Citations de Ann Rule (179)
Les immigrants calabrais étaient parfois méprisés par les autres Italiens venus en Amérique, qui levaient les sourcils en signe de dédain, lorsqu'ils entendaient mentionner quiconque de cette origine.
La peur naît souvent de la sensation diffuse que, soudain, un élément familier ne peut plus être tenu pour acquis. Une ombre se profile là où, un instant plus tôt, tout semblait clair ; un froid perçant glace subitement l'atmosphère chaude et douillette ; ce qui paraissait jadis inébranlable devient tout à coup incertain.
Ils ne désiraient qu'une chose : avoir de ses nouvelles. Car il n'existe d'angoisse plus terrible pour un être humain que de rester dans l'ignorance.
À quoi il ressemblait ? À monsieur tout le monde. Ni grand, ni petit. Ni gros, ni mince. Un type banal, quoi.
L'affaire se corse. D'autres services de police vont être impliqués dans les investigations; d'autres témoignages; d'autres éléments vont peut être apporter un éclairage nouveau sur la mort de Jennifer Corbin. Head l'espère, tout du moins, car en quatorze ans il a pu se passer beaucoup de choses. Les témoins ont pu déménager, mourir, et dans tous les cas l'être humain a tendance à oublier même les événements les plus traumatisants.
dans un couple, les problèmes ne sont jamais unilatéraux… »
Évidemment, le rapport de force était inégal : on aurait dit un papillon frappant un bœuf.
Quant aux aptitudes sexuelles de Chris, celui-ci buvait comme du petit-lait toutes les flatteries qu’elle déversait dans son oreille.
Chris et Dave étaient unis comme les doigts de la main au sein de cette communauté unique
Elle et moi, on n’avait aucun atome crochu.
Ils louèrent une grande maison de bois sur la plage, où ils amenaient des amies et pouvaient jouer de la musique toute la nuit. Bref, ils menaient la vie de célibataires dont rêve la moitié de la population masculine.
Ils n’étaient pas faits l’un pour l’autre. Sharon Leighty voulait se marier, avoir des enfants ; lui n’était pas prêt. Il se montrait bien trop indépendant, trop jaloux de sa solitude.
Après cinquante ans de mariage et quoique plusieurs fois grand-mère, Jeanne restait fraîche et mince : son visage ne trahissait pas les drames qui marquèrent sa vie, mais il émanait d’elle une espèce de fragilité, d’inquiétude permanente. L’horreur avait frappé les siens, et rien ne lui permettait plus d’avoir confiance en l’avenir.
nager avec les dauphins dans une piscine d’un parc d’attractions. Avec ses longs cheveux flottant derrière elle et son minuscule Bikini, elle ressemblait à une sirène pourvue de très jolies jambes.
préférant son existence hawaiienne, la végétation luxuriante, les fleurs parfumées, l’air caressant des Tropiques et surtout l’océan, l’océan et ses vagues en perpétuel mouvement…
La nouvelle de la mort de Chris fit l’effet d’un coup de tonnerre dans un ciel sans nuage.
C’était bien ce qu’il craignait. Du sang séché. L’homme s’était-il blessé en tombant et recouché parce qu’il avait froid ? Avait-il été assommé ? Frappé ? Était-il ivre mort ? Les hypothèses se bousculaient dans l’esprit du policier.
Le dormeur devait avoir le sommeil bien lourd pour ne pas s’être réveillé avec toute cette lumière
C’était dingue, hallucinant, rageant ! Pour les enquêteurs qui essayaient de mettre la main sur cet homme, c’était comme travailler dans un labyrinthe, où chaque nouvelle piste qu’ils suivaient se révélait très vite sans issue. Les victimes n’avaient pas l’air d’avoir été vraiment choisies au hasard ; cela était intrigant.