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4.4/5 (sur 26 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Grenoble , 1980
Biographie :

Alexandre-Fritz Karol est né à Grenoble en 1980 et vit aujourd'hui dans le Sud-Ouest de la France. La passion de l'écriture lui est venue précocement : dès l'adolescence, il se plaît à inventer des personnages méchants, détestables et crasseux, généralement pour leur infliger une mort aussi atroce que possible. Une propension qui lui aurait sans doute valu une bonne thérapie si sa mère n'avait elle-même eu la fibre littéraire. Féru d'histoire depuis le plus jeune âge — peu de lycéens ont Les Mémoires de Talleyrand sur leur table de chevet ! —, il bâtit un univers de fantasy politiquement réaliste et socialement violent, où le Bien et le Mal s'habillent du gris étouffant des usines et des champs de bataille.

Page Facebook : https://www.facebook.com/alexandrefritzkarolauteur/

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Bibliographie de Alexandre-Fritz Karol   (3)Voir plus

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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
Quoique nominalement sous souveraineté du Grand-Duché de Sainte-Eusie, l'archipel des Brisures a, au fil des siècles, soigneusement et farouchement préservé son identité propre, notamment linguistique. On y recense pas moins de trois-cent-quatre-vingt-onze patois, soit tout de même une moyenne de dix-sept par île. On notera avec intérêt qu'au moins vingt de ces parlers locaux ne disposent d'aucun mot pour "bonjour", mais plusieurs dizaines pour dire "arrache-toi de là, c'est mon banc de sable".
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Boniface n'hésita pas un instant. Il savait pertinemment ce qu'il lui restait à faire. On élevait les mandragots pour leur intelligence et leur vivacité d'esprit, non pour leur fidélité à toute épreuve confinant à la stupidité crasse - sans quoi, se disait-il souvent, on aurait pris des chiens pour faire le boulot. Un brave renifleur de trou de balle à la langue pendante y aurait réfléchi à deux fois avant d'attaquer son maître, aurait tergiversé. Mais les chats étaient déjà naturellement des salauds tournant à la logique, et la part humaine des mandragots achevait d'en faire de parfaites petites ordures.
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La violence souillait l'âme, y gravait en lettres rouges accusatrices les mots: "Voilà de quoi tu es capable".
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La terreur est d'autant plus efficace qu'on se contente de l'inspirer sans jamais y recourir.
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Il avait déjà la main sur la poignée de son pistolet lorsque, sur la place du conducteur, ce qu'il avait pris pour un coussin de fourrure noire de déploya pour révéler un gros chat à l'épaisse robe de jais unie. Celui-ci s'avança résolument vers le Sainturnien, referma d'un coup de patte le couvercle de la boîte en fer avant de se jucher d'un bond sur celle-ci, puis braqua finalement sur l'officier deux grands yeux mauves pour le moins furibards.
-C'est quoi, cette putain d'arnaque ? s'exclama le félin en braillant au visage décontenancé du prévôt.
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Falkenn avait autrefois réfléchi à l'expression "la vengeance est un plat qui se mange froid" et conclu que les gens se fourvoyaient sur son sens profond. Lui y voyait un appel à la civilité, à la patience, le temps que la justice s'exerce. Parce que c'était précisément la raison d'être de toute justice : endosser la violence nécessaire pour que les gens normaux n'aient pas à se brûler en la rendant eux-mêmes.
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- Cela t'arrive-t-il de penser à autre chose qu'à ton estomac, ne serait-ce que deux minutes ? le morigéna Falkenn.
- Deux minutes ? Oh... oui, largement. Deux minutes, ouais. Par an.
- Tu es un ventre monté sur pattes, grinça le chasseur de primes en tournant les talons.
- Je crois qu'en langage scientifique, on appelle ça un chat [...].
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Les morts sont vraiment d'gros branleurs: dans toute ma carrière, j'en ai jamais vu un aller tous seul dans son trou!
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Alexandre-Fritz Karol
La violence souillait l'âme, y gravait en lettre rouges accusatrices les mots: "Voilà de quoi tu es capable".
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Veuillez pardonner le vocabulaire de Boniface. Il est à son image : disgracieux et limité.
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