Tu te caches derrière cette attitude de bad boy pour éviter de t’attacher à quelqu’un. Tu as trop peur d’être qui tu es, peur que les gens ne découvrent que tu n’es pas si méchant que ça au fond.
Tristan m'assène-t-il, cette fille ne vas pas te tuer parce qu'elle t'aime. Et lui avouer tes sentiments pour elle ne vas pas te tuer non plus. Par contre, l'amour peut finir par mourrir si tu ne te bouges pas le cul.
- Ce n’était pas le jour, je réponds en tentant de dissimuler au mieux ma colère dans le son de ma voix.
Je n’ai même pas besoin de la regarder pour savoir que mon ton était trop dur et que mon excuse ne la satisfait pas. Je ne sens plus sa peau sur mon bras. Et, bizarrement, j’éprouve déjà un manque.
- Je comprends. Le premier jour des règles est toujours insupportable, déclara-t-elle en me tapotant le genou.
Le truc sympa quand on habite dans une ville qui n’est ni perdue dans la campagne ni aussi étendue que Toulouse, la grande ville la plus proche d’ici, c’est que les gens ne s’occupent pas des uns et des autres.
La brune se lève soudain et improvise un petit pas de danse ridicule avant de se retourner vers son amie et de repartir dans un fou rire. D’un mouvement de la main, elle dégage les cheveux qui lui tombent sur le visage. Je reconnais tout de suite Annabeth. Je sens que cette fille est plus surprenante qu’elle n’en a l’air au premier abord. A la voir en cours comme tout à l’heure, je n’aurais jamais parié un sou qu’elle pourrait se mettre à chanter au beau milieu de la cour du lycée.
Je repère sa main posée sur sa feuille de classeur. Lentement, j'approche la mienne de son poignet et, au moment où je sens qu'elle va m'échapper, je le retiens. [...] Avec mon autre main, je débouche son stylo pour écrire mon numéro de téléphone sur sa paume. [...]
- Appelle-moi, je lui lance.
Les faibles, ceux qui ne tiennent pas l’alcool, filles ou garçons, ont déjà vomi au moins une fois. Et le meilleur pour la fin, grâce à l’alcool ou à l’effet de groupe, les filles viennent nous aborder sans crainte.
- Ce n'est pas le bon jour, je réponds en tentant de dissimuler au mieux ma colère dans le son de ma voix.
[...]
- Je comprends. Le premier jour des règles est toujours insupportable, déclare-t-elle en me tapotant le genou.
Cette fille ne va pas te tuer parce qu'elle t'aime. Et lui avouer tes sentiments pour elle ne va pas te tuer non plus. Par contre, l'amour peut finir par mourir si tu ne te bouges pas le cul.
J'ai toujours eu besoin d'entendre que mon père était fier de moi. J'ai attendu ce moment pendant des années. Puis, un jour, je me suis dit que ça ne servait à rien.