'ai bien aimé l'alternance des époques : 2018 avec Benny et Byron et les années 60 avec la jeunesse de Covey dans les Antilles britanniques. J'ai trouvé les personnages très attachants, surtout l'époque de la jeunesse de Covey. J'ai quand même trouvé qu'il y avait pas mal de longueurs. Certaines précisions, certains détails m'ont semblés superflus. Il y a aussi du militantisme écologique dans ce roman puisque 2 des personnages principaux sont d'ardents défenseurs des océans, des fonds marins et de la vie sous-marine. La narration est bien menée avec cette confession par enregistrement interposé. Ce dispositif m'a fait pensé au roman de Jonathan Coe La pluie, avant qu'elle tombe où un personnage s'enregistre en train de décrire des vieilles photos pour révéler un secret de famille, si mes souvenirs sont exacts. Ici, c'est aussi un lourd secret de famille qui se dévoile petit à petit au gré des retours dans le passé de la famille de Benny et Byron. Les traditions familiales, la vie dans les Antilles britanniques est également évoquée.

En fait, il y a beaucoup beaucoup de thématiques qui sont abordées dans ce 1er roman foisonnant. Peut-être un peu trop ?

Encore un superbe premier roman de cette rentrée littéraire !



Charmaine Wilkerson nous partage une histoire toute en finesse, soutenue par un style vif mais léger, et au service d'une intrigue très très bien construite au gré de va-et-vient entre époques, continents et personnages.



Au décès de leur mère, Benny et Byron sont réunis autour du gâteau noir, tradition culinaire caraïbéenne, qui ici représente l'histoire familiale, ce qu'il y a à en sauver et entretenir, et tout ce qui s'est perdu ou rompu au fil des années et des générations.

Il y est question d'identité, de racines, de culture, d'exil et de transmission. Tout ce qu'on aime en somme ! Autant de pièces individuelles qui composent le tableau collectif final, que l'on devine et regarde prendre forme sous nos yeux au fil des pages.



À travers cette fresque, c'est toute la vie d'Eleanor - qui n'a pas toujours été Eleanor - qui se délie, révélant des secrets bien enfouis et des combats très profonds.



Eleanor qui, à travers ses expériences et le récit qu'elle en fait, place aussi la mer comme un personnage du roman à part entière, comme le symbole de la liberté ultime, de la prise de risques plus ou moins maitrisée, le symbole celui de la vie des insulaires ou du continent vers lequel on s'enfuit. C'est un régal, vraiment !



J'ai bien l'intention de suivre attentivement le parcours de Charmaine Wilkerson, jeune autrice bien promettteuse, tant j'ai été impressionnée par le déroulé de son texte et sa façon de nous le présenter, et j'attendrai son second ouvrage avec grande impatience !



Un chaleureux merci aux @editionsbuchetchastel pour l'envoi de cette merveille ❤



   《La phrase à retenir》

"Le souci, c'est que les chemins sont comme les combats, il faut bien les choisir. Et être prêt à en subir les conséquences."

Ce livre m'a tout simplement surpris car je ne pensais pas du tout qu'un livre pareil pouvait être publié.

Il est tout simplement mal écrit. On dirait un premier jet qui n'a été ni relu ni peaufiné. L'écriture est pauvre, maladroite, et l'univers est mal agencé au point qu'il en devient très difficile de tourner les pages.

Pourtant il y a quelques idées par-ci, par là, mais elles sont littéralement noyées. Je ne sais pas si c'est le jonglage entre le passé et le présent qui n'est pas assez bien maîtrisé ou les différentes saynètes qui manquant d'accord ou les nombreux personnages qui n'ont pas tous quelque chose d'essentiel à dire. On est perdu.

Sans compter que le roman est long, dans l'exagération. 500 pages de cette qualité est incompréhensible, que s'est il passé dans la tête de l'autrice et encore plus de l'éditeur ?

Black Cake starts with Byron and Benny, Eleanor Bennett’s children, who are reunited for her funeral in California. They have not seen each other for a long time, and find themselves having to listen to their mother’s tapes, in which everything they ever knew about their family was overturned. The reader takes a seat next to the children, and listens to Eleanor narrate a story about a determined young woman who escapes her island under suspicion of murder. All this, with the ubiquitous Caribbean black cake, made from a family recipe.



In this debut novel with multiple points of view and multiple timelines, the story of the silings is peppered with their mother’s, which, at the beginning can seem confusing but gets more clearer as the pages get turned. There are a variety of characters whose thoughts we sometimes have access to and where some books failed to do this in a clear and enjoyable way, the author does it brilliantly in Black Cake.



This novel is about loss, decisions we can never take back, sacrifices, and so many other things that you need to figure out by yourself because it is definitely worth reading this book. The story juggles lives, explaining the character’s difficult decisions, their hidden struggles, and their own demons. It crosses continents, taking us on an unnamed island in the West Indies of the Caribbean in 1960, to London and California. And it does not only transport us geographically but also in terms of flavour with the black cake, which stems from rich ingredients steeped over time in rum and port. A tasty tradition which represents personal history that carries so many things.



I really enjoyed this book but despite the very short chapters, it was a very slow read for me. I feel like it really picked up in the end but it was a bit long in the middle sometimes. I can definitely recommend it though and I would love to know what you thought of it!

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⚠️ TW: rape, sexual assault, death of parent, racism, abandonment, suicide attempt, domestic abuse, murder, sexual harassment.

Une magnifique lecture qui va me rester longtemps en tête.

C’est un roman à double temporalité, qui m’a fait plonger dans le siècle dernier et dans les Caraïbes.

Le livre est construit comme un grand puzzle dont les histoires s’imbriquent petit à petit.

J’ai adoré suivre l’évolution de Byron et Benny, frère et sœur qui se sont éloignés.

L’histoire de leur parents et de leurs secrets sont très touchants également.

Ce livre nous parle des racines, des différences de générations qui se complètent entre elles, de l’importance de la communication.

Un roman poétique qui plaira à tous !

Benny et Byron ont une sacrée surprise à la mort de leur mère. De fil en aiguille la vie de leurs parents va se dévoiler changeant leur propre vie. Charmaine Wilkerson avec "Les Parts Oubliées" offre un roman comme les auteurs américains savent si bien faire. L'histoire se déroule comme dans un film, c'est fluide, facile à lire et très sympa.

Bien sûr ce n'est pas un chef d'œuvre absolu mais il serait idiot de bouder son plaisir. C'est un bon livre avec une belle et triste histoire.

Magnifique roman qui nous plonge dans les secrets d’une famille, celle de Byron et Benny, frère et sœur et de leur mère Eleanor.



Des plages caribéennes au Royaume-Uni, des années 60 à aujourd’hui, commencer ce récit c’est se laisser porter par la vague et partir à la rencontre de « Ma », de son histoire et de l’héritage qu’elle lègue à ses enfants.



Avec habileté, alternant passé et présent, Charmaine Wilkerson tisse une incroyable histoire familiale. Au décès de leur mère, B&B qui ne se parlaient plus, sont contraint de se retrouver pour écouter le message enregistrer par leur mère. Et l’histoire qu’ils vont entendre bouleversera à jamais leur existence.



Il y sera question de transmission, des origines, de sacrifice, d’amitié, de violences, de construction identitaire…



Un fil rouge viendra lier tous les secrets révélés : le « Black cake ». Une recette caribéenne, aux racines multiculturelles, transmise par Eleanor, symbole de souvenirs d’enfance, du passé et de l’avenir familial.



Un roman riche, émouvant et tendre, qu’on ne lâche pas avant la dernière page.

L'action se déroule entre 1965 dans une île des Caraïbes à nos jours. Benny et Biron viennent de perdre leur mère et se retrouvent après plusieurs années sans nouvelles. Le climat entre eux est tendu mais leur mère leur a laissé un enregistrement qu'ils doivent écouter ensemble... Elle y raconte son enfance avec un père défaillant, son adolescence, le départ de son île et sa vie avec leur père. Une histoire de famille liée par ce fameux "gâteau noir", dans laquelle alternent les moments sombres et ceux de réconfort et de soutien comme cet amour de jeunesse, cette amie d'enfance et Pearl la fidèle domestique.

Le thème de la transmission est le fil conducteur de ce livre que j'ai aimé lire. Merci à Babelio pour cette découverte et à l'autrice pour ce beau voyage et ces personnages attachants.

Hâte d'entendre Charmaine Wilkerson dans le cadre de la rencontre Babelio.

À la mort de leur mère, Byron et Benny découvrent le long enregistrement audio qu'elle leur a laissé ainsi qu'un "gâteau noir" qu'ils devront partager le moment venu. Dans ces confidences, elle revient sur sa jeunesse dans les Caraïbes et leur révèle ses plus lourds secrets.



Alternant entre le passé et le présent, Charmaine Wilkerson nous dévoile une histoire familiale romanesque. La jeune Covey devra fuir les Caraïbes pour l'Angleterre avant de se reconstruire aux États-Unis. Au gré de ses voyages vécus comme des déracinements, Covey a dû se cacher, se réinventer, changer d'identité. Une seule chose la rattachera toujours à ses racines : le fameux "gâteau noir" antillais qu'elle préparait avec sa mère. 



C'est une histoire sur le deuil, l'amour et la transmission. À travers le témoignage de leur mère, Byron et Benny vont revenir sur leurs propres blessures et les non-dits accumulés. C'est aussi l'occasion d'aborder la signification de l'identité noire et son héritage aujourd'hui. Il peut y avoir un peu de longueur, mais les chapitres courts et les différents points de vue nous offrent une lecture facile et fluide. Comme ce fameux gâteau, c'est un roman à plusieurs couches, plusieurs secrets, qui se dévoilent peu à peu. J'ai d'ailleurs beaucoup aimé les réflexions sur l'héritage culinaire et comment cette culture nous construit.



Un joli roman qui nous fait voyager à travers le temps, les continents et une galerie de personnages attachants. 

Je n'ai pas été emballée et ai abandonné la lecture intégrale à la moitié pour feuilleter rapidement jusqu'à la fin. Tout au long du livre de courts chapitre se succèdent avec des personnages différents à des époques différentes, cela rend la lecture hachée et c'est assez pénible.Le style n'est pas ébouriffant : des phrases courtes, factuelles, ni poésie, ni magie des mots. Quant aux multiples personnages, ils sont peu fouillés et ne m'ont pas vraiment inspiré de sentiments. Bref j'ai trouvé ce roman assez plat et son étirement sans fin sur 500 pages, plutôt ennuyeux.

Ce livre est une pépite ! Son histoire est unique en son genre, dans le sens où l'autrice nous dessine une fresque familiale qui commence au cœur d'une île des Caraïbes. Elle met alors en lumière avec brio des thèmes comme le métissage, la transmission de son héritage culturel ou encore l'attachement à son territoire d'origine, le tout à travers une intrigue dramatique, mais aussi pleine d'espoir et de pardon.

Je ne peux que vous recommander cette lecture, vous ne serez pas déçus.

Une belle découverte

Je ne connaissais pas cette auteure. Au début, j ai eu du mal à me mettre dans l’histoire : beaucoup de personnages, des changements d’époque… mais au fil des pages, j’ai plongé dans l’histoire. L’héritage transgénérationnel est finement abordé.

Je recommande

Sur le thème de la résilience, de l’héritage moral et du poids du passé des ancêtres, un premier roman virevoltant, au pouvoir hypnotique.
Lien : https://www.nouvelobs.com/bi..

Lors de la mort de leur mère, Benny et Byron vont découvrir son passé et tous les secrets qu'elle leur a cachés.

J'ai bien aimé ce roman choral, construit comme un puzzle, chaque pièce dévoilée l'une après l'autre, contribue à tenir le lecteur en haleine.

A travers le parcours de la mère et de sa famille, l'auteure aborde des thèmes importants comme l'exil, la condition de la femme et le racisme.