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Citations de Anthologie de la Science Fiction (102)


Lorsqu’on construit un temple il reste assez de petit bois pour confectionner un bûcher.
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Il avait bu la goutte qui faisait déborder le vase, dépassé la limite d’absorption alcoolique au-delà de laquelle un consommateur était automatiquement éjecté des bars.
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L'espace est donc plein d'îles. Le tout est de les atteindre et ensuite de les explorer, et bien sûr d'y rencontrer la merveille où l'effroi.
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Une sonnerie vibrante résonna dans la tête de George et ses pensées s'enfuirent, prises de panique, comme des cambrioleurs qui entendent la sonnette d'alarme.
(Kurt Vonnegut Jr. - "Pauvre surhomme")
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Elle était malpropre , tremblante , avec un visage inexpressif marqué par la folie parce qu'elle avait perdu ce minimum de confiance dans la vie que l'on appel santé d'esprit .

Le roi de nivôse , de Ursula Le Guin .
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L'homme possède l'énergie atomique ; une arme terrible entre les mains d'une espèce barbare – barbare en ce sens où elle ne pourra jamais être totalement civilisée.
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Richard tâta la chair du bébé comme s'il palpait un morceau de viande.

« Que sont devenus les McGowan » Michael Greatex Coney
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De tous les grands thèmes de la science-fiction, celui du voyage interplanétaire est sans doute le plus immédiatement exaltant pour l'imagination : non point à cause du voyage lui-même, mais bien par tout ce qui peut arriver aux voyageurs une fois arrivés là-haut...
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Quelques minutes avant midi, le soleil fît un bon vers le sud et se coucha.

Le diable de la colline du salut.
Jack Vance.
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— J'en ai entendu parlé, dit Barnaby, mais il me semble que j'en sais de moins en moins à mesure qu'on en parle. Mary Mondo, quel genre de gîte, quel genre de couvert, offrirais-tu à un blaireau, un castor, un chien de prairie, un vautour ou un nécrophore ?
— Du crottin. Je pense que nous aurons besoin d'un tas de crottin, transmit-elle. Oh ! Il y a tant de choses que l'on peut faire avec du crottin. Les bousiers adorent ça, ainsi que les coccinelles. C'est la base de cycles de vie entiers. Un grand nombre de créatures se sentiront ainsi chez elles. On en revient toujours à cette question qui n'a pas de réponse, vous savez bien : qu'est-ce qui vient avant, le cheval ou le crottin ? Mais le crottin est indispensable.

« Le congrès des animaux » Raphaël Aloysius Lafferty
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"Ainsi... une langue latine !" Les yeux de Stane s'enflammèrent. Le désintégrateur tremblait dans sa main. "De quand venez-vous ?
- Du XXe siècle après Jésus-Christ. Notre pays s'appelle Lyonesse. Il se trouve de l'autre côté de la mer occidentale...
- L'Amérique !" C'était un soupir. "L'a-t-on jamais appelé Amérique ?
- Non. Je ne sais pas de quoi vous parlez."
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Je redressais fièrement la tête , pleine de pitié pour les rampants , tenus au sol par six fois leur poids et qui jamais ne pourraient voler .

Oiseau de passage de Robert Heinlein
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 Anthologie de la Science Fiction
- Travailler à quoi? Je ne suis bon à rien. Comment faire concurrence aux androïdes et aux robots spécialisés? Comment, je te le demande, à moins d'avoir un don exceptionnel pour un boulot particulier?
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«Tu as une gentille maman bien moelleuse, tu sais. Quand je grimpe sur elle, c'est exactement comme si j'étais sur un oreiller. »

(L'île du docteur Mort et autre histoire ~ Gene Wolfe)
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La glace étalait de toute part sa blancheur , Il n'y avait pas d'atmosphère ... les neiges épaisses que nous avions vues n'étaient sans doute que de l'air congelé . La plaine gelée , s'écrasant sous un ciel sombre dont les deux tiers n'étaient que vide .

La planète morte de Edmond Hamilton
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– Excusez-moi, dit Boyne sur un ton pénétrant, mais vous ne faites que revivre des rêves d'enfance. Vous désirez la richesse ? Certes, mais une richesse gagnée par vos propres efforts... par votre travail. Le succès non mérité n'apporte pas la joie, mais la culpabilité et la tristesse. Et vous le savez fort bien.

«  Le temps de la 3ème Avenue » Alfred Bester
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Les Parias.

Il était au poste de commandement. Un homme suffisait pour faire le quart, dans l'immensité du vide, entre les soleils. Il régnait dans cet étroit espace une pénombre de caverne et l'on n'y entendait pour tout bruit que le ronronnement régulier et sans fin de la coque de l'engin. Ici et là, une lueur tamisée émanait d'un instrument de contrôle, tandis que l'éclat étrange des étoiles déformées brillait dans le hublot d'observation. Mais à part cela il n'y avait pas de lumière ; Kenri avait tout éteint.
Elle apparut à la porte et s'arrêta, sa robe faisant une tache blanche dans l'obscurité. A sa vue, il sentit sa gorge se nouer, et lorsqu'il s'inclina pour la saluer, la tête lui tourna. Elle s'approcha de lui dans un froissement d'étoffe léger et harmonieux Elle avait la longue démarche cadencée de quelqu'un qui a toujours connu la liberté et ses cheveux dénoués flottaient dans son dos comme une écharpe soyeuse.
" C'est la première fois que j'entre dans le poste de commandement d'un astronef, dit-elle. Je croyais l'endroit interdit aux passagers.
- Je vous ai invitée, Libre Dame, répondit-il d'une voix troublée.
- C'est gentil de votre part, Kenri Shaum. " Ses doigts caressèrent le bras du jeune homme. " Vous avez toujours été gentil pour moi.
- Comment pourrait-on ne pas l'être ? " demanda-t-il.
La lumière glissait sur ses joues et faisait briller les yeux qu'elle levait vers lui. Un sourire releva les coins de ses lèvres en un expression étangement timide.
" Merci, murmura-t-elle.
- Euh. . . Je. . . Eh bien. . . " Il fit un geste de la main pour désigner le hublot qui semblait suspendu au-dessus de leur tête. " Il est exactement dans l'axe de rotation de l'appareil, Libre Dame, dit-il. C'est pourquoi la vue est constante. Vous pouvez vous placer en n'importe quel endroit de cette cabine, vous ne constaterez aucun changement. C'est pour profiter de cet avantage qu'on a disposé en cercle les panneaux de commande et les tableaux de bord, tout au long des parois. " Sa propre voix lui semblait altérée et lointaine. " Et voici l'astrocalculateur. Celui-ci a grand besoin d'une revision pour le moment, c'est pourquoi vous pouvez voir tous ces livres et ces calculs sur ma table. . . "
Elle toucha délicatement de la main le dossier du siège de Kenri.
" C'est votre place, Kenri Shaum ? Il me semble vous voir assis là, en train de travailler avec cette concentration d'esprit qui vous crispe si curieusement les traits, comme si le problème à résoudre était votre ennemi personnel. Alors vous soupirez, vous passez votre main dans vos cheveux et vous vous renversez profondément en arrière pour réfléchir un instant. C'est bien cela ?
- Comment avez-vous deviné, Libre Dame ?
- Je le sais. J'ai beaucoup pensé à vous ces jours-ci. " Elle tourna la tête pour regarder par le hublot l'amas compact des étoiles au dur éclat bleuté.
Soudain elle serra les poings.
" Comme je voudrais ne pas me sentir si inutile et frivole auprès de vous ! dit-elle.
- Vous. . .
- Ici, au moins, la vie a un sens. " Elle se mit à parler vite, glissant sur les mots dans sa hâte d'exprimer sa pensée. " C'est vous qui faites vivre la Terre avec vos cargaisons. Vous travaillez, vous luttez, vous faites des projets pour quelque chose de. . . réel. Vous n'êtes pas préoccupé de savoir qui a été vu tel jour en compagnie de telle personne. Vous ne vous demandez pas ce que vous porterez à l'occasion de tel dîner ou ce que vous pourriez bien faire le soir venu parce que vous êtes agité et ne trouvez aucun plaisir à rester tranquillement à la maison. Vous faites vivre la Terre, je le répète, et en rêve aussi. Je vous envie, Kenri Shaum. Je souhaiterais être née chez les Kiths.
- Libre Dame. . . " L'émotion donnait à sa voix une sonorité rauque.
" Vains regrets. " Elle sourit et poursuivit sans s'attendrir sur elle-même : " Même si l'on me faisait une place dans un équipage, je ne pourrais jamais m'embarquer. Je n'ai ni l'instruction, ni la vigueur naturelle, ni l'endurance, ni. . . Non ! Chassons cette idée. " Des larmes luisaient dans ses yeux ardents. " Quand je serai de retour chez moi, sachant maintenant ce que sont les Kiths, essaierai-je seulement de vous venir en aide ? Travaillerai-je pour que votre peuple soit traité avec compréhension, avec sympathie ? Non. Je me rendrai compte qu'il ne vaut même pas la peine d'essayer. Je n'aurai pas le courage nécessaire.
_ Vous perdriez votre temps, Libre Dame, dit-il. Personne au monde n'a le pouvoir de changer toute une civilisation. Ne vous tourmentez pas pour cela.
_ Je sais, répondit-elle. Vous avez raison, bien sûr. Je reconnais que vous avez toujours raison. Mais si c'était vous, je sais que vous essaieriez. "
Ils se regardèrent dans les yeux un long moment.
C'est alors qu'il l'embrassa pour la première fois.
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Vous ne pouvez pas savoir — évidemment, mais je vous le dis — vous ne pouvez pas savoir à quel point les gens sont sclérosés, confinés, confits dans leurs pauvres habitudes, dans leurs pâles opinions, dans leur petite vie : ils ont tous les mêmes tics, ils ont tous tes mêmes réactions, ils mènent tous la même existence. Il ne leur viendrait pas à l'esprit d'en changer, ou simplement de chercher à savoir s'il n'y a pas autre chose : ils sont conditionnés, et ils ne s'en rendent pas compte… C'est le conditionnement intégral — un peu comme votre C.I. à vous… Ah ! oui, elle est belle, leur société ! 
« Solipsisme ? » de Michel Leriche
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« Regardez : Rabelais, Joyce, Dante Enright, Voltaire, Eschyle, Homère, Shakespeare… Ils sont tous là, Paul le plus grand des trésors. Ce sont des vieux amis ; souvent, ils m’ont servi de déjeuner et de dîner quand la nourriture était introuvable.

« Le chemin de la nuit » – Robert Silverberg (« Road to nightfall » – 1958)
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Perceval s'était aventuré à l'école. Il y avait excellé et, en récompense, on l'avait placé dans un petit groupe de travail de cinq cent élèves, où il avait pu recevoir sa part d'attention particulière. L'avenir avait semblé prometteur.
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