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3.37/5 (sur 23 notes)

Nationalité : Cuba
Né(e) à : Matanzas , 1989
Biographie :

Carlos Manuel Álvarez, né en 1989, est un journaliste et écrivain cubain.
Il suit des études de journalisme à l'Université de La Havane. Il est le fondateur du média El Estornudo. Ses articles et chroniques sont publiés dans de nombreux médias internationaux dont le New York Times, BBC World News, Al Jazeera ou El País.

En novembre 2020, il soutient le Mouvement San Isidro à La Havane pour exiger la libération du rappeur cubain Denis Solis.

En mai 2021, Carlos Manuel Álvarez est lauréat du Prix international de journalisme Roi d'Espagne avec le Prix Don Quichotte pour le journalisme, pour son article « Trois filles cubaines », publié dans le magazine El Estornudo en février 2020. L'article décrit l'effondrement d'un balcon dans une rue de La Havane, tuant trois écolières qui revenaient de l'école.
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Source : Wikipedia
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
En reprenant conscience le corps émet ses signaux. Le premier flash est une douleur. La souffrance est un refuge.
(page 152)
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Personne ne sait ce que pourrait nous apprendre un téléphone que l’on ne décroche pas.
(page 34)
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On ne porte pas son nom de famille à la légère, on le porte pour se souvenir d’où l’on vient, à qui l’on doit d’être là, sur quelle montagne d’os on s’érige.
(page 129)
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C’est la base de l’amitié, à ce qu’on dit. Écouter ou s’occuper de ton amie, même si ce qu’elle a à dire ne t’intéresse pas le moins du monde, ou alors surtout dans ces moments-là.
(page 64)
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J’ai demandé à Armando pourquoi, si les bicyclettes étaient à tout le monde, et non pas à quelqu’un en particulier, on fabriquait des bicyclettes individuelles, et non pas une seule bicyclette géante sur laquelle on pourrait tous monter et pédaler ensemble, des millions de coups de pédale à l’unisson, tous dans la même direction. Mais, c’est ce qu’on fait déjà, a répondu Armando, le pays est une bicyclette géante, c’est tout à fait ça, mon fils, on pédale sur la bicyclette de la justice. Je me souviens alors d’une phrase de ma mère, qui semblait partie ailleurs mais qui était bien là, comme le sont toujours les mères, dire qu’on pédalait, certes, mais dans la semoule.
(page 77)
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Tu voudrais te rendormir mais tu sens que tu n'y arriveras pas. Les guenilles du sommeil sont comme les roseaux auxquels tu cherches à te cramponner alors que l'insomnie t'entraîne dans son courant. Tu gardes les yeux fermés. Les autres soldats dorment eux aussi, et tu refuses de croire que tu es déjà éveillé, tu voudrais croire encore un peu que tu dors toujours et que tu ne fais que rêver que tu ne dors plus. Seulement, il y a bien quelque chose qui s'est mis en marche et qui t'échappe.
(page 18)
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On n’a pas toujours aussi bien mangé, mais c’est le cas à présent, je le répète souvent : à la table de l’homme honnête on peut y lire l’état du pays. À la table de celui qui ne met sur la table que ce qu’il mérite. Alors, dès que j’entends dire que c’est pire qu’avant, je pense à ma table d’aujourd’hui et à ma table d’il y a dix ans, et je sais que ce n’est pas pire qu’avant, mais au contraire, que ça va de mieux en mieux. J’en ai l’intime conviction.
(page 33)
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J’ai cherché partout la bonté mais je ne trouve que déliquescence.
(page 80)
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Des jours, comme des chiens enragés. Mais je suis un homme intègre qui résiste, un homme qui n’oublie pas que les héros de la nation ont résisté plus hardiment encore, un homme qui sait que chez les hommes, les vrais, les grandes douleurs sont muettes.
(page 27)
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Le laps de temps dont dispose un homme pour se rater ou s’en tirer est très court, et se situe communément à un âge, quatorze, quinze ans, où il n’en a pas conscience, ne sait rien de ce qui se joue en coulisses. C’est pourquoi l’humanité n’est qu’un perpétuel défilé de frustrés, de pauvres diables pris au piège, apparus là un jour, puis qui le suivant, mécaniquement, deviennent des spectateurs ahuris de ce qui leur arrive, à eux et à l’espèce entière : la croissance et les transformations physiques, les petites douleurs, les grandes commotions, la perte graduelle des facultés, les cheveux blancs et les rides, les maux de hanche, la surdité, le déclin irréversible et l’écœurement.
(page 109)
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