Nationalité : Belgique
Né(e) à : New-York , 1943
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Né(e) à : New-York , 1943
Biographie :
Née à New-York en 1943, Anne Rothschild a une double nationalité belge et suisse.
Elle est poétesse, graveure, de peintre et de sculpteure.
Elle expose régulièrement en France et à l'étranger.
Elle a créé et dirigé pendant dix ans le service éducatif
du musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris.
Aujourd’hui, elle réside dans le Gard.
Née à New-York en 1943, Anne Rothschild a une double nationalité belge et suisse.
Elle est poétesse, graveure, de peintre et de sculpteure.
Elle expose régulièrement en France et à l'étranger.
Elle a créé et dirigé pendant dix ans le service éducatif
du musée d’art et d’histoire du Judaïsme à Paris.
Aujourd’hui, elle réside dans le Gard.
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Citations et extraits (6)
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L’entremêlement des roses et des ronces
L’entremêlement des roses et des ronces
une pensée de végétal
autour des fleurs de l’arbre de Judée
rose compact
le bourdonnement incessant
des bourdons noirs
le monde est en suspens
les oliviers veillent sur le jardin
goûter lécher le miel de chaque lettre
L’entremêlement des roses et des ronces
une pensée de végétal
autour des fleurs de l’arbre de Judée
rose compact
le bourdonnement incessant
des bourdons noirs
le monde est en suspens
les oliviers veillent sur le jardin
goûter lécher le miel de chaque lettre
Les arbres content leurs saisons
Les arbres content leurs saisons
boucles de l’aubier
une autre mesure du temps
pour nouer avec la vieillesse
une amitié douce et râpeuse
Ils ouvrent les bras
leurs troncs couturés d’entailles
et de combats
m’ordonnent de vivre
Les arbres content leurs saisons
boucles de l’aubier
une autre mesure du temps
pour nouer avec la vieillesse
une amitié douce et râpeuse
Ils ouvrent les bras
leurs troncs couturés d’entailles
et de combats
m’ordonnent de vivre
HORS DU TEMPS ET DU SOUVENIR…
Extrait 3
Remontant le chemin de l’origine
trois fois dans l’eau lustrale j’ai plongé
enveloppée de la mer qui dort en nous
trois fois j’ai sombré pour renaître
goûtant le lait des amants et léchant le miel des lettres
j’ai recueilli trente-neuf gouttes de rosée
Les bambous scrutent dans les marges blanches
tous les possibles de ma vie
//Voix du poète
Extrait 3
Remontant le chemin de l’origine
trois fois dans l’eau lustrale j’ai plongé
enveloppée de la mer qui dort en nous
trois fois j’ai sombré pour renaître
goûtant le lait des amants et léchant le miel des lettres
j’ai recueilli trente-neuf gouttes de rosée
Les bambous scrutent dans les marges blanches
tous les possibles de ma vie
//Voix du poète
Te souviendras-tu
Te souviendras-tu
des citronniers lointains
de l’odeur d’herbe grillée
du vent gonflé de piaillements
quand nous délaisserons le clocher
tapi au creux des garrigues
et que nous choisirons le chemin
où s’égarer ?
Te souviendras-tu
des citronniers lointains
de l’odeur d’herbe grillée
du vent gonflé de piaillements
quand nous délaisserons le clocher
tapi au creux des garrigues
et que nous choisirons le chemin
où s’égarer ?
HORS DU TEMPS ET DU SOUVENIR…
Extrait 2
Comment laver la plaie
Qu’on ensevelit sous des piles de linge
Si ce n’est par la lessive des mots et la mémoire des franges
Nœuds tressés de chiffres par où descend le souffle
La blessure la brisure la cicatrice brûlée vive
Court à travers les siècles
Comme un navire poussé par les vents du désastre
//le chœur des ancêtres
Extrait 2
Comment laver la plaie
Qu’on ensevelit sous des piles de linge
Si ce n’est par la lessive des mots et la mémoire des franges
Nœuds tressés de chiffres par où descend le souffle
La blessure la brisure la cicatrice brûlée vive
Court à travers les siècles
Comme un navire poussé par les vents du désastre
//le chœur des ancêtres
HORS DU TEMPS ET DU SOUVENIR…
Extrait 1
Hors du temps et du souvenir
dans le huis clos du velours
passaient et repassaient les gestes interdits
la lave très épaisse des choses sans nom
ravivant la terreur du monarque
et ses éclats de rubis
enfouis dans le ventre
un géant aux pieds d’argile
un épouvantail aux mains de paille
…
//Voix du poète
Extrait 1
Hors du temps et du souvenir
dans le huis clos du velours
passaient et repassaient les gestes interdits
la lave très épaisse des choses sans nom
ravivant la terreur du monarque
et ses éclats de rubis
enfouis dans le ventre
un géant aux pieds d’argile
un épouvantail aux mains de paille
…
//Voix du poète
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