Citations de Anne Frank (660)
Nous sommes des juifs enchaînés, enchaînés en un seul lieu, sans droit et avec des milliers d'obligations. Nous juifs, nous ne devons pas écouter notre coeur, nous devons être courageux et forts, nous devons subir tous les désagréments sans rien dire, nous devons faire notre possible et garder confiance en Dieu. Un jour, cette horrible guerre se terminera enfin, un jour nous pourrons être des êtres humains et pas seulement des juifs.
Pour le reste, je t'épargne nos conversations, je suis très clame et ne me soucie pas de toutes cette agitation. j'en suis arrivée au point où cela m'est à peu près égal de mourir ou de rester en vie. Le monde continuera de tourner sans moi et, de toute façon, je ne peux rien contre les évènements actuels. je laisse les choses se faire et passe mon temps à étudier et à espérer que tout finira bien.
Il s'agit de travailler pour ne pas rester ignorante, pour avancer, pour devenir journaliste, car c'est ça que je veux. Je suis sûre de pouvoir écrire, d'en être capable ; quelques-unes de mes nouvelles, ça peut aller, mes descriptions de l'Annexe ne manquent pas d'humour, il y a des passages éloquents dans mon Journal, mais... savoir si j'ai du talent.
On peut avoir son opinion, aussi jeune que l'on soit : personne ne peut vous l'enlever.
Il se peut que ce soit la nostalgie du grand air, après en avoir été privée depuis si longtemps , mais je raffole plus que jamais de la nature.Je me souviens encore très bien qu'autrefois je n'ai jamais été autant fascinée par un ciel bleu éclatant, des oiseaux piailleurs, le clair de lune, les plantes et les fleurs.Ici, j'ai changé.
Quand tu es seul et malheureux ou que tu as du chagrin essaie toi aussi de monter dans les combles par un aussi beau temps et de regarder au dehors. Pas de regarder les maisons , les toits mais le ciel. Tant que tu pourras contempler le ciel sans crainte, tu sauras que tu es pur intérieurement et que malgré les ennuis tu retrouveras le bonheur.
Mais cela ne me suffit pas, le respect de la femme, voilà ce qu'on attend encore! De manière générale, dans toutes les parties du globe, l'homme suscite l'admiration; pourquoi la femme n'a t-elle pas le droit de bénéficier, en priorité, d'une partie de cette admiration ?
Ces jours-là, l'atmosphère dans la maison est oppressante, somnolente et pesante. Dehors, on n'entend pas un seul chant d'oiseau, un silence mortel, angoissant, s'abat sur tout et son poids s'accroche à moi comme pour m'entraîner dans les profondeurs d'un monde souterrain.
Je trouve que dans n'importe quel chagrin, il subsiste quelque chose de beau, si on le regarde, on est frappé par la présence d'une joie de plus en plus forte et l'on retrouve soi-même son équilibre. Et qui est heureux rendra heureux les autres, qui a courage et confiance ne se laissera jamais sombrer dans la détresse.
Tant que tu pourras contempler le ciel sans crainte, tu sauras que tu es pur intérieurement et que malgré les ennuis tu retrouveras le bonheur.
Sors, va dans les champs, dans la nature et au soleil, sors et essaie de retrouver le bonheur en toi; pense à toute la beauté qui croît en toi et autour de toi et sois heureuse!
Les juifs, aussi bien que les chrétiens et la terre entière, attendent, et beaucoup n'attendent que la mort.
Les gens libres ne pourraient jamais concevoir ce que les livres représentent pour les gens cachés. Des livres, encore des livres, et la radio - c'est toute notre distraction.
Nous attendons toujours le samedi, le jour des livres, avec impatience, comme des petits enfants qui vont avoir un cadeau. Les autres gens ne pas tout ce que les livres représentent quand on est enfermé. La lecture, l'étude et la radio, voilà nos seules distractions.
Je veux être utile ou agréable aux gens qui vivent autour de moi et qui ne me connaissent pourtant pas, je veux continuer à vivre, même après ma mort ! Et c'est pourquoi je suis reconnaissante à Dieu de m'avoir donné à la naissance une possibilité de me développer et d'écrire, et donc d'exprimer tout ce qu'il y a en moi !
Aussi longtemps que ceci existera et c'est sans doute pour toujours, je sais que dans n'importe quelles circonstances il y aura aussi une consolation pour chaque chagrin. Et je crois fermement qu'au milieu de toute la détresse, la nature peut effacer bien des tourments.
Le courage et la joie sont deux facteurs vitaux.
C'est dur, mais bon c'est l'histoire de cette petite fille et je voulais savoir, s'il pouvait s'en sortir.
Le papier a plus de patience que les gens.
Je pourrais continuer pendant des heures à parler de la misère amenée par la guerre, mais cela me décourage de plus en plus. Il ne nous reste qu'à tenir, et à attendre la fin de ces malheurs. Juifs aussi bien que chrétiens attendent, le monde entier attend, et beaucoup attendent la mort.