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Critiques de Blaise Cendrars (427)
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Bourlinguer

étrangement, je n'ai pas réussi à lire ce grand succès. J'ai survolé, pour qu'il ne soit pas dit que je n'allais pas jusqu'au bout. J'ai trouvé presque tout ennuyeux, vantard, étalage...... peut-être faut-il un esprit masculin pour s'y retrouver ?
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Trop c'est trop

Trop c'est trop peut surprendre par sa forme: une succession d'histoires variées ou pas, écrites en contes, nouvelles, portraits, etc.

Ce n'est pas cette forme originale (qualifiiée apparemment de "presse-papiers" par Cendrars lui-même selon la 4ème de couverture) qui m'a posé problème mais le désintérêt pour ce qui est raconté et probablement pour l'écriture.



Pour moi autant d'ennui, sinon plus qu'à la lecture de DAn Yack.

Blaise Cendrars n'est pas un auteur qui m'emporte.
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La main coupée

Il me fallait un auteur suisse et je l'ai trouvé. Ce livre fait partie d'une série mais je n'ai pas lu le premier tome, ni les suivants d'ailleurs. Ca ne m'a pas gênée plus que ça. J'ai apprécié les anecdotes contenues dans ce livre et les souvenirs que partage avec nous l'auteur. L'horreur des tranchées, il les décrit très bien, mais j'ai ressenti une certaine distance tout de même. Je ne chercherais probablement pas les autres tomes de cette série mais je les lirais volontiers s'ils croisent par hasard ma route. L'écriture de l'auteur étant bien plus accessible que ce que je m'imaginais.
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L'or : La merveilleuse histoire du général Jo..

Une histoire incroyable à lire. Un homme détruit par la découverte de l'or dont l'obsession pour la justice va le suivre tout au long de sa vie.



Les chapitres sont rapides, ça se lit très vite et on est surpris par tous les rebondissements dans la vie de Sutter. C'est passionant du début à la fin et ne necessite pas d'être interessé par la ruée vers l'or.



La partie sur Cendrars et sur toutes les différences entre la vie de Sutter et le roman est assez lourde et peut être survolée.

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D'Oultremer à Indigo

"(...) la traversée fut un voyage dans le bleu, un grand rêve, hors du monde."



Qu'il est balèze, Blaise ! Quel lascar, Cendrars !



Voilà qu'en pleine débâcle (le recueil est paru en 40), notre Suisse mirobolant nous en met plein les mirettes avec ses délicieux attrape-nigauds. De Pernambouc à Copenhague, des moiteurs tropicales aux froidures septentrionales, il nous embobine avec grâce et faconde.



On s'esclaffe avec un exhibitionniste rêveur, on écluse cachaça et champagne dans des fazendas perdues ou dans des boxons à Montparnos, on trémule agréablement sur la piste d'un loup-garou, d'un boa ou d'un caïman, on s'émeut aux passions délétères d'un marin et de sa maîtresse défigurée et tout le toutim... Les contes de Cendrars, luxuriant, plantureux, prodigues nous enivrent !



Une merveilleuse vadrouille dans les divagations améthistes de ce divin craqueur.



"Ce petit poilu-là, je veux l'avoir à ma table !"
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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La vie dangereuse

"(...) si l'esprit humain a pu concevoir l'infini c'est que la douleur du corps humain est également infinie et que l'horreur elle-même est illimitée et sans fond."



A Dieu ne plaise, Blaise ! La Vie dangereuse est un bien léger viatique pour affronter les moiteurs brésiliennes, les dangers du Sahara ou les brûlures du grand froid antarctique...



Cendrars a beau galéjer, cette poignée d'historiettes convainc avec peine. Il ne suffit pas de rendre hommage à Saint-Exupéry ou d'humilier Albert Londres ; de partager sa passion pour Jules Verne avec un compagnon de hasard, d'inventer un opéra pour la femme aimée ou d'interviewer un tueur en série mystique pour épater le badaud . Un bon menteur doit croire en ses propres salades ! Les articles réunis ici sont parmi les plus faibles que nous ait offerts le manchot céleste.



Heureusement avec "J'ai saigné" (sublime verso de "J'ai tué"), notre magnifique faussaire se remémore ses journées à guetter "l'ange de la mort" dans un hôpital de l'arrière en 1915 et Blaise le balèze renaît de ses cendres. Qu'il dessine les contours des deux femmes sublimes -la délicate Sœur Philomène et la dévouée Adrienne- qui lui tiendront la main gauche pour alléger ses souffrances ou qu'il griffonne à la sanguine la passion d'un petit berger agonisant, il nous donne le meilleur de lui-même.



Cher Cendrars, Desde jà em vòs protesto Respeito, amor e amizade...
Lien : http://lavieerrante.over-blo..
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Petits contes nègres pour les enfants des bla..

Ce livre comporte 10 contes, accompagnés d'illustrations colorées. A la fin du livre (collection Folio Cadet), il y a également un petit supplément avec des jeux (test, devinettes), activités amusantes pour les enfants.

Les histoires nous font voyager au coeur de l'Afrique, à la rencontre d'animaux rusés, souvent plus malins que l'homme. Le conte que j'ai le plus apprécié est Pourquoi personne ne porte plus le caïman pour le mettre à l'eau, dans lequel Bama le caïman tend un piège à un chasseur.

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L'or : La merveilleuse histoire du général Jo..

L'idée de départ me plaisait bien et semblait très prometteuse. Cette biographie romancée parlait du Far West et de la ruée vers l'or. L'idée que trouver de l'or puisse ruiner est puissamment chargée d'ironie et il y a une métaphore facile à filer, entre ruines matérielle et spirituelle.



Cependant, le développement du concept ne m'a pas du tout convaincue. Une fois que l'on a compris que Suter est ruiné car il est le propriétaire du domaine agricole sur lequel on a trouvé l'or, c'est la fin du mystère. Le résumé est prenant, mais l'étirer sur 200 pages n'a fait que diluer sa portée.

L'aspect judiciaire avait encore de l'intérêt, mais il est très survolé malgré son importance dans la suite des évènements.



Le style m'a tout de suite rebutée en vérité. , Il m'a paru très artificiel et assez facile. Il y a beaucoup d'énumérations de phrases nominales.

De plus, ces longues descriptions concernent des ambiances, lieux et personnages qu'on ne reverra jamais ; et à l'inverse, on n'a le droit à aucune description détaillée de son empire avant qu'il ne s'effondre. Niveau immersion, je vois bien ces tableaux dépeints, mais j'ai du mal à vivre l'histoire.

Je comprends tout à fait que l’on puisse adorer son style. Je n'y ai juste pas été sensible pour ces raisons.



Le narrateur est complètement extérieur au personnage pendant toute la première moitié du récit. Cela signifie que l’on suit un personnage dont on ne sait qu'une seule chose : il a abandonné sa femme en charge de quatre enfants. Difficile d'être en empathie avec lui...



Au niveau du fond : Il part aux États-Unis pour y faire fortune, ça lui réussit. Il va en Californie en écoutant les légendes sur les cités d'or, ça lui réussit. Il trouve de l'or, ça le détruit. Il essaie de se reconstruire, ça lui réussit. Puis il veut toucher sa part sur l'or, ça l'achève. Le message n'est pas très subtile, si c'est le but d'en faire passer un...



Le racisme, la misogynie et le fanatisme religieux des personnages m'auront au moins bien fait rire. Mention spéciale au chapitre d'horreur où l’on voit des femmes musclées travailler et s'habiller comme des hommes, au point que ça tue Madame Suter de frayeur.

Je suis tout à fait consciente qu'il faut remettre l'œuvre dans le contexte de l'époque. J'aurais pu passer outre s'il y avait un quelconque intérêt dans cette histoire autre que de la lire ironiquement.



Rendez-vous raté pour moi donc. Malheureusement et honnêtement, je ne vois rien de positif à en dire, si ce n'est que le résumé reste très intéressant et prometteur, et que l'ironie que l'or puisse ruiner est véritablement puissante. C'est-à-dire que je suis à peu près au même stade qu'avant d'avoir ouvert le livre.



Cependant, faites votre propre avis ! Ce livre a beaucoup plu à de nombreuses personnes, pour des raisons auxquelles je suis personnellement hermétique.
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Joyeux Noël !

Avec le climat ambiant, difficile d'avoir l'esprit à la fête alors pour glisser dans l'esprit de Noël, je me suis fait cette année une petite série de lectures sur le thème. Ce petit recueil de poèmes et de nouvelles d'auteurs confirmés me faisait particulièrement de l'oeil. Je termine pourtant ma lecture mitigée. Trop de disparités et d'inégalités dans la qualité des textes regroupés ici. Mention spéciale pour la belle nouvelle de Sylvain Tesson Les Fées qui n'a pour seul rapport avec Noël que sa temporalité située au 24 décembre. Les légendes de Bretagne s'invitent autour de la table du Réveillon où Pierre le sceptique va vivre une drôle de rencontre. Jolie trouvaille que cette nouvelle avec un changement de décor radical (Hollywoodien !) chez Francis Scott Fitzgerald qui narre les déboires de Pat Hobby, scénariste sur le déclin qui pense pouvoir tirer profit d'un petit chantage le soir de Noël pour forcer son destin. Enfin, restons aux States pour cette nouvelle de Truman Capote Un Souvenir de Noël qui met en scène la belle amitié d'un enfant avec une originale sexagénaire peu fortunée mais débordante de générosité. Chacun à leur manière ses petits textes nous emportent dans des univers différents à la saveur douce-amère teintée de nostalgie, pimentée d'humour pour Fitzgerald ou de poésie féerique chez Sylvain Tesson. le reste du recueil m'a paru moins prenant et surtout soit plus cruel – A Noël d'Anton Tchekhov – voir moins intéressant car versant dans des descriptions fantasmagoriques chez Marcel Aymé ou dans un récit décousu peu en rapport avec l'esprit de Noël, le Noël à Rio de Blaise Cendras. L'intérêt au final d'une telle lecture réside en le fait qu'elle nous transporte dans l'univers et l'écriture d'auteurs très différents à des périodes et dans des pays variés. On y voyage emporté par le flot des mots de ces messieurs qui ont marqué la littérature. Un recueil pour les amateurs et amatrices lettrés mais peu exploitable pour une veillée de Noël faite de lectures au coin du feu avec des plus jeunes.
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J'ai saigné

Juste incroyable ! Petit mais efficace. C'est un livre autobiographique de Blaise Cendras, sur la première guerre mondiale. Contrairement à beaucoup de livres sur le même sujet, celui-ci ne nous parle pas des tranchées mais des infirmes et des malades. Un autre point de vu tout aussi poignant et horrible.
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L'or : La merveilleuse histoire du général Jo..

Ce roman, inspiré d'une histoire vraie (biographie à quelques détails près) illustre une longue descente aux enfers par un crochet vers la gloire. La chute est d'autant plus difficile que la point culminant de la vie de cet homme était impressionnant. Self-made man par excellence, Stutter, après avoir été l'homme le plus riche de la Californie, meurt en miséreux à moitié fou dans Washington DC. C'est l'illustration parfaite de la société Américaine, on peut tout y gagner et tout y perdre en très peu de temps. Bref, un drame comme aurait pu en écrire Steinbeck, emplit de grands espaces, de rêves et de misère.
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La main coupée

Dans La main coupée, Blaise Cendrars raconte son année passée au front lors de la 1ère guerre mondiale. Pleins d’anecdotes, il relate son quotidien ainsi que celui de ces compatriotes qui doivent faire face à l’absurdité des combats à mort décidés par les chefs, planqués en arrière du front, à la violence des blessures, à l’attaque harassante de la vermine et des parasites, à la faim, au froid, à l’humidité... Parmi ces jours sombres, il nous parle également de l’amitié et des anecdotes drôles entre camarades au front. Son témoignage sur tous ces morts « tombés pour la France » est poignant et simple, bien écrit. C’est le premier livre que je lis (écouté dans mon cas) de Blaise Cendrars.
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Moravagine

Moravagine est un roman (publié en 1926) très original, dans sa forme et dans le fond. Moravagine est ici le dernier des rejetons de la couronne de Hongrie, orphelin du fait de la mort de sa mère lors de ses couches. Pris de folie, auteur de meurtres odieux dans sa jeunesse, il est interné dans un établissement psychiatrique en Suisse, quand un tout jeune médecin s'y attache, et va l'aider à s'échapper. Les deux hommes (traqués?) vivront une incroyable épopée, successions d'aventures - où le crime froid et ne laissant pas de remords aura encore sa place -. On les verra participer aux prémices de la révolution Russe, jusqu'à préparer un attentat contre le Tsar. On les retrouvera en Angleterre, chercheurs d'or en Amérique du Nord, prisonniers des "indiens bleus" au Vénézuela, revenus à Paris, pilotes d'avions, écrivains, sans jamais, malgré leurs forfaits, être jamais reconnus ni arrêtés. Succession d'aventures rocambolesques donc, mais aussi curieux livre sur la folie ( le titre a failli être: "Vie de Moravagine, idiot"), et montage complexe qui amènera même les deux protagonistes, vers la fin du livre, à rencontrer l'auteur lui-même, chose qui ne manquera pas d'ajouter un peu de confusion. Il est vrai que Cendras avait vécu certaines des aventures attribuées à nos "héros", un voyage en Amérique du sud, les champs de bataille de la grande guerre: il y avait perdu un bras; le narrateur de Moravagine y laissera une jambe (on se perdra à nouveau quand on lira dans les suppléments et la préface, que ce narrateur serait "Raymond la science", plusieurs personnages sulfureux ayant été, à cette époque, ainsi qualifiés.....). Nous sommes 90 années plus tard et la question est maintenant: ce livre est-il encore lisible, et mérite-t'il que l'on y revienne? La réponse est clairement positive. Il faut même inscrire ce roman dans ses "classiques", tant l'originalité, la complexité mais aussi la maîtrise de l'écriture sont grandes. Touche à tout (voir par exemple "l'Or", autre roman qui nous a fait voyager), Blaise Cendrars, poète, écrivain, finisseur, gros travailleur, chercheur exigeant du mot et de la formule justes, nous a laissé une oeuvre diverse, originale et puissante: un auteur à ne pas oublier !
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Emmène-moi au bout du monde

Toute la verve et l'acuité de Cendrars dans ce roman qui "brûle les planches" en dépeignant le monde du théâtre Parisien. Dire, que j'ai trouvé ce livre dans le rayonnage "érotisme" chez un bouquiniste, ce n'est rien moins que désobligeant envers ce roman.
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Joyeux Noël !

Si vous aimez les auteurs classiques et les recueils faits dans la collection Folio, vous pouvez foncer. Quelques grands noms sont au rendez-vous, qu’ils soient français, américains, ou d’ailleurs. Charles Dickens, Clément Marot, Guy de Maupassant, Truman Capote, F.S Fitzgerald, Blaise Cendras (et j’en oublie sans doute) : voilà un bon programme !



Néanmoins, j’avoue que je n’ai pas été pleinement convaincue. Pour être une grande amatrice du Noël kitschissime (ambiance pub Coca-Cola, avec les gens heureux d’être en famille, les boules sur le vrai sapin qui prend tout le salon, la neige à foison et la dinde farcie), ce livre ne correspondait pas vraiment à mes attentes. OK, certaines nouvelles sont sympathiques. OK, le choix d’auteurs me donnait très envie. Mais finalement, la plupart des nouvelles n’avait Noël que pour cadre, et je ne m’y suis pas tellement retrouvée.



La nouvelle de Dickens était sans doute celle qui évoquait le plus Noël, mais je m’y suis perdue. Ne me demandez pas comment, mais j’ai trouvé le fond assez obscur et embrouillé. Reste à voir si cela donne la même chose en version originale…



Petite mention spéciale toutefois pour la nouvelle de Truman Capote, Un Souvenir de Noël, qui m’a beaucoup touchée. J’ai également adoré le Noël exotique de Blaise Cendras à Rio, qui nous rappelle en guise de note finale que Noël n’est pas partout synonyme d’hiver…



En somme, une lecture sympathique, mais qui ne m’a pas pleinement convaincue. Seules certaines nouvelles m’auront décroché un sourire.
Lien : http://laroussebouquine.fr/i..
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Rhum

Très belle découverte que cette biographie reportage sur Jean Galmot, aventurier atypique, écrivain français, qui débarqua en 1906 en Guyane. Blaise Cendrars nous relate l'ascension fulgurante de cet homme devenu entrepreneur et élu député de la Guyane en 1912. Il fut l'estime des Guyanais. Quand tout sourit à un homme, ses ennemis ne sont pas loin. Il est rattrapé par les magouilles politiques et fut impliqué et injustement emprisonné dans l'Affaire des Rhums.

Il meurt assassiné.

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L'or : La merveilleuse histoire du général Jo..

L'incroyable destinée du Général Suter (1803-1880), aventurier d'origine suisse qui fit fortune après avoir racheté des terres au Mexique et fondé un petit état en Californie (la nouvelle Helvétie). En passe de devenir l'homme le plus riche du monde, Suter finit pourtant sa vie ruiné en raison de la découverte de mines d'or sur ses terres et de la ruée vers l'or qui s'en suivit.

Un roman court ; une vision colorée de l'Amérique à l'époque de la ruée vers l'or.
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Mon voyage en Amérique

Avec une précision remarquable, toute empreinte de lyrisme, Blaise Cendrars étudie le bateau vacillant, nous fait entendre le bruit des cordages sous le vent.
Lien : https://www.actualitte.com/c..
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L'Amiral

Dans cette courte nouvelle extraite du recueil D'Oultremer à Indigo, Cendrars écrit à la première personne et raconte une histoire, comme si nous étions en veillée autour d'un feu, le récit est bref et on se laisse prendre par cette aventure qui se déroule le temps d'une traversée de l'Atlantique.

Le commandant Jensen, "Amiral" du bateau qui les ramène en France, se prend d'amitié pour Cendrars et souhaite lui faire part, et se délivrer en même temps, de son secret amoureux. Jensen pique notre curiosité dès le début du roman mais Cendrars arrive a garder le cap, il gère son suspens et dévoile cette mystérieuse affaire à la fin du récit.

La nouvelle est bien écrite et au travers du texte, on en apprend un peu plus sur la vie qu'a pu mener Blaise Cendrars, une courte introduction efficace au cycle de ses mémoires (Bourlinguer, La Main coupée...).



Reste à savoir si Cendrars dit vrai.



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Rhum

Ce livre n'est pas un roman, mais la biographie, écrite comme un roman, de Jean Galmot. Périgourdin, parti en Guyane au début du XX° siècle, il y connaîtra la réussite professionnelle, et méritera l'estime des indigènes pour leur avoir fait profiter équitablement des fruits de leur travail. Cela ne sera pas sans se créer des ennemis, notamment en métropole, et l'on verra une machinerie se mettre en route contre lui, et contre ses intérêts. Chef d'entreprise, député, entrepreneur doué en toutes choses, il aura même été romancier! Tout cela se terminera par un procès orienté, la prison, la ruine, et enfin une mort très suspecte. Restera l'estime des Guyanais, qui honorent encore sa mémoire.

Ce court livre mérite d'être lu, car le personnage est vraiment intéressant, et parce que le style de l'auteur, entre littéraire et journalistique, inaugure presque un genre inédit.
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