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4.17/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Mort(e) le : 16/01/2017
Biographie :

Historien d’art de formation, galeriste français. D'abord conservateur au musée de l’Orangerie puis au Musée d’Art moderne. Ensuite sa principale activité aura été la défense des artistes (Marc Desgrandchamps, Wang Keping, David Lefebvre…) au sein de sa galerie, qu’il a ouverte en 1988 avec sa femme rue de l’Abbé-Grégoire dans le 6e arrondissement à Paris, tout près du Bon Marché, mais aussi au travers de quantité d’initiatives originales.
De 1996 à 2006, il est vice-président du Comité des galeries d’art. Il lance ainsi une foire, le salon Zürcher, en réponse à l’écrasante Fiac et pour permettre à d’autres galeristes, ayant le même esprit que lui, d’exposer à Paris. Il propose un espace d’art contemporain pour HEC sur le campus de Jouy-en-Josas. Il publie également de nombreux ouvrages sur Van Gogh (OLF, 1985), Georges Braque (L’Office du Livre, 1988), les Fauves (Hazan, 1995) ou sur l’art dans l’entreprise (Flammarion, 2007).
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Bernard Zurcher : Les fauves
Olivier BARROT présente "Les Fauves" de Bernard ZURCHER.

Citations et extraits (7) Ajouter une citation
Au cours de ces années qui précèdent la Première Guerre mondiale, une nouvelle génération de peintres "hausse le ton". Comme si les grands bouleversements à venir trouvaient une résonance en peinture. Des deux côtés du Rhin, les tableaux flamboient. Mais à Dresde, Munich ou Berlin, les peintres du groupe Die Brücke - Hecke, Kirchner ou Pechstein - ne réaliseront pas, avant 1907-1908, d'oeuvres comparables à celles des "fauves" - comme les a nommés le critique d'art Louis Vauxcelles, dans le supplément du Gil Blas daté du 17 octobre 1905. Cette année là, le Salon d’Automne voit naître non pas un "mouvement" - par la suite, les fauves réfuteront toujours une telle appartenance - mais déjà une avant-garde, une "formation de combat" en somme, la première que l'histoire de l'art ait inventée. Le ton d'une lettre de Dufy à Berthe Weill, qui fut la première à défendre les fauves dans sa modeste galerie, le montre assez : "Soyez convaincue, lui écrit - il, que vous avez en Matisse, Vlaminck, Derain, Friesz et quelques autres, les types de demain et de longtemps encore ; est-ce assez visible au Salon, voyons ? Comparez l'intensité de vie, de pensée que contiennent les toiles de ces gens-là, à celle de la quantité d'ennui et d'inutilité contenus dans la plupart des autres cadres. " (p.10)
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Vlaminck peint sur le motif, sans rechercher des points de vue inusités, des paysages familiers. [•••] Mais il y met une telle frénésie, une passion si forte, que les Berges de la Seine à Chatou prennent feu sous l'action conjuguée des touches frénétiques, multiformes, orientées en tous sens comme autant de flammes dévorantes. Le rouge est sa couleur préférée. Il en met partout, dans l'herbe sur les troncs d'arbre, dans le ciel et jusque dans l'eau. Vlaminck donne à la couleur tout pouvoir de transposition, sans pour autant trahir l'exactitude de la représentation. Simplement la lumière n'est plus celle du soleil, plutôt celle de Van Gogh, dont il n'aurait pas démenti le propos : "j'ai cherché à exprimer avec le rouge et le vert les terribles passions humaines." (P. 40)
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"Ce que je n'aurais pu faire dans la vie qu'en jetant une bombe - ce qui m'aurait conduit à l'échafaud - j'ai tenté de le réaliser dans la peinture en employant la couleur pure au maximum. J'ai satisfait ainsi à ma volonté de détruire de vieilles conventions, de "désobéir" afin de recréer un monde sensible, vivant et libéré".
Maurice de Vlaminck
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Je ne crée pas une femme, je fais un tableau (p.106).
H. Matisse
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Quand je mets un vert, ça ne veut pas dire de l'herbe. Quand je mets un bleu, ça ne veut pas dire du ciel. (Matisse).
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Il faut toujours avoir deux idées: l'une pour tuer l'autre.
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Il faut descendre jusqu’au chaos initial et s’y sentir chez soi.
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