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Citations de Eschyle (207)


C'est mon frère; aussi j'affronterai le péril en lui donnant la sépulture et je ne rougirai point de ma désobéissance et de ma rébellion aux ordres de la cité.
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Et alors Zeus sera en butte à des propos qui accuseront son injustice, pour avoir méprisé l'enfant de la génisse, qu'il a jadis enfanté lui même, et détourné les yeux de nos prières.
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Et de deux jours l'un, jour funeste, sur moi fondant d'un vol terrible pour me déchirer de ses serres, l'envoyé de Zeus lacère férocement sa proie. Puis, gorgé de mon foie, repu à satiété, il jette un cri sauvage, et montant dans les airs, les plumes de sa queue caressent notre sang. Mais quand mon foie rongé a grossi et repousse, alors, de nouveau, la bête horrible retourne à son horrible festin.

Fragments de Prométhée.
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Vous, des Titans la race, dont le sang est le mien, race engendrée du Ciel, voyez-moi enchaîné, lié à ces rocs abrupts, comme un navire que, sur la mer hurlante, craintifs, les matelots attachent par peur de la nuit.

Fragments de Prométhée.
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 Eschyle
la vraie sagesse est de ne pas sembler sage.
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Il est aisé, quand on a le pied hors du mal, de conseiller et de réprimander celui qui souffre. Pour moi, je n'ignorais rien de ceci. J'ai voulu, sachant ce que je voulais. Je ne le nierai point. En sauvant les hommes, j'attirais moi-même ces misères ; mais je ne pensais pas être ainsi tourmenté et me consumer sur le faîte de cette roche solitaire. Ne pleurez donc point mes misères présentes. Descendez plutôt sur la terre, vers la destinée qui m'opprime. Sachez tout ce qui m'attend encore. Venez à moi ! Venez en aide à celui qui souffre aujourd'hui. Le malheur va, errant sans cesse. Il accable tantôt l'un, tantôt l'autre.
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C'est sans doute un mal inhérent à la tyrannie, de n'avoir pas confiance en ses amis.
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Amis, quiconque a fait l'expérience du malheur sait que lorsqu'une vague de maux s'est abattue sur eux les hommes s'effrayent de tout, tandis que si le destin les favorise, ils se persuadent que le vent de la prospérité ne cessera jamais de souffler pour eux.
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PROMÉTHÉE — O divin Éther, vents à l'aile rapide, sources des fleuves, sourire innombrable des flots marins, Terre, mère de tous les êtres, et toi, Soleil, œil qui voit tout, je vous atteste ; voyez comment un dieu est traité par les dieux.

(Pométhée enchaîné)
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C'est le vin d'Arès que le sang des hommes !

Les Sept contre Thèbes
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LE CHOEUR : [...] Divinités de Thèbes, accourez toutes : contemplez une troupe suppliante de vierges qu'épouvante l'esclavage. Autour de leur cité bouillonne une vague guerrière aux casques frémissants soulevée par les vents d'Arès. Ô Zeus, Zeus, père sans qui rien ne s'achève, écarte à jamais de nous le ravisseur ennemi. Les Argiens enserrent la ville de Cadmos ! L'effroi me pénètre, l'effroi des armes homicides ! Entre les mâchoires des chevaux les mors sonnent un glas de massacre ! Sept chefs désignés par leur vaillance, l'ardente javeline armant leur bras, s'avancent contre nos sept portes, dans l'ordre voulu par le sort !

Et toi, fille de Zeus, puissante guerrière, sois le salut de la cité, Pallas ! Et toi, dieu cavalier, dont le trident redouté du poison règne sur les mers, Poseidôn, délivre-nous, délivre-nous de ces terreurs ! Et toi, Arès, hélas ! hélas ! veille sur une ville qui porte le nom de Cadmos : sois son allié par les armes comme tu l'es par le sang ! Et toi, Cypris, antique aïeule de notre race, protège-nous ! C'est ton sang qui coule en nos veines, et nous venons à toi avec des appels, des sanglots qui implorent ta divinité. Et toi, dieu qui détruit les loups, détruis l'armée de nos ennemis, fais-leur payer nos sanglots ! Et toi, vierge née de Létô, arme-toi !

Les Sept contre Thèbes
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LA REINE : Amis, quiconque a connu le malheur sait que, du jour où a passé sur eux une vague de maux, les hommes vont sans cesse s'effrayant de tout, tandis qu'au milieu d'un destin prospère ils croient que le destin qui leur porte bonheur soufflera toujours. Pour moi, aujourd'hui, tout est plein d'effroi : à mes yeux se révèle l'hostilité des dieux ; à mes oreilles monte une clameur mal faite pour guérir ma peine - si grande est l'épouvante qui terrifie mon coeur ! C'est pourquoi je reviens du palais ici, sans char, sans mon faste passé, afin d'apporter au père de mon fils les libations apaisantes aux morts que mon amour lui offre : le doux lait blanc d'une vache que le joug n'a point souillée, le miel brillant que distille la pilleuse de fleurs, joints à l'eau qui coule d'une source vierge ; et aussi cette pure et joyeuse liqueur, sortie d'une mère sauvage, d'une vigne antique ; ce fruit odorant de l'olivier blond, dont le feuillage vivace s'épanouit en toute saison ; et des fleurs en guirlandes, filles de la terre fertile. Allons, amis, sur ces libations offertes à nos morts, faites retentir vos hymnes : évoquez le divin Darios, tandis que je dirigerai vers les dieux infernaux ces hommages que boira la terre.

Les Perses
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Roi des Pélasges, les malheurs humains ont des teintes multiples : jamais ne se retrouve même nuance de douleur.

Les Suppliantes
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LE CHŒUR DES DANAÏDES
Et Zeus, la touchant de la main, engendra un fils

LE ROI PELASGOS
Comment donc ? Un fils de Zeus s'est vanté d'être né d'une vache ?
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Je vois une poussière, messagère muette d'une multitude.
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La destinée se précipite et frappe sûrement, dès qu'elle a été décrétée dans la tête de Zeus ; mais les voies de la pensée divine, impénétrables aux yeux, sont inaccessibles et enveloppées d'ombre.
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Tout est profit à mourir plus tôt que plus tard.
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ETEOCLE. - [...] ? Roi contre roi, frère contre frère, ennemi contre ennemi, j'engagerai le combat avec lui. Allons !
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(LES SUPPLIANTES)

Zeus précipite les mortels du haut de leurs espoirs superbes dans le néant ; mais sans s'armer de violence : rien ne coûte d'effort à un dieu. Sa pensée trône sur les cimes et de là même achève ses desseins, sans quitter son siège sacré.

Qu'il jette donc les yeux sur la démesure humaine, incarnée à nouveau dans la race qui, pour obtenir mon hymen, s'épanouit en folles et funestes pensées ! Un sentiment né du délire la point d'un irrésistible aiguillon et, reniant son passé, la voici prise au piège d'Até.
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"Un coup de Zéus, on peut le dire,
C'est sûr et c'est facile à dépister.[...]"

Le Choeur, Agamemnon
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