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Citations de Banana Yoshimoto (149)


Le bonheur, c’est de mener une vie où rien ne vous oblige à prendre conscience de votre solitude.
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Banana Yoshimoto
Comment ne pas comprendre à quel point il est important, même dans les plus petites choses de la vie, de choisir par soi même ?
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Perdre un petit ami : pour la première fois de ma longue existence — qui n'était que d'une vingtaine d'années — je faisais cette expérience, et je souffrais au point d'en avoir le souffle coupé. Depuis le soir de sa mort, mon coeur avait glissé dans un autre espace, et ne pouvait revenir. Il m'était impossible de voir le monde avec mes yeux d'autrefois.
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Je voulais toujours garder présente en moi l'idée que j'allais mourir un jour. Sinon, comment avoir la sensation d'être vivante ?
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C’était une nuit de solitude tellement silencieuse qu’on aurait presque pu entendre au creux de ses oreilles la rumeur des étoiles qui se déplaçaient dans le ciel.
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Dans l’obscurité, on chemine d’un pas incertain au bord d’un précipice, avant de déboucher enfin sur une route, avec un soupir de soulagement. Exténué, on lève la tête : le clair de lune est d’une beauté qui pénètre le cœur. Cette beauté-là, je la connaissais.
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Pourquoi donc y a-t-il toujours dans les cimetières de grands arbres dont les branches touchent presque terre ? Est-ce pour consoler les disparus, ou bien grandissent-ils en aspirant l’énergie des morts ?
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Malgré la force de l'amour, combien de choses sont restées non dites ! Des choses que nous n'avions ni le cœur, ni les moyens de transmettre, pas plus que la capacité de les recevoir ou de les comprendre.
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j'ai éprouvé un profond intérêt à l'égard des mots qui, à peine exprimés, nous échappent. Outils qui renferment à la fois l'instant et l'éternité.
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J'aurais voulu m'enfuir au plus vite, pour atteindre l'endroit où les souvenirs ne seraient plus enfin de simples souvenirs. Mais j'avais beau courir et courir encore, le chemin était long, et songer à l'avenir me faisait frissonner de tristesse.
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" Ta grippe, a dit calmement Urara en baissant un peu les paupières, est en ce moment dans sa phase la plus dure. C'est sans doute même plus pénible que la mort. Mais après, les choses ne vont sans doute plus empirer. Parce que les limites de chacun ne varient pas. Peut-être que attraperas encore des tas de grippes, et que tu auras à affronter d'autres moments comme ceux-ci, mais si tu t'accroches, ce ne sera jamais plus éprouvant que cette fois. Bien sûr, on peut se décourager à l'idée que les ennuis vont de répéter, mais on eut aussi penser que ce n'est pas plus grave que ça, et alors les choses deviennent moins pénibles, non ? " Et elle m'a souri.
Les yeux ronds, je suis restée muette. Est-ce qu'elle me parlait uniquement de la grippe ? Est-ce qu'elle essayait de me dire autre chose ? ... Le bleu de l'aube et la fièvre embrumaient tout, et je ne distinguais plus clairement le rêve de la réalité. Tout en gravant ses mots dans mon cœur, je regardais vaguement sa frange qui frémissait dans la brise.

Moonlight shadow
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Qu’est-ce que c’est, la mort ?
Quelqu’un qui s’en va, qui ne vous adresse plus un mot.
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M'endormir le soir me faisait tellement peur... Ou plutôt, c'était le choc du réveil qui était terrible. Quand je m'éveillais soudain, comprenant où j'étais vraiment, je restais effrayée par les profondes ténèbres qui m'entouraient. Je faisais toujours des rêves en rapport avec Hitoshi. Dans mon sommeil léger et agité, il était là, tour à tour présent ou absent, mais je sentais bien que ce n'étaient que des rêves et qu'en réalité je ne le reverrais plus jamais. Alors, tout en rêvant, je faisais des efforts pour ne pas me réveiller. Je n’arrêtais pas de transpirer, de me tourner et de me retourner dans mon lit. Combien de fois, prise d'un cafard à donner la nausée, n'ai-je pas ouvert vaguement les yeux à l'aube, dans le froid ! Le jour blanchissait de l'autre côté des rideaux, et je me sentais projetée dans le silence d'un temps blême, au souffle étouffé. Tout était si triste, si glacé, que je regrettais de n'être plus dans un songe. Solitude de l'aube où, ne pouvant plus me rendormir, j'étais tourmentée par des réminiscences de rêves. Je me réveillais toujours à ce moment-là. J'avais fini par avoir peur de la fatigue due au manque de sommeil, de ces longues heures passées à attendre seule, au bord de la folie, les première lueurs du jour, et j'avais décidé de me mettre à courir.

Moonlight shadow
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La vie est une succession d'événements, et quoi qu'endurent ceux qu'on aime, l'entourage ne peut qu'observer en silence. Dans les faits, on est impuissant. La seule preuve d'amour qu'on puisse donner, c'est de s'inquiéter, il n'y en a pas d'autre.
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Où que je me mette, j'avais le sommeil agité, et en me laissant dériver de ma chambre vers le reste de la maison, à la recherche d'un endroit plus confortable, j'ai découvert un matin, à l'aube, que c'était près du frigidaire que je dormais le mieux.

Kitchen (Kitchen 1)
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Banana Yoshimoto
Un rêve où je pleurais. J'en gardais une impression palpable : celle d'avoir rapporté, de la rivière limpide de mon rêve, des paillettes d'or.
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Sur le pont désert, bercée par le bruit de l'eau, je faisais une pause en buvant tranquillement le thé chaud que j'avais emporté dans ma thermos. Les berges blanches s'étendaient à perte de vue, noyées dans les brumes bleutées de l'aube, qui recouvraient la ville. Debout dans l'air pur et glacé qui piquait la peau, j'avais l'impression d'être un peu plus proche de la "mort". En fait, c'était seulement dans ce paysage désolé, d'une implacable transparence, que je pouvais vraiment respirer. Masochisme ? Je ne crois pas. Car sans ces moments, je n'aurais pas trouvé en moi assez de confiance pour aborder une nouvelle journée. J'avais besoin de ce paysage, c'était presque vital.

Moonligt shadow
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Quand on est trop proche de quelqu'un, on se sent encore plus seul.
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Durant ces deux mois, une expression nouvelle était apparue sur nos visages. Celle des gens qui luttent pour ne pas penser aux personnes qu'ils ont perdues. Elle s'était formée sur nos traits à notre insu, dans les ténèbres où nous nous trouvions, submergés parfois par la solitude quand un souvenir nous revenait.
Moonlight shadow.
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Depuis le soir de sa mort, mon cœur avait glissé dans un autre espace et ne pouvait plus revenir. Il m'était impossible de voir le monde avec mes yeux d'autrefois. Ma tête, ballottée par les vagues, toujours en équilibre instable, était vide et lourde.
Moonlight Shadow
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