L'intelligence s'est longtemps mesurée à l'aune de la réussite scolaire, et on a souvent cru que le quotient intellectuel (QI), inventé par le pédagogue et psychologue français Alfred Binet à la demande du ministère en charge de l'instruction publique, déterminait notre intelligence.
Avec le médecin Théodore Simon, Binet crée une échelle psychométrique qui vise à faire un diagnostic rapide d'arriération des enfants en comparant les performances d'un enfant donnéà celles de sa classe d'âge.
Pour le pédopsychiatre Marcel Rufo, la meilleure manière pour les adultes d'aider leur enfant, c'est de rester leur "supporter inconditionnel, même quand c'est difficile. Quand on soutient une équipe, on ne la soutient oas que lorsqu'elle gagne !", affirme-t-il. Il ajoute en temps que parent : "On doit être comme les rameurs dans un bateau avec le chef de nage. En temps que parent, on n'est pas chef, on accompagne." Autrement dit : "On ne passe pas son bac à la place des enfants. On vérifie seulement qu'ils aient bien toutes les cartouches d'encre et la bouteille d'eau pour les épreuves qu'ils doivent passer. On accompagne."
Le choix d'orientation dépend souvent, et on peut parfois le regretter, du degré de réussite scolaire. il n'échappe pas non plus aux différents stéréotypes culturels. De la sorte que, même si les filles réussissent mieux que les garçons à l'école, elles ne se donnent pas toujours le droit de faire les mêmes études qu'eux.
On le Somme de choisir tôt. Il sait que notre mission est de le caser quelque part. Si bien que le processus d'orientation devient très anxiogène pour lui. Et la meilleure arme de l'adolescent stressé, c'est l'inertie.
L'orientation scolaire et professionnelle cristallise la problématique sartrienne de l'angoisse existentielle.
Le plus important, quelle que soit la situation, est de se donner les moyens de faire des choix.