AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Anaïs Nin (535)


Je sens que la folie n'est qu'une solitude.
On deviens fou parce qu'on voit des choses que les autres ne voient pas.
Commenter  J’apprécie          60
Il ne ressemblait à personne, ni à rien de ce qu'elle avait vécu jusqu'ici. Elle avait l'impression d'échapper avec lui à l'obsédante répétition des inévitables clichés.
Commenter  J’apprécie          60
Puis il l'a déshabilla tout doucement, retirant ses bas avec délicatesse : dans ses puissantes mains bronzées, on aurait dit de la gaze, invisible. Il s'arrêta pour contempler ses jarretelles. Il embrassa ses pieds. Il lui sourit. Son visage rayonnait d'une étrange pureté, d'une joie innocente : il la déshabillait comme si elle avait été la première femme qu'il touchait.
Commenter  J’apprécie          61
Anaïs Nin
L’amour ne meurt jamais de mort naturelle, il meurt parce que nous ne savons pas revenir à sa source.
Commenter  J’apprécie          60
Quelle erreur pour une femme d'attendre que l'homme construise le monde qu'elle veut, au lieu de le créer elle-même.
Commenter  J’apprécie          60
Anaïs Nin
Je donne à chaque être humain son dû. Je néglige classe sociale et richesse. C'est à l'esprit, aux qualités humaines que je suis sensible, et aux besoins, pour autant que je puisse les satisfaire. Si nous faisions tous ensemble ce que je fais de mon côté, il n'y aura ni guerre ni pauvreté. Je me suis considérée personnellement responsable du sort de chaque être humain qui est venu à moi.
Commenter  J’apprécie          60
Anaïs Nin
Ne cherchez pas le pourquoi - en amour il n’y a pas de parce que, aucune raison, aucune explication, aucune solution.
Commenter  J’apprécie          60
We don't see things as they are, we see things as we are.
Commenter  J’apprécie          60
Je sais que tu as une nature de caméléon; mais je connais aussi le noyau immuable qui est en toi. C'est lui que je veux. Ne danse pas autour de moi avec la poudre d'or et des lampions.
Commenter  J’apprécie          60
Pas de remords ni de vengeance, pas de chagrin ni de culpabilité. Seulement vivre, sans rien pour te sauvegarder de l'abîme si ce n'est un fol espoir, une joie à laquelle tu as goûté et que tu peux retrouver à volonté.
Commenter  J’apprécie          60
[juin 1946]
Lorsque je rencontre de la difficulté à écrire, cela veut seulement dire que, tel le sourcier du temps jadis, je n'ai pas encore découvert la source. (Stock, 1975, p.188)
Commenter  J’apprécie          60
[Novembre 1945]

Il y a un paradoxe dans la vie rêvée. Je rêve d'une péniche, je la trouve,
je vis le rêve ainsi que je l'avais souhaité. Mais parfois la vie rêvée, si elle ne
s'accomplit pas dans la réalité, devient un piège tragique. Est-il vrai que
nous choisissons nos personnages, nos amis, selon les schémas inconscients que nous souhaitons prouver ?
Il est impossible de se faire comprendre du père, de l'Eglise, des banques, des
gouvernements, des chefs. Don Quichotte et les moulins à vent ? Je ne
pense pas que je m'attaque à des ennemis impossibles. Wilson est l'ennemi de ce que je représente, écris, cherche, aime. Il est investi d'une autorité sur les écrivains que nul ne conteste. C'est un dictateur là-haut sur son trône du -New Yorker-
(Stock, 1975, p. 123)
Commenter  J’apprécie          60
"Mais la poésie est en cause, elle aussi. Elle nous donne la force et la confiance indispensables pour combattre, pour endurer. Ne pensez-vous pas que vos poèmes donnaient aux ouvriers autant de volonté de vivre que des slogans politiques ?
" Il faut bien que quelqu'un, ajoutai-je, fournisse l'oxygène pour contrebalancer les horreurs créées, inventées par les politiciens pour leur propre glorification (...)" (p. 21, Stock, 1975)
Commenter  J’apprécie          60
Mon seul plaisir, ce mois-ci, a été ce qu'Henry a écrit dans Capricorne. Extrêmes de sensualité et de lyrisme, spiritualité et le démon. Après qu'il eut écrit les pages sur l'étoile noire, nous parlâmes tristement parce que dans l'Antiquité toute littérature était symbolique, et tout le monde comprenait le symbole, mais aujourd'hui nous ne pouvons pas écrire en terme de symbole ou de myhes.
Commenter  J’apprécie          60
Anaïs Nin
Nous ne voyons jamais les choses telles qu’elles sont, nous les voyons telles que nous sommes.
Commenter  J’apprécie          60
C'est là le danger, [la littérature] vous prépare à vivre, et en même temps elle vous prépare des déceptions parce qu'elle vous donne une idée trop intense de la vie, laisse de côté les temps morts et ennuyeux.

La littérature est une exagération, une dramatisation, et ceux qui s'en nourrissent (comme moi) courent le grand danger d'essayer de suivre un rythme impossible.
Commenter  J’apprécie          61
Nous sommes allongés l'un contre l'autre. Henry dit que je suis enroulée autour de lui, comme un chat. J'embrasse sa gorge, j'aperçois sa gorge comme sa chemise ouverte, je ne peux plus parler tant le désir me trouble. Je lui murmure à l'oreille d'une voix enrouée : " Je t'aime ", trois fois, sur un ton si étrange qu'il en est effrayé. " Je t'aime tant que je voudrais même t'offrir des femmes ! "
Commenter  J’apprécie          60
Une seule chose : méfiez-vous un peu de votre hypersexualité ! Vous me faites penser à Casanova, sauf que Casanova, entre deux scènes érotiques, est ennuyeux, alors que vous, vous devenez profond en dehors de l'érotisme, et même grâce à lui. Je m'étonne de la délicatesse avec laquelle vous faites des distinctions entre les femmes. Il y a un merveilleux paragraphe à ce sujet. Parmi cent femmes, vous en choisirez cinq. Plus que Don Juan n'a jamais fait. Mais je dirais qu'environ cinquante pour cent de ces femmes sont la cause de cette littérature embryonnaire. Cependant j'admire cette hypersexualité que Blanche vous lançait comme une insulte, parce qu'elle correspond parfaitement à la grandeur de votre esprit, à vos pensées démesurées, à votre style torrentiel (oh ! ce passage magnifique où vous décrivez la soudaine éloquence de Moloch), vos romans volcaniques et vos lettres auxquelles il est impossible de répondre !

[Anaïs. Louveciennes. Le 12 février 1932]
Commenter  J’apprécie          60
Il n'y a que toi mon journal, qui saches que c'est ici que je montre mes craintes, mes faiblesses, mes récriminations, mes désillusions. Je sens que je ne peux être faible extérieurement, parce que d'autres s'en remettent à moi. Je pose ici ma tête et je pleure. Henry m'a demandé de l'assister dans son travail. Rango me demande de participer à des révolutions politiques. Je vis à une époque de dissolution et de désintégration. L'art lui-même, aujourd'hui, n'est pas considéré comme une vocation, une profession, une religion, mais comme une névrose, une maladie, une « fuite ». J'ai appelé ce journal « à la dérive ». Je crois que, moi aussi, j'allais me dissoudre. Mais mon journal, semble-t-il, me garde entière. Je me dissous que pour un peu de temps, mais je finis par recouver mon intégrité.

724 - [p. 166]
Commenter  J’apprécie          60
Un visage d'une blancheur saisissante disparaissant dans l'obscurité du jardin. Elle pose pour moi en s'éloignant. J'ai envie de sortir en courant pour embrasser sa fantastique beauté, pour l'embrasser et pour lui dire : « Vous portez en vous un reflet de moi-même, une partie de moi-même. Je vous ai rêvée, j'ai souhaité votre existence. Vous ferez toujours partie de ma vie. Si je vous aime, c'est parce que nous avons dû partager un certain temps les mêmes fantasmes, la même folie, la même scène. »
Commenter  J’apprécie          60



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anaïs Nin (1839)Voir plus


{* *}