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Citations de Anne Waddington (40)


Il a fallu se bagarrer, mais elle a finalement gagné le droit de servir de vrais oeufs qui sortent contre toute hygiène, du cul des poules.
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Janvier a déployé son ciel bas et sale sur la montagne. Le froid saisit dès que l'on met le nez dehors et la nuit, qui tombe du lit de bonne heure, assombrit précocement les journées.
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L'ennui est un ennemi insidieux qui conduit à la reddition.
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La peur. Et la peur, elle ne le sait que trop, se nourrit de sa propre chair pour accoucher d'autant d'artefacts effrayants.
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Une pensée lambine dans un coin de son cerveau. C'est une de ces impressions pénibles qui, tout en refusant de vous lâcher, s'entête à demeurer secrète.
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Le temps, ça se prend, sinon on n'a jamais celui d'exister.
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Dans quelques années, il aura quitté ce monde et bientôt plus personne ne se souviendra de lui.
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Lucien est un amoureux du Sidobre, ce territoire granitique hérissé de forêts, au sein du Parc naturel régional du Haut-Languedoc. Chaque matin, sur la route qui mène de Brassac à Castres, avant de commencer son service, il prend le chemin des écoliers pour gagner le lac du Merle.
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De gros nuages gris se bousculent au-dessus des toits avant de sauter la montagne, poussés par le vent du nord. L'été a emporté avec lui sa lumière, abandonnant le village au clair-obscur de l'hiver.
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Son scepticisme quant à ces sites de rencontre se vérifie à chaque connexion : des pépés avant l'âge, des vieux beaux, des obsédés du cul, des angoissés à la recherche d'un bâton de vieillesse... Rien d'affriolant!
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Une grosse lune éclaire la montagne que menace d'ensevelir une marée de nuages.
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Cette falaise sans cesse écorchée est comme une fille dont il rechigne à accorder la main.
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La route déroule son ruban sous la lueur des phares. Hélène Ludmer, qui connaît chaque virage, s'abandonne à ce double niveau de conscience qui permet à la pensée de vagabonder tandis que d'autres circuits prennent la conduite en charge.
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Quel meilleur moyen de contrôler sa fin que de se l’infliger soi-même ? Elle a vu dépasser d’une armoire un de ces petits sacs meurtriers destinés aux rongeurs, mais l’agonie risque d’être logue et douloureuse. Il y aurait bien la pendaison … Encore faut-il trouver une corde … et savoir faire le nœud. Elle s’est toujours étonnée de ce que personne ne s’interroge sur la faculté de tous ces pendus à se réussir. Nul doute qu’il existe la marche à suivre sur le Net, mais aux temps d’avant, comment s’y prenait-on ? […] Hélène n’a nulle envie de suffoquer durant d’interminables minutes, ni que son corps s’agite, pris de spasmes, avant que son ventre ne se décharge. Un reliquat d’éducation judéo-chrétienne l’oblige à demeurer correcte jusqu’au bout.
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... Ils ont laissé à leur droite, la façade poussiéreuse du Capitole. Une épaisse couche de crasse masque en totalité le marbre rose des colonnes de façade. La citée entière semble barbouillée de vase, au pont que Marie-Louise apostrophe à nouveau son mai d'une voix pincée.
C'est dans cette poubelle que tu veux nos faire vivre ?!
Jean-Jacques ignore l'attaque, obnubilé par la crainte de ne pas trouver l'adresse du cousin. Il doit se rendre à l'évidence : ils sont perdus...
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Andy ouvre au premier coup de sonnette.
Violette jette un ultime coup d’œil vers sa voiturette garée de guingois sur le trottoir. Et dire que dix ans auparavant, elle roulait encore en Lamborghini ! Les vieux beaux n'ont pas l'exclusivité !
Les voitures de sport, une passion qui l'accompagnait depuis son adolescence. Un virus transmis par génétique paternelle, suivi de l'héritage d'une collection impressionnante.
Mais l'alcool avait insidieusement pris une trop large place au fil du temps et les réservoirs n'étaient pas les seuls à recevoir leur plein.
Jusqu'au jour où, grillant un feu, elle avait failli tuer le conducteur qui débouchait sur sa droite.
Récidiviste et plus d'un gramme dans le sang...
On avait saisi sa voiture avant de l'envoyer en comparution immédiate. Si elle avait, en vertu de son âge, échappé à, la prison, le juge ne lui avait pas épargné un discours cinglant: meurtrière en puissance, danger public !
Grosse amende, permis confisqué et trois ans d'obligation de soin, le tout assorti d'une sortie réglementée du territoire.
Elle n'avait pas argumenté.
C'était mérité.
Grâce au suivi psychologique, elle avait compris le pourquoi de son addiction et fait le deuil du volant.
Elle emprunte donc, de temps en temps cette ridicule trottinette qui se traîne sur les routes, occupant la place d'un vrai véhicule mais pouvant être conduite sans permis ! Une véritable aberration !
De cette histoire ancienne, elle évite de se vanter.
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* Dialogue entre la narratrice et son psychanalyste :
- Vous êtes donc allée trouver la dame ? Vous deviez être bien désespérée pour… La mort brutale de votre mari a dû être un grand choc. Partir ainsi à l’aventure n’est-ce pas fuir la douleur..,
- Par pitié, n’assaisonnez pas tout ce que je vous raconte à la sauce pathos ! Je me débrouille avec mon étal de veuve et encore une fois je ne suis pas ici pour…
- Justement, je n’ai pas encore bien compris pourquoi vous êtes ici. J’ai écouté vos histoires, Jacob, Kurt et celle de ce malheureux Saad... Où voulez-vous en venir ?
- Je croyais les psys patients.
- C’est un jeu de mots ou un lapsus ?
- Pardon ?
- Vous avez dit que les psys étaient patients…
- Vous avez de l’humour.
Dans ma tête la phrase d’une de mes amies :
Ceux-là ne sont pas toujours du bon côté de la seringue.
- Je ne voudrais pas que vous perdiez votre temps et votre argent.
- ça me regarde. Du moment que je vous paie…
- Justement... Quel est votre rapport à l’argent ?
Le voilà qui enfourche un nouveau dada !
Je le trouve soudain trop bavard.
- Je n’en manque pas, donc la question est sans pertinence.
- Très bien, alors je vous écoute.

* Autre dialogue
CHEZ LE PSY, CINQUIEME SEANCE, PREMIERE PARTIE
Il m’accueille avec un : votre sœur m’a téléphoné.
La stupeur manque m’étouffer.
- Gabrielle ?
- Elle voudrait une séance commune.
- Vous avez accepté de lui parler ! Vous n’aviez pas le droit ! Le secret médical.
- … n’exclut pas la politesse. Je lui ai simplement suggéré d’en discuter avec vous.
Mes neurones s’agitent en une danse de saint Guy. D’où Gabrielle connaît-elle l’existence de mon psy ? Cette démarche, entreprise derrière mon dos, réveille un malaise trop familier. Celui-là même qui m’envahissait lors de ses débordements pathologiques. Elle m’a affirmé avoir changé. C’était encore l’un de ses nombreux mensonges et je me sens bernée.
Ma frustration explose quand il ose avancer que ce ne serait peut-être pas une si mauvaise idée.
- Mêlez-vous de vos Affaires ! Ce n’est qu’une manipulation de plus !
- Je n’en suis pas si sûr, laisse-t-il tomber négligemment.
- Je crois que je vais chercher quelqu’un d’autre !
- Comme vous voulez.
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... il n’a pas bu sa tisane. Il n’a jamais aimé ce « pisse-mémé », que l’on s’entête à leur offrir chaque soir et que, chaque soir, il vide dans le lavabo. Bien qu’elle soit bio, il a toujours préféré un bon café et, puisqu’on le lui refuse sous prétexte que ça empêche de dormir, il résiste en silence. Cette obstination vient sans doute de lui sauver la vie.
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Le monde a basculé en quelques jours. Les amis, la famille, tous ceux sur lesquels on pouvait se reposer se sont métamorphosés en agents de mort.
Personne n’est capable d’expliquer le phénomène. Un virus inconnu ? Une punition divine ? Une conjonction stellaire ? Une influence extraterrestre ? Tout est possible, même la plus farfelue des hypothèses. Peu importe parce qu’à cette heure, rien ne compte d’autre que de sauver sa peau.
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Un matin il ne restait plus de pains au chocolat et vous m’avez fort obligeamment offert celui que vous vous réserviez.
Pauline se souvient. Il ne faut pas être sorcier pour deviner la région d’origine d’Hortense. Hormis cette façon d’utiliser « pain au chocolat » au lieu de chocolatine, son accent pointu dénote une importation parisienne, à l’instar de la majorité des pensionnaires des « Rapsodies »
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