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Citations de Anaïs Nin (535)


L'ennemi de l'amour n'est jamais à l'extérieur, ce n'est pas tel homme ou telle femme, c'est ce qui nous manque intérieurement.
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Anaïs Nin
Je choisis, avec l’instinct le plus profond, un homme qui contraint ma force, qui a d’énormes exigences envers moi, qui ne doute ni de mon courage ni de ma solidité, qui ne me croit pas naïve ou innocente, qui a le courage de me traiter comme une femme.
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Anaïs Nin
Quand on connaît un être à travers son oeuvre, on a l'impression qu'il vivra éternellement.
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Lui n’avait jamais vu son corps si abandonné, habité seulement du désir d’être pris et comblé. Elle s’épanouit sous ses caresses – l’adolescente avait disparu, la femme naissait.
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Anaïs Nin
Seul le battement à l'unisson du sexe et du cœur peut créer l'extase.
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[Novembre 1946]

Cinq heures, c'est l'heure de ma dépression. parce que la journée active est terminée durant laquelle je mets au pas et conquiers mes désillusions ou mes déceptions. Mais cinq heures, c'est l'heure fatidique, la fin du travail, le commencement de la prise de conscience, alors que les autobus sont tellement bondés que l'on ne peut monter, que tout le monde se dirige vers un but, que les amants se sont choisis. C'est alors, au coin de la rue, incapable de rentrer chez moi, que je sens cette vague d'angoisse qui m'étouffe, je suis échouée, déracinée, seule. (Stock, 1975, p.203)
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A ton retour, je vais te donner une vraie fête de l'amour littéraire - ce qui veut dire baiser et parler et parler et encore baiser - et une bouteille d'Anjou entretemps, ou un vermouth-cassis. Anaïs, je vais littéralement t'écarteler. Que Dieu me pardonne si jamais cette lettre est ouverte par erreur. Je n'y peux rien. Je t'aime. Je te veux. Tu es mon pain et mon vin, tu fais fonctionner cette foutue machine, pour ainsi dire. Être sur toi est une chose, mais me rapprocher de toi en est une autre. Je me sens proche de toi, je ne forme qu'un avec toi, tu es à moi, que cela soit admis ou pas. Chaque jour d'attente est pour moi une torture. Je les compte lentement, douloureusement. ... Je veux te voir à Louveciennes, te voir dans la lumière dorée de la fenêtre, dans ta robe verte comme le Nil, avec ton visage si pâle, d'une pâleur glacée comme le soir du concert. Laisse tes cheveux lâchés, expose-les au soleil - qu'ils reprennent leur couleur. Je t'aime comme tu es, j'aime tes reins, leur pâleur dorée, la courbe de tes fesses, la chaleur de ton sexe, ton jus. Anaïs, je t'aime tellement, tellement ! J'en deviens muet. Je suis même assez fou pour croire que tu pourrais faire irruption ici, de la manière la plus inattendue. Je suis là, entrain de t'écrire, avec une érection magnifique. Je sens tes lèvres se refermer sur moi et ta jambe me serrer très fort, je te revois dans la cuisine soulevant ta robe et t'asseyant sur moi, et la chaise qui se met à se promener sur le carrelage en faisant boum, boum, boum !"
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Anaïs Nin
Dans la campagne le roseau
se courbait sous le poids du vent.
Les cloches avaient perdu leurs sons,
elles pleuraient.
Et la mère craintive sur son cœur
presse son bébé
Ô mon cœur pourquoi si triste ?
Une dernière plainte et les ruines
s'écroulent.
Pas un être ne vivait.
La terre était caillée de sang
Ô mon cœur pourquoi si triste ?

Extrait d'un poème écrit en 1915, pendant la Première Guerre mondiale, alors qu'elle avait douze ans.
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A l'époque où nous écrivions tous des histoires érotiques pour un dollar la page, je m'aperçus que, pendant des siècles, nous n'avions eu qu'un seul modèle pour ce genre littéraire - celui des hommes. J'étais déjà consciente que les conceptions masculines et féminines de l'expérience sexuelle étaient différentes. Je savais qu'un large fossé séparait la crudité des propos d'Henry Miller de mes ambiguïtés - sa vision rabelaisienne et humoristique du sexe et mes descriptions poétiques des rapports sexuels dont je parlais dans les fragments non publiés du Journal.
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Je vous en prie, Henry, comprenez que je suis en pleine révolte contre mon propre esprit, que, lorsque je vis, je suis mes impulsions, mes émotions, je vis en incandescence.
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Anaïs Nin
Anaïs Nin, Journal
A la racine du mensonge se trouve l’image idéalisée que nous avons de nous-mêmes et que nous souhaitons imposer à autrui.
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L'âme est peut-être le héros de ce livre, mais c'est une odyssée qui va du monde intérieur au monde extérieur, et c'est Henry qui dissipe les brumes de la timidité, de la solitude, qui m'emmène dans la rue et me fait rester dans un café - jusqu'à l'aube.
Avant lui je croyais que l'art était le paradis, et non la vie humaine, je croyais que la douleur ne pouvait devenir abstraite que dans l'art.
C'était une manière virile de maîtriser la douleur que de mettre entre soi et la vie humaine l'art et l'espace et le temps et l'histoire et la philosophie.
L'art était le remède contre la folie, ce qui soulageait des souffrances et des terreurs de la vie.
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La pluie crépitait sur le toit de la péniche. A cinq heures de l'après-midi, l'air de Paris semble imprégné d'érotisme. Est-ce l'heure à laquelle les amants se retrouvent, le cinq-à-sept des romans français? Jamais la nuit, semble-t-il car toutes les femmes sont mariées et ne sont libres qu'à l'"heure du thé", le grand alibi. A cinq heures, je sentais en moi des frissons de sensualité que je partageais avec Paris. Dès que la lumière déclinait, j'avais l'impression que toutes les femmes couraient retrouver leur amant, que tous les hommes couraient vers leur maîtresse.
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Anaïs Nin
Nous ne voyons jamais les choses telles qu'elles sont, nous les voyons telles que nous sommes.
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[Décembre 1945]

Lui, l'esseulé, s'est confié à une femme pour la première fois, et nous commençons le voyage de notre amitié comme des enfants mal aimés qui se sont élevés eux-mêmes, rendus ainsi plus forts et plus faibles à la fois. ( Stock, 1975, p; 141)
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Au fond de moi-même je sens que je comprends ceux qui se révoltent contre l'esclavage du travail, mais j'ai vu aussi ceux qui se révoltaient contre le système se causer un tort irréparable.
Je regarde Rango qui est fier de son travail. La culpabilité qui accompagne souvent ceux qui ne travaillent pas, qui ne créent rien, peut être plus terrible et destructrice que la discipline et le sacrifice du travail et de la création. (Stock, 1975, p. 14)
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L'avenir doit être un fruit et non un miracle. On ne peut pas se contenter de fermer les yeux et de plonger la main dans une pochette-surprise. Celui qui le fait peut en retirer une vétille - ou un diamant. Et, dans un cas comme dans l'autre, il ne retiendra que ce qui lui appartient vraiment, ce qui lui convient.

Lettre de Henry à Anais - 8 décembre 1934
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Anaïs Nin
Si l'on change intérieurement, on ne doit pas continuer à vivre avec les mêmes objets.
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Nos conversations sont merveilleuses, du théâtre à deux, non des duels, mais de fulgurantes illuminations de chacun. Je peux servir de déclencheur à certaines de ses pensées encore imprécises. Il élargit ma propre pensée. Je le fais prendre feu. Il me change en eau. Il y a un mouvement constant entre nous. Et il s'accroche. Il me tient en main comme une proie.
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Anaïs Nin
L'érotisme est une base de la connaissance de soi aussi indispensable que la poésie.
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