La fertilité baisse, adaptation tardive de l’espèce à notre monde surpeuplé, et l’homme, au lieu de se réjouir d’enfin faire mieux que le lapin, brandit ses éprouvettes.
Chacun sait que les lois sont faites pour être contournées, ce que ne manquent pas de faire ceux qui n’ont pas retenu du Coran la même sourate que les chefs religieux au pouvoir, préférant celle qui glorifie le produit de la vigne à celle qui le dénigre. Les autres attendront le paradis pour y goûter puisque le vin y coule à flots. Eh oui !
Nous l’écoutons donc sans rire nous expliquer que ce sont les femmes iraniennes qui ont voulu la révolution parce que le shah voulait interdire le port du tchador. Cette affirmation porte d’autant moins à rire quand on sait que le père de ce dernier en interdit effectivement le port en 1936, et qu’à partir de ce jour, jusqu’à la fin de son règne, certaines femmes s’en trouvèrent réduites à ne plus mettre un pied hors de chez elles.
Il n’est apparemment pas question de demander à un homme de résister à la tentation de la chair ! La preuve en est que les non-musulmanes que nous sommes sont, elles aussi, obligées de porter le foulard. On peut se demander si, au jour du Jugement dernier, Allah sera sensible aux « mérites » de ceux qui n’ont pas succombé uniquement par absence d’opportunité, et non par force morale.
Qu’elle soit communiste ou islamique, la révoltion muselle ceux sur qui elle prétend pourtant faire reposer sa légitimité.
Faisant la part belle à l’Egypte, la Grèce et Rome, nos programmes scolaires en matière d’histoire antique ne s’appesantissent guère sur le Moyen-Orient. Les Perses sont tout juste réduits au rang d’adversaires des Grecs, ce qui en fait nos ennemis puisque nous revendiquons l’appartenance à la culture gréco-romaine. Les Perses sont les méchants. Ils ont été battus. Tout est bien qui finit bien. Point !
Tant qu’on se bat, on a une chance. Aussi infime soit-elle, on a une chance. Une seule chose est sûre : quand on s’avoue vaincu, on est vaincu !
L’alchimiste qui sommeille en nous transforme le plomb en or, le passé en un paradis perdu à jamais inégalable.
Quel est le crétin qui a dit qu’il fallait réfléchir avant d’agir ? À trop réfléchir, on ne fait jamais rien !
Certains ont besoin du souffle de la mort sur leur cou pour les retenir à la vie.