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Citations de Bernard Michal (27)


Dans son premier discours , Franco annonce la suppression des élections qui, dit il, " seront remplacées par une meilleure façon d'expliquer la volonté du peuple".
Il supprime du même coup le droit de grève et déclare les syndicats hors la loi.

Tout le pouvoir est autoritaire, sans contrepoids institutionnel.L 'Eglise en bénéficie. Franco restaure son ancienne puissance : les évêques se rangent derrière lui.
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Camarades des Brigades internationales, s'écrit la Pasionaria, vous pouvez partir la tête haute. Vous êtes l'Histoire , vous êtes la légende, vous êtes l'exemple héroïque de la Démocratie, solidaire et universelle !
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La révolution sera toujours un crime et une folie tant qu'existent la loi et la justice.
Mais elle est toujours juste quand domine la tyrannie.
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Après les accords de Munich, Staline joue, sans hésiter, la carte hitlérienne.
Il quitte le masque du révolutionnaire international et se lance furieusement dans le chauvinisme.
Pour négocier plus facilement avec Berlin, il jette sur le marché la peau de la République espagnole.
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Ce n'est pas l'église qu'on incendie, le curé qu'on éventre, proclame un pretre à la radio communiste, mais les symboles de l'aliénation de notre Eglise à l'oligarchie, aux responsables de l'exploitation des hommes.
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tome 1 la capitulation :
Cependant, Napoléon III confie une soir à un député : " Je ne suis pas de votre avis, monsieur, je ne me félicite pas de la guerre. J'ai fait tout ce que je pouvais pour l'éviter. C'est une chose terrible que la guerre, même quand on est sûr de la victoire. Et on n'en est jamais sûr..."
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En vérité, je n'aperçois dans son action ni doctrine ni grand dessein qu'il poursuivrait avec continuité. Tout au plus s'attache-t-il à défendre des conceptions dépassées.
Il est, par contre, dans la politique quotidienne un tacticien d'une exceptionnelle et incontestable maîtrise. Il est, au sens courant du mot, un grand diplomate, mais plus par la variété des moyens qu'il emploie que par la grandeur de l'objectif qu'il se donne. Il dissimule ses intentions, les dévoile soudain, généralement avec éclat. Il jette le trouble dans l'esprit de ceux avec qui il négocie, usant tout à tour d'une certitude hautaine, d'une bien-veillance désabusée ou d'une grand brutalité. Il est un maître de l'équivoque et se meut avec aisance au milieu des malentendus qu'il provoque (...)
Il est enfin sans pareil pour donner de l'importance à ce qu'il fait et pour cacher derrière son assurance les fluctuations de sa pensée.

Paul-Henri Spaak; Combats inachevés.

1498 - [p. 182] tel qu'ils l'on vu ou connu
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J'aimerai toujours le temps des cerises,
C'est de ce temps-là que je garde au cœur
Une plaie ouverte.
Et Dame Fortune, en m'étant offerte,
Ne saurait jamais fermer ma douleur...
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C'est une constante que si les révolutionnaires ont le plus souvent bien du mal à donner une forme à leur idéal, les conservateurs, eux, savent parfaitement pourquoi ils se défendent.
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Chez les soldats de Versailles, comme chez leurs adversaires, une véritable hystérie va crescendo. Ils sont entrés dans Paris perplexes et circonspects, pas toujours très fiers de la mission qui leur était confiée. (...) Mais, au troisième jour de la semaine sanglante, les Parisiens de la Commune, ce sont ces hommes farouches qu'il faut affronter impitoyablement sous le feu des barricades. (...). Ce sont enfin les incendiaires du patrimoine national. Pour ces Français si attachés aux pierres de leur pays, si conscients de la valeur des choses, jeunes recrues ou officiers de carrière, ce crime-là est impardonnable. Les Parisiens eux-mêmes ne le pardonneront pas aux communards.
L'incendie de Paris demeure à tout jamais la tache qui souille leur cause.
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Il y a enfin les durs, les tenaces, les irréductibles. Ou peut-être, plus simplement, ceux qui, pendant deux mois, ont fait un rêve et préfèrent mourir plutôt que de se réveiller. Ce sont ceux-là qui se font tuer, les uns après les autres, sur les barricades.
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Livrés, au mépris de toute justice et par un odieux abus de force, à la domination de l'étranger, nous déclarons nul le pacte qui dispose de nous sans notre consentement. Vos frères d'Alsace et de Lorraine, séparés en ce moment de la famille commune, conserveront à la France, absente de leurs foyers, une affection fidèle jusqu'au jour où elle y viendra reprendre sa place.
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les hommes sont des lâches ! Ils se disent les maîtres de la création et ne sont qu'un tas d'imbéciles. Ils se plaignent de ce qu'on les oblige à se battre et ne cessent de murmurer sur leurs malheurs. Qu'ils partent et qu'ils aillent rejoindre la bande de poltrons de Versailles ! Nous défendrons la ville nous-mêmes...
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L'armée de Versailles nous arrache heure par heure un lambeau de terrain, de muraille et d'espoir. Eh bien, nous sommes convoqués ce soir pour délibérer sur une proposition de Courbet qui menace de donner sa démission si l'on ne supprime pas Dieu par décret...
Et Jules Vallès d'ajouter : "Je voterai contre la proposition. Dieu ne me gêne pas. Il n'y a que Jésus-Christ que je ne peux pas souffrir, comme toutes réputations surfaites !
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C'est ainsi que commence le mois de mai, ce ravissant mois de mai du temps des cerises, qui va voir se consommer le drame sanglant de la Commune, le sacrifice de quelques dizaines de milliers de Parisiens, héritiers d'une grande tradition de courage révolutionnaire, dans l'indifférence et la lâcheté des autres.
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La liberté partout, à la Commune et dans l'Etat, la sécurité au domicile, l'épanouissement au travail, affranchi de toutes entraves, livré à toutes ses énergies, le commerce et l'industrie reprenant leur activité, l'instruction répandant la lumière à flot en établissant l'égalité intellectuelle, source unique et seule garantie de la véritable égalité. Enfin, l'union des cœurs et des volontés.
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La Commune ne prétend froisser aucune foi religieuse, mais elle a pour devoir strict de veiller à ce que l'enfant ne puisse pas, à son tour, être violenté par des affirmations que son ignorance ne lui permet point de contrôler ni d'accepter librement.
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L'école est un terrain neutre sur lequel tous ceux qui aspirent à la science doivent se rencontrer et se donner la main. c'est surtout dans l'école qu'il est urgent d'apprendre à l'enfant que toute conception philosophique doit subir l'examen de la raison et de la science.
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Enseignement laïque, gratuit, obligatoire, tel est le programme dans lequel la Révolution doit se refermer.
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Tout ce qui n'est pas avec nous est contre nous.
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