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Vidéos de Alphonse de Lamartine (18)
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magdasFrenchCorner09 avril 2023
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Poésie - Le papillon - Alphonse de Lamartine
eclairbrut21 novembre 2022
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LAMARTINE – Son refuge au Château de Saint-Point (FRANCE 5, 2018)
L'émission "Une maison, un artiste", par Patrick et Dorothée Poivre d'Arvor, diffusée en 2018 sur France 5.
videos08 septembre 2022
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Enseignement 2016-2017 : de la littérature comme sport de combat
Titre : Tropes de la guerre littéraire : Athlète

Chaire du professeur Antoine Compagnon : Littérature française moderne et contemporaine : histoire, critique, théorie (2005-2020)

Cours du 10 janvier 2017.

Retrouvez les vidéos de ses enseignements :
https://www.college-de-france.fr/site/antoine-compagnon

L'émergence de la figure de l'athlète pour désigner l'écrivain est certainement liée au nouveau régime de liberté d'expression expérimenté à partir de 1820, qui favorise l'activité de la presse, et suscite une concurrence accrue entre ses représentants. Si l'écrivain est comparé à un athlète, c'est parce qu'il prend part à une lutte qui, loin d'être seulement métaphorique, engage également son corps. Victor Hugo, dans les Odes et Ballades (1827), fait se succéder « le chant de l'arène », « le chant du cirque » et « le chant du tournoi » ; dans Les Contemplations (1856), il fait rimer poète non seulement avec prophète, mais encore avec athlète. La rime se retrouve chez Alfred de Vigny, chez Théodore de Banville, chez Alphonse de Lamartine qui célèbre en Lamennais le poète martyr, athlète du christianisme, retrouvant ainsi le sens religieux du terme.

Pour être écrivain et se faire une place dans un champ littéraire compétitif, il faut être endurant, robuste de corps, et que cette robustesse se transmette encore au style. Trois écrivains, en particulier, paraissent unir ces deux qualités, physique et stylistique : Alexandre Dumas, « athlète du feuilleton » que les Goncourt décrivent comme « une espèce de géant » s'astreignant à la plus rigoureuse hygiène de vie ; Gautier ; et surtout Balzac, à qui Sainte-Beuve – avec Rodin – reconnaît le corps d'un athlète, et qui sait mieux que les autres avec quelle générosité et quelle régularité il faut produire pour survivre. Son personnage Lucien de Rubempré, aspirant à la carrière littéraire, est moins chanceux, doté seulement d'un corps chétif qui paraît le signe d'un écrivain « sans coeur ou sans talent ». le vocable est beaucoup moins appliqué à Hugo, que seul Jules Janin distingue en ce sens, comme le seul survivant de la dure bataille romantique. Baudelaire, lui, sait bien dire la distance de son corps à celui de Pierre Dupont, poète du prolétariat, décrit comme un véritable Hercule. Cependant, il sacrifie au lieu commun au moment de faire l'éloge d'Edgar Allan Poe, mélange de féminité et de robustesse, d'orgie et de rigueur.

Martinville, rare soutien de Lucien dans Illusions perdues (1837), incarne l'écrivain-athlète, mais assure aussi le passage du registre du sport à celui du sport de combat. Il est par excellence l'écrivain polémiqueur, l'athlète insulteur, seul capable de rendre les coups de tous côtés à la fois et d'accompagner Lucien dans son revirement politique. L'artiste-athlète est majoritairement pensé sur le modèle de l'escrimeur, du maître d'armes. Tous les écrivains du milieu du XIXe siècle sont familiers d'Augustin Grisier, maître d'armes des fils de Louis-Philippe et de l'École polytechnique, puis, sous le Second Empire, du Conservatoire national d'art dramatique. Gautier, Sue, Dumas qui préface son célèbre livre Les Armes et le Duel (1847), fréquentent sa salle d'armes. Grisier entretient dans son livre et dans sa salle d'armes le souvenir de Joseph Bologne, chevalier de Saint-George, connu comme le « chevalier noir ». Né à la Guadeloupe d'un propriétaire terrien et d'une esclave, le chevalier de Saint-George reçoit sur le continent une éducation noble, où la littérature et les sports, les arts et les armes ont une proportion égale ; il manie le fleuret et l'archet avec autant d'agilité. Grisier et Bologne ont en commun de refuser le duel, au nom d'une conception rigoureusement esthète du combat d'armes. La figure de ces maîtres d'armes est essentielle, en ce qu'elle assure la réversibilité du combattant et de l'écrivain : si ce dernier manie la plume comme une épée, le maître d'armes doit en son ordre manier l'épée comme une plume. Il est un parfait esthète, et toujours un écrivain en puissance.

Il existe une version dégradée, mercenaire du maître d'armes, exécuteur des basses
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eclairbrut09 juin 2022
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LAMARTINE – Procida, l'île amoureuse de Graziella (ARTE, 2017)
Un reportage, réalisé par Marthe Lem, extrait de l'émission "Invitation au voyage" diffusée sur Arte le 26 décembre 2017.
videos25 novembre 2021
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Découvrez l'interview intégrale ici : https://www.web-tv-culture.com/emission/sylvie-yvert-au-moins-le-souvenir-53010.html

Son père était collectionneur de livres anciens, des ouvrages reliés qui tapissaient les murs de l'appartement familial. Loin de la dégouter de la littérature, c'est bien dans cet univers que Sylvie Yvert a construit sa vie après avoir apprécier les charmes de la haute administration.

En 2008, prouvant sa connaissance des grands courants littéraires, elle publie « Ceci n'est pas de la littérature », recueil de quelques-unes des critiques les plus acerbes des grands classiques.

Pourtant, il faudra attendre huit longues années pour retrouver Sylvie Yvert en librairie, dans un autre registre, le roman historique.

En 2016, elle connait un beau succès avec « Mousseline la sérieuse ». C'est le surnom donné par Marie-Antoinette à sa fille Marie-Thérèse, la seule qui échappera au massacre de la famille royale. L'originalité de la romancière : faire parler la jeune princesse à la première personne tout en étant rigoureuse sur la véracité historique et en respectant scrupuleusement la langue de l'époque. Suivra en 2019, « Une année folle », récit romancé de 1815, avec ces fameux Cent jours durant lesquels Napoléon et Louis XVIII se disputèrent le sort de la France.

Voilà le nouveau titre de Sylvie Yvert, « Au moins le souvenir » aux éditions Héloïse d'Ormesson. Poursuivant son exploration de la France du milieu du XIXème siècle, nous voici en 1862, quand Alphonse de Lamartine décide de quitter la vie publique alors que Louis-Napoléon Bonaparte, à qui il s'était opposé, bafoue allègrement les préceptes de la 2ème république. Sylvie Yvert choisit de nous raconter le destin de cet homme, connu pour sa poésie mais dont a été complètement oublié le rôle politique qui fut pourtant décisif pour notre pays. Plutôt qu'une biographie classique, Sylvie Yvert garde sa plume de romancière en donnant la parole à l'épouse De Lamartine, Marianne. C'est elle qui va nous raconter les heures glorieuses ou plus sombres de l'auteur des Lamentations.

Un personnage incroyable et injustement méconnu, une belle écriture, un procédé narratif original font de ce livre une vraie réussite. On ne s'étonnera donc pas qu'il ait été sélectionné pour le Grand Prix de l'Académie française.

Le livre de Sylvie Yvert « Au moins le souvenir » est publié chez Héloïse d'Ormesson.
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eclairbrut14 septembre 2021
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LAMARTINE – Introduction au Voyage en Orient par Michel Butor (Cours Université Genève, 1976)
Deux cours incomplets, dans un état sonore passable, que Michel Butor donna, en 1976, à l’Université de Génève, dans le cadre d’un semestre intitulé « Les romantiques en Orient ».
videos31 juillet 2021
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Exposition "Tempêtes et naufrages, de Vernet à Courbet"
Musée de la Vie Romantique

Le musée de la Vie romantique invite à découvrir une thématique emblématique et fascinante de la première moitié du XIXe siècle et l'une des plus puissantes sources d'inspiration de l'univers romantique : les tempêtes et les naufrages.

La mer, par sa démesure et sa violence, fait écho aux tourments intérieurs des artistes qui s'emparent des motifs de coups de vents, de nuages menaçants, de vagues se brisant sur des récifs, de navires en perdition et de personnages en danger afin de créer de véritables mises en scène sublimes et dramatiques. Ce véritable spectacle des éléments déchaînés dévoile aussi toute une palette de sentiments exacerbés comme la terreur, le courage ou l'admiration devant la force et la beauté de la nature.

À travers une sélection d'une soixantaine d'oeuvres – peintures, dessins, estampes, manuscrits – de plus de trente artistes des XVIIIe et XIXe siècles, cette exposition embarque le visiteur dans un récit vivant et illustré de la tempête maritime, depuis le déchaînement des éléments jusqu'aux conséquences souvent dramatiques du naufrage et de la perte avant le retour au calme en mer et sur terre.

Grâce à une scénographie immersive, le parcours s'organise en trois parties chrono-thématiques, correspondant aux trois espaces du musée dévolus aux expositions temporaires : Aux sources de la représentation de la tempête – le spectacle de la tempête en pleine mer, au coeur du romantisme – Après la tempête : épaves et naufragés. Au côté de tableaux et dessins de Joseph Vernet, Joseph Mallord William Turner, Théodore Géricault, Théodore Gudin, Eugène Isabey, Eugène Boudin ou Gustave Courbet, résonnent les écrits tempétueux de René Diderot, Henri Bernardin de Saint-Pierre, Alphonse de Lamartine, Victor Hugo et Jules Michelet ainsi que les créations musicales de Ludwig van Beethoven, Franz Liszt ou Richard Wagner.

En écho aux oeuvres présentées, une sélection de textes littéraires avec la voix de Guillaume Gallienne de la Comédie-Française et une bande sonore élaborée par la Médiathèque musicale de Paris viennent compléter le parcours. Cette exposition s'accompagne également d'une riche programmation culturelle, d'animations et de dispositifs de médiation comme un voyage olfactif conté, un parcours de visite pour les enfants, des visites guidées et des ateliers thématiques qui inviteront le public du musée de la Vie romantique à explorer cet imaginaire de la tempête à la fois effrayant et sublime.

Plus d'informations sur : https://museevieromantique.paris.fr/fr/expo_tempetes_et_naufrages

#TempetesEtNaufrages

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