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Citations de Fenriss (25)


À l'autre bout du champ de bataille un soldat ennemi s'évapora en fumée, suivi d'un second, puis d'un troisième. La terreur se propagea dans les rangs comme le feu aux poudres. Entre les morts et les déserteurs, Aramis put enfin apercevoir leurs sauveurs. Une horde d'Errants venait de prendre l'armée de Carabas à revers et la dispersait soldat après soldat.
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La soirée était prometteuse, il en savait quelque chose, et malgré tout, un sentiment inexplicable ne l'avait pas quitté depuis qu'il avait pénétré l'entrepôt. Le genre de sensation qui se glisse insidieusement le long de votre jambe, vous entre dans le fondement sans demander votre avis et qui, en une fraction de seconde, se mue en peur panique.
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- C'est quoi cet endroit ? questionna-t-elle un peu perdue.
- Tu connais Alice au Pays des Merveilles ?
- Le dessin animé ?
- Je ne sais pas... l'histoire d'une fille qui traverse un miroir.
- Pourquoi tu me parles de ça ?
- Bienvenue de l'autre côté, Alice !
[...]
- Mais il y a une grosse folle qui la poursuit tout le temps pour la décapiter...
- Eh bien, maintenant tu sais pourquoi il faut respecter les règles.
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Outre ses suivants habituels, le Grand Chambellan Haussmann et les Découvreurs Royaux Lumières, le Roi était escorté de sa garde personnelle : ses mousquetaires. [...] Ils étaient désormais plus connus sous le nom des Quatre Cavaliers : Peste pour Athos, Famine pour Aramis, Guerre pour Porthos et, bien entendu, Mort pour le commandant des armées d'Artagnan.
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Vous espérez tous quelques bons mots de ma part. Un trait d'esprit, de quoi vous réchauffer le cœur l'hiver, mais la farce est jouée ! Le bouffon tire sa révérence, il vous a suffisamment diverti ! Mais cette facétie que je vous ai offerte et dont vous avez allègrement profité, soyez assuré que mon spectre vous la fera payer jusqu'au dernier mot.
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Il avait probablement raison ; quelle que soit la personne cachée derrière ce fantôme, elle devait avoir un objectif et sans le comprendre, impossible d’être certain d’en être débarrassé. Mais surtout, Dame Vep réalisa qu’elle avait ici une chance à saisir. Si Lupin était réellement mort, elle devait trouver un nouvel appui et ce ne serait sûrement pas Maurice mais celui-ci pouvait au moins lui servir à l’obtenir.
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- Écoutez-moi bien, bande de trous du cul ! s'emporta Markez, si vous saviez faire votre boulot, on aurait pas une foule incontrôlable prête à s'en prendre à tout ce qui porte un uniforme. Alors, vous allez nous aider tout de suite ou je vous collerai un rapport tellement épicé au cul que vous aurez la chiasse jusqu'à la fin de vos jours !
- J'aime quand tu dis des mots cochons, ironisa Chloé agréablement surprise de voir Markez soudain aussi virulent.
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Tarek avait mis longtemps à le comprendre mais il savait désormais que la vraie violence était sociale. La vraie violence, ce n'était pas lui et ses potes qui pétaient un abribus, c'était ces policiers qui contrôlaient leur identité, inlassablement, jour après jour, en sachant pertinemment à qui ils s'adressaient, comme s'ils voulaient leur rappeler qu'ils n'étaient que tolérés en France. C'est cette oppression permanente des blancs sur les siens qui est violente, et contre cette domination-là, il avait compris que seule une riposte armée pouvait être efficace.
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- Si je puis me permettre nous irions sûrement plus vite avec quelques
aménagements, intervint Dantès en désignant le plan tenu par Beaumarchais, l'utilisation de l'espace n'est pas naturelle du tout et nous perdons beaucoup de place.
- Qu'il est fou l'homme qui croit mieux qu'une femme savoir pour quoi son cœur soupire. Croyez-moi Dantès, lorsque Ma Dame dit blanc, il ne saurait être ivoire, crème, ou gris et surtout pas noir, surtout pas noir malheureux.
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C'est un véritable talent de réussir à rassurer les gens, mais c'est d'autant plus remarquable lorsqu'on est soi-même plongé dans de profonds tourments intérieurs.
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Je ne sais Irma, je sens une tempête qui approche et pour la première fois de ma longue existence j'ai l'impression d'être impuissant. Je vois les pièces se déplacer sur l'échiquier, je sens le mat inévitable et je ne sais même pas qui est mon adversaire !
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- C'est bien une remarque de blanc ça. Tu crois que la police va nous aider avec nos têtes d'arabes ? Au mieux, c'est la GAV, au pire lattés à coups de matraque Théo style ou une bastos dans le dos à la Bentousi.
- C'est pas le débat Tarek, mais oui on s'en sortira mieux sans la police parce que s'ils avaient dû faire quelque chose ils l'auraient déjà fait. Cette cité elle est à vous, c'est à vous de la défendre. Et je crois savoir comment.
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Le Baron accusait le coup, ce n'était pas sans raison qu'elle avait gardé le secret si longtemps, elle savait quel mal il pouvait lui faire, combien ce crime originel était à l'opposé de tout ce en quoi croyait son époux. Pourtant, elle n'avait plus le choix, il devait savoir mais surtout il devait choisir.
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Depuis le retour de Carabas en Agartha, la salle du trône de la Bastille avait pris un aspect beaucoup plus chaleureux, loin de refléter la personnalité de ses occupants. C'était le Baron Haussmann qui s'était vu confier la charge de l'ameublement par la Reine Noire. Lui, le grand architecte du réaménagement de Paris, le grand Chambellan de Masque de Fer, se voyait ainsi relégué au rang de vulgaire décorateur d'intérieur, et ce n'était pas le pire. Mais s'il avait encaissé l'affront sans piper mot, il n'en avait pas moins prémédité sa terrible vengeance. Ainsi, à l'insu de tous, il avait subtilement placé tous les meubles à des endroits précis pour optimiser les chances de se prendre les pieds dedans. Nul n'humilie le grand Chambellan sans s'en mordre les doigts.
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Jean avait toujours été là pour Titi, surtout dans les moments les plus durs. Lorsqu'il se croyait seul et abandonné de tous, c'est sur les larges épaules du colosse qu'il pouvait se reposer. Lorsqu'il avait cru Lupin mort et l'amour d'Esméralda disparu, c'est encore lui qui lui avait permis de garder la tête sur les épaules et de ne pas devenir fou. Jean était la boussole morale qui avait permis à Titi d'être celui qu'il était, il ne savait pas ce qu'il deviendrait sans lui.
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La tension était tellement palpable dans l'air qu'elle aurait pu déchiqueter la chair. L'Abysse était bien conscient des troubles qui agitaient l'Agartha et cette faiblesse avait excité des ennemis de toujours aussi sûrement qu'une blessure ouverte attire les prédateurs affamés.
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- Mais c'est pas possible de torturer tranquille ici ? s'emporta-t-il en voyant le nouvel arrivant entrer dans la pièce.
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Il s'était engagé très jeune dans la police, avait gravi tous les échelons un à un par un travail acharné, une volonté de fer et l'envie d'aider son prochain. Mais le carriérisme, les quotas et la politique avaient progressivement sapé toute son énergie. Il avait le sentiment que la police n'était plus là pour aider ses concitoyens, mais pour accumuler les amendes et justifier une politique du tout sécuritaire. On ne s'occupait plus de prévention ou d'accompagnement, seule comptait désormais la sanction. Et ce sans même parler de la justice à deux vitesses, il les voyait tous ces criminels en col blanc qui s'en sortaient avec une tape sur les doigts, tous ces politiques qui condamnaient le vol et détournaient des millions, il lui devenait de plus en plus dur de faire partie intégrante du système qui rendait tout cela possible et d'avoir le sentiment d'être impuissant.
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- La vache, c'est quoi ce truc ? ne put s'empêcher de laisser échapper l'inspecteur en remarquant le tatouage de sa collègue. Le loup terrifiant semblait jaillir de sous la peau de Chloé, prêt à lui bondir à la gorge.
- Une maladie de peau riposta Chloé d'un air mauvais, qu'est-ce que tu crois que c'est blaireau, t'as jamais vu de tatouage ?
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- Et le problème à mettre de côté ? Comment ça s'est passé ?
- Alors là, croyez-moi, je suis convaincue que vous ne voulez rien savoir.
- Vous avez pas déconné quand même ?
Chloé réfléchit à son samedi soir, elle avait illégalement arrêté et tabassé deux anciens flics ripoux reconvertis dans les enlèvements et le meurtre, elle s'était battue avec son collègue puis ils avaient livré leurs deux prisonniers à un chef de gang notoire. Est-ce que "déconné" pouvait vraiment qualifier cette soirée ? Le commissaire n'avait définitivement pas envie de savoir.
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