Troisième tome du cycle ottoman de Djinn. De l'action. Le rythme s'accélère, les personnages se dévoilent (...., mais si, c'est volontaire), et on avance bien dans l'histoire.
De mon point de vue, ce n'est pas mièvre, ni gnangnan, ça se lit et ça se regarde correctement, rien de choquant dans ces histoires, c'est juste dépaysant comme on l'aime.
Je verrai si je pondère mon jugement avec le dénouement de ce cycle dans le quatrième et dernier volume.
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Je suis tombée un peu par hasard sur cette bande dessinée, surtout interpellée par le titre et je dois dire que j'ai plutôt été séduite.
La préface nous annonce la couleur, le corps sert, à séduire, à trahir, à mourir, quoi qu'il arrive, le corps est présent dans tout évènement.
Nous alternons entre aujourd'hui et 1912, avant le premier terrible conflit qui va bouleverser le monde, les turques qui semblent être en déroute avec beaucoup de pays, vont tenter de séduire les britanniques, et quoi de mieux que d'inviter un couple de diplomates dans un harem ?
Commence un jeu de séduction, qui va vite prendre des allures de trahison et tout cela conduit par Jade, la favorite du sultan.
De nos jours, Kim, la petite fille de Jade, décide de se rendre en Turquie, pour en apprendre un peu plus sur la vie de sa grand-mère, mais si le sexe était si présent pendant la période la plus faste de sa grand-mère, pourquoi en serait-il autrement aujourd'hui pour Jade ?
J'ai beaucoup aimé cette bande dessinée et je me suis donc empressée de lire le tome 2, le tome 1 se terminant par un étrange mystère.
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J'ai passé un agréable moment à la recherche de la licorne. Il faut dire que j'aime bien le dessin de Miralles que j'ai pu apprécier sur une série comme Djinn. Cependant, je trouve que le nez qu'elle fait aux différents personnages est à peine visible. C'est dommage car il y a une réelle maîtrise sur les formes. Que dire des paysages des contrées traversées par l'expédition ? Ils sont tout simplement à couper le souffle !
Il y a de tout dans cette aventure humaine aux frontières de l'impossible : une dose d'humour, de l'exotisme et une pincée d'aventure. Plus encore, elle nous apprend beaucoup de choses sur l'époque des premiers conquistadors, sur la rivalité entre le Portugal et l'Espagne qui se partageait le monde à l'époque de leur apogée. Il est intéressant également de voir comment évoluaient les Maures ainsi que les tribus africaines.
J'ai dernièrement lu une histoire qui racontait l'épopée d'un aventurier étant le premier européen à avoir atteint la ville de Tombouctou au XIXème siècle. Ici, on apprend que 4 siècles plus tôt, les blancs avaient déjà fait leur apparition dans cette cité mythique aux portes du désert.
C'est réellement une fresque historique poignante comme on en fait si peu. A découvrir et à acquérir dans sa version intégrale.
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La beauté de ces femmes de harem dans la Turquie du début du 20ème siècle; Constantinople, ville magnifique, ayant pour cadre cette histoire. On est très vite happé par une histoire dans une ambiance magique et captivante. Cela nous permet également de découvrir une Istanbul ensorcelante au coeur d'une sensualité orientale.
J’aime bien le scénariste Dufaux que je considère comme l’un des meilleurs car très bien documenté. Il y a le souci du réalisme. Les personnages sont sans concession avec certes un bon brin de libertinage. Un bémol cependant: Dufaux signe à chaque fois la préface de son album et en révèle parfois un peu trop sur l'histoire.
La lecture demeure un peu délicate car il y a l'histoire de deux femmes à des époques différentes qui se superpose. Kim Nelson part sur les traces de sa grand-mère Jade qu'elle n'a pas connue. Le destin de ces deux femmes d'exception va nous tenir en haleine. Un lien spécial semble les lier.
Du très beau dessin également qui suscite l’admiration tant les corps sont parfaitement maîtrisés. Rien de racoleur sauf pour âme charitable préférant baigner dans le manga féminin avec ses petites minettes pré-pubaires! Ici, que de la grâce et du charme pour peu qu'on aime l'exotisme! :8 Bref, on ne tombe jamais dans la vulgarité.
Le second cycle se déroule dans une Afrique dangereuse et torride. C’est tout un autre univers qui est exploré pour la plus grande joie des lecteurs même si cela paraissait déroutant au premier abord. Cette Afrique est inquiétante avec ses sorciers et cette magie noire. Cependant, cette Afrique est également magnifique avec sa beauté sauvage.
Le troisième cycle va nous emmener dans les Indes totalement envoutantes et sensuelles où notre Djinn devra faire l'éducation sexuelle de la future épouse d'un Maharadjah afin de le contrôler à des fins purement politiques sur fond de colonisation anglicane. Chronologiquement, l'action se passe après le premier cycle mais avant le second. Cela m'a un peu perturbé car nous retrouvons des personnages dont on connaît par avance leur sort funeste. Le dessin est toujours aussi soigné avec une mise en couleur tout à fait délicieuse pour les yeux.
Djinn s'est enfin terminé avec le tome 13 près de 15 ans après le début de l'aventure. On fait un retour sur Kim Nelson. C'est le dernier tome du cycle indien mais qui fait le lien avec le cycle africain. On va avoir droit à un final assez digne de cette saga. On est surtout marqué par une certaine nostalgie de quitter cet univers et ces personnages féminins hors normes. On entendra encore sonner longtemps les fameuses clochettes du désir !
Une collection véritablement envoûtante avec un superbe graphisme fin et élégant et un scénario relevant du grand art !
Note Dessin : 4.25/5 – Note Scénario : 4.25/5 – Note Globale : 4.25/5
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Cette fois on y est, au cœur de l'intrigue, des complots, de l'histoire et de l'amour. Pas uniquement du sexe non, de l'amour ! Et on en apprend bien plus sur l'histoire de Jade et sa traîtrise.
Si Kim reste encore floue (car habitée la plupart du temps par le souvenir de sa grand mère) en comparaison à Jade, ce tome permet de l'apprécier un peu plus.
J'attends de découvrir la suite de leurs aventures avec impatience. D'autant que le fin m'a laissée sur ma faim !
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L'aventure continue au sein des deux époques qui se répondent. On retrouve Kim et Malek, sans en apprendre beaucoup plus sur les motivations initiales de l'un et de l'autre. L'érotisme plus suggestif de ce tome prend le pas mais ne permet pas d'oublier le sexisme ambiant. Malgré l'intrigue qui tourne autour de Jade, favorite du sultan, en pleine possession de sa sexualité et du pouvoir qu'elle exerce grâce à elle sur les hommes comme les femmes, le style rebelle et femme fatale de cette héroïne semble un leurre. Pourtant, ce qu'on espère pour Jade, comme pour Kim, c'est qu'elles prennent l'ascendant et fassent tourner en bourrique tous ceux qui pensent les tenir en leur pouvoir, les asservir et parfois les humilier.
Le rythme reste un peu trop rapide, les dialogues peu fournis, le dessin (magnifique, chaud et détaillé) possède une place prépondérante. Mais parfois on aimerait avoir plus d'informations à lire qu'à observer car la psychologie des personnages s'en trouve appauvrie.
Cependant, pour les qualités citées et parce que je voudrais maintenant savoir de quoi il retourne, je compte lire tous les tomes.
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Retour dans le passé de Jade, et du couple Anglais pour ce premier album qui ouvre un nouveau cycle aux Indes. Jade est choisie par la mère du Maharadjah, convaincue que les femmes qui savent user de leurs charmes ont tout pouvoir sur les hommes, afin de faire l'"éducation" de sa belle-fille. Un album rempli de sensualité dont le titre donne le ton.
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Nous voici reparti pour un nouveau cycle, qui nous emmène en Afrique à travers la colonisation. Nous retrouvons Jade et le couple d'Anglais, qui trouvent ainsi leur équilibre dans cet association sensuelle. Cependant, on sent bien que le point de rupture est proche car Jade reste une femme indépendante qui n'a besoin de personne contrairement à Miranda Nelson qui est dévouée corps et âme au Djinn. On découvre une Afrique sauvage, qui semble plaire à Jade.
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le tome mêle de nouveau les histoires de Jade et de Kim, ce que je trouve plus approprié. Jade reprend sa vie en main, Kim poursuit sa quête toujours très déterminée. la fin est une révélation qui crée un suspens... en même temps, le lecteur sait que le trésor n'est pas au bout du tome suivant car un nouveau cycle va commencer, mais bon, je lirai le tome suivant, parce que je veux savoir comment ça va finir... peu habituée aux BD, je trouve que l'histoire est "saucissonnée" et avance vraiment par à coups, ce qui met ma patience à rude épreuve; cependant j'apprécie globalement le graphisme, quoique certains personnages sont parfois peu aisés à distinguer, tout comme les ruptures temporelles moins marquées que dans les premiers tomes...
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ce tome est davantage centré sur la quête de Kim, donne donc plus de sens à l'histoire. Kim suit les pas de Jade et goûte à son tour aux hallucinations et fièvres africaines... on en apprend un peu plus sur le devenir des Nelson et de Jade entraînés dans les guerres de libération africaine. De nouveaux personnages apparaissent, ce qui est rafraichissant... que nous réserve la suite ?
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Je ne suis pas très BD, mais il m'arrive de m'égarer à la bibliothèque, surtout si j'ai peu de temps pour "vraiment" lire ou quand j'ai envie de changement. Djinn est une assez bonne surprise. Graphiquement, c'est coloré, avec deux fonds différents pour les moments passés (la vie de JAde) et la quête de Kim dans le présent. L'histoire joue avec L'Histoire et les fantasmes de l'Orient des harems avant la Première Guerre Mondiale, dans un empire ottoman en déclin. Kim cherche à retrouver sa grand-mère qu'elle n'a jamais connue mais qu'elle va pouvoir "pister" grâce à un carnet trouvé dans les papiers de sa mère décédée. Ce premier tome esquisse l'histoire, à ce stade soit on est intrigué et/ou curieux et on va voir la suite, soit on se dit "bof, c'est cliché sur l'Orient, et juste du sexe sur un fonds historique, pas intéressant". Je suis curieuse ...
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Les dessins et la mise en couleur sont toujours aussi splendides, ce qui fait une vraie différence pour ce qui est de la qualité de cette série.
Ma note est un peu plus en retrait par rapport au tome précédent par rapport au scénario. L'histoire des 30 clochettes peut rapidement tourner en prétexte pour glisser vers l'avilissement de la femme qui doit se donner à n'importe qui et de préférence au plus crade de la bande. On s'en sort finalement à un cheveu. Les clichés sont donc un peu trop fort à mon goût dans cet album où on ne retrouve pas tout à fait la complexité du scénario du premier tome où l'intrigue de l'histoire avec un grand H était plus présente.
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Cinquième tome de la série d'Annie Jay,
"le médaillon d'argent".
Une suite et une nouvelle intrigue à démêler pour Rosalys et son cher et tendre Valsens.
Ce dernier semble avoir fait la paix avec lui-même quant à l'étrange disparition de sa fiancé et devrait être prédisposé à aller de l'avant, avec Rosalys.
Un élément intime qui trouvera écho avec deux des connaissances de Rosalys,
des jeunes dames de l'entourage de Marie-Antoinette, qui se trouvent un peu devant l'épreuve un peu rude des rapports intimes imposées par les mariages de convenance qui ont été contracté par leur biais.
Louise est un peu timide et devient l'objet de raillerie auprès de la petite cour
et Aglaé se voit un peu précipitée dans les bras de son époux par sa mère, à l'âge de 12 ans, afin d'éviter le scandale de liaisons adultérines.
Voici qui fait réfléchir pou l'époque.
Toujours trois axes donnés à l'aventure,
l'intrigue policière inédite,
l'aventure de Rosalys auprès de Marie-Antoinette
et la romance de Rosalys avec Valsens, son camarade d'enquête.
Au programme, un accident qui semble être bel et bien un meurtre, sous les yeux de la jeune Rosalys partie en mission discrète pour Marie-Antoinette.
On se demande si le message à délivrer pour Marie-Antoinette n'est pas encore prétexte à échanges de billets galants. Toujours politiquement dangereux.
La pauvre victime délivrera avant de rendre ses derniers souffles un médaillon d'argent qui conduira Rosalys jusqu'à une de ses connaissances,
la modiste Angéline,
camarade du clan secret et protecteur des "enfants de Thémis" (voir les tomes précédents).
La victime réveillera le passé de la jeune dame dont le père se trouvait l'inventeur d'une idée révolutionnaire.
Le père de Angéline fut aussi victime d'un accident, le caractère mortelle avait semblé suspect pour Angéline. Le médaillon appartenant à son père avait à ce jour disparu.
Voici un début d'enquête qui mérite justice, un geste
aussi pour éviter à la victime du carrosse d'être enterrer indignement. Pour tous, il se serait donné la mort.
Il y a une affaire d'engin mécanique capable de tracter des charges lourdes,
sans chevaux,
et notamment de lourds canons.
Un avantage considérable pour les batailles sur le front.
Le père d'Angeline avait trouvé la solution pour y ajouter des freins. L'aboutissement d'un projet dangereux.
C'était, pour la fiction,
la modernisation d'une logistique militaire à laquelle tout le monde n'était pas près à adhérer.
Un aspect orienté sur les mentalités vis à vis de la modernité scientifique qui ajoute une autre dimension intéressante, sans démonstrations excessives ou manichéenne.
Certains pourraient être prêts au contraire à tout abandonner pour la révolution de cette invention, une affaire de sous.
Mais les apparences sont trompeuses et la résolution promettra des surprises.
Et si la raison était tout autre?
Autour de l'enquête, nous continuerons de suivre la vie de Rosalys et de son entourage, avec ses détails vestimentaires éloquents de préciosité et de manque de confort, avec ses règles de bienséance et de ridicules.
Il n'était pas toujours aisé d'être femme de bonne famille, l'auteure nous le démontre.
Un nouveau rendez-vous plaisant, très axé sur les sentiments et les rapports de couples, qui comblera les fans de la série.
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Fin de série pour Djinn, on peut donc faire une petite critique globale. C'est vraiment une bonne série qu'on lit avec plaisir. On sait tous que la série se retrouve dans les collections érotiques mais pour moi l'érotisme c'est du second plan, c'est avant tout un motif accrocheur et une technique de vente plutôt qu'une vérité concrète. Djinn est série d'aventure, elle en possède toutes les caractéristiques et c'est ça qui fait la réussite de la série et non pas son érotisme ambiant que l'on peut retrouver dans de nombreuses séries. C'est vraiment cette double quête qui fait que la série est intéressante et, je me répète, plaisante à lire. Dans l'ensemble, tous les tomes sont bons si il y en a certains qui sont moins attrayants ce sont toujours les tomes de début ou de milieu de cycle ce qui est normal puisque soit on place le décor soit on laisse trainer un peu l'histoire pour garder le suspens et prolonger l'aventure. Le dessin est magnifique, pour les femmes on s'en doute puisque la série se veut érotique il faut qu'elles soient très belles et donc très bien dessinée (il n'y a que Tardi pour nous faire passée une femme pas terrible en bombe sexuel). Mais si le dessin est magnifique c'est pour l'ensemble et plus particulièrement pour les décors aussi nombreux que somptueux. Voilà donc une bonne série qui se termine avec un tome classique de fin, où on dévoile les mystères pas encore résolu, où retrace le passé de l'histoire via de nombreuses références et où on se débarrasse de certains personnages peu sympathiques.
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Douzième tome de la saga, troisième et dernier tome du cycle indien. Avant dernier tome de la série complète.
Cette série indienne marque la révolte du maharadjah contre l'occupant britannique, un massacre au passage, mais bon, faut ce qu'il faut. Et puis nous, Français, avons toujours un petit fond d'anti-anglais primaire, donc forcément, les indiens nous sont sympathiques !
Dans ce tome, mis à part cette révolte, les morceaux du puzzle se mettent en place : la boucle d'oreille, l'anti-poison, le départ précipité pour l'Afrique. Tout est donc prêt pour le retour de Kim, depuis l'Afrique sanguinaire vers l'Inde historique, où gageons que le sortilège de jeunesse éternelle de Saru Ratki lui permettra de l'accueillir et de lui révéler son histoire. Je prends le pari qu'elle assurera le trait d'union entre la grand-mère et la petite-fille au travers des âges.
Les personnages principaux, le ménage à trois, gagne en expérience dans tous les domaines. L'éducation sentimentale a du bon !
Quelques jolies scènes dénudées pour ne pas gâcher le plaisir d'un superbe dessin.
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