AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782362317507
512 pages
Fibs (04/10/2023)
4.16/5   538 notes
Résumé :
Oliver Marks vient de purger une peine de dix ans de prison pour le meurtre d'un de ses meilleurs amis... un meurtre qu'il n'a peut-être pas commis. Le jour de sa libération, il retrouve le policier qui l'a fait condamner. Le commissaire Colborne prend sa retraite ; mais il veut savoir ce qui s'est réellement passé, dix ans plus tôt.

A l'époque, Oliver poursuit ses études pour devenir comédien dans un conservatoire très réputé. Il remarque bientôt que... >Voir plus
Que lire après If We Were VillainsVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (116) Voir plus Ajouter une critique
4,16

sur 538 notes
5
55 avis
4
34 avis
3
16 avis
2
8 avis
1
0 avis
Waw… Ce livre était juste incroyable, je n'ai pas d'autres mots. Je l'ai acheté à moitié parce que j'en avais déjà entendu parler, et à moitié parce qu'il est juste magnifique ! Non mais c'est vrai, je pense que c'est un des plus beaux livres que j'ai dans ma bibliothèque !
J'avais vraiment hâte de le commencer, et mes attentes ne furent pas déçues.

J'ai été tout de suite immergée dans cette véritable tragédie Shakespearienne, et je n'en suis pas ressortie indemne. Tout est parfait dans cette histoire, que ce soit l'atmosphère sombre, lourde et pesante, les personnages perdus, torturés et changeants ou encore l'intrigue théâtrale, addictive et unique.

Ce livre parle de théâtre de la meilleure manière qui soit : je ne suis pas du tout familière avec cet univers mais j'y suis rentrée en quelques pages, que ce soit grâce à la découpe du roman en actes et en scènes, la narration naviguant entre roman classique et pièce, en passant par les innombrables références théâtrales que je n'ai pas dues toutes saisir, et les répliques de pièces classiques fusants dans les dialogues des personnages.

Parce que oui, parlons un peu des protagonistes que j'ai tellement aimé ou alors tellement détesté. James et Oliver resteront à jamais mes chouchous, mais ils sont tous incroyables à leur façon, incroyablement détestables ou adorables, à voir selon l'acte.
Ils ne peuvent que nous faire ressentir des émotions fortes, qu'elles soient positives ou négatives, que ce soit à cause de leur personnalité si unique, belle et complexe, de leur évolution, des secrets qu'ils cachent, des révélations, des alliances, des amitiés ou des trahisons.

Pour moi, le plus beau de l'histoire n'est pas l'ambiance à couper le souffle, ni la magnifique plume, ni l'intrigue qui nous tient en haleine et est vraiment bien construite, non, le plus beau c'est l'évolution des personnages.
Au fur et à mesure de notre lecture, la frontière entre le théâtre et la réalité devient de plus en plus ténue, on ne sait plus distinguer le vrai du faux, le mensonge du réel, le texte des vraies paroles, ce qui fait qu'on ne peut jamais vraiment cerner un protagoniste et qu'on découvre à chaque scène de nouvelles facettes de sa personnalité.

En bref, ce roman était frappant, principalement par ses personnages, mais aussi par son intrigue et l'atmosphère dans laquelle on est plongés, c'est une véritable pièce de Shakespeare moderne. La fin est horriblement tragique, tout en restant ouverte, et c'est la meilleure qu'il y aurait pu avoir.
Commenter  J’apprécie          206
Ce livre me laisse perplexe, mitigé. J'ai du mal à comprendre comment je peux autant adorer une fin et si peu apprécier le reste.

Si le livre s'était contenté du dernier Acte, je l'aurais probablement classé dans la catégorie coup de coeur. La fin ne m'a pas vraiment surpris, je m'attendais à ce genre de dénouement ; je l'avais un peu deviné, je ne savais simplement pas qui ça concernerait. Mais le manque de surprise ne m'a pas dérangé, je n'ai pas besoin d'être surpris pour aimer un livre, j'ai juste besoin de ressentir des choses. Et de ce côté-là, j'ai trouvé la fin magistrale. L'émotion était très présente, j'ai ressenti un désespoir presque improbable comparé au reste du livre que j'ai trouvé plat. La fin m'a serré le coeur, elle m'a noué l'estomac et si le début du roman avait suivi, je suis certain qu'elle m'aurait arraché une larme ou deux parce que c'est le genre de fin que j'aime. Que je préfère. le genre de celle qui me marque et dont je me souviens longtemps. En plus, quand l'amour et l'amitié se mêlent à la tragédie, je suis tout de suite encore plus touché. Et ça n'a pas loupé, ce point final m'a bouleversé.

C'est d'autant plus triste, je trouve. Parce que ça montre bien que l'autrice avait largement de quoi m'emporter, mais qu'elle n'a pas suffisamment bien géré l'émotionnel de son livre à mon goût.
Pourtant, elle partait plutôt bien. J'ai bien aimé le début de cette dark academia. Il m'a intrigué, il m'a happé dans son mystère, son suspense... dans cette ambiance pesante et incertaine. J'étais très enthousiaste, mais ça s'est assez vite essoufflé, malheureusement. Après la découverte du corps, tout a ralenti. C'était lent, trop lent. Et toutes les imperfections que le suspense et l'atmosphère masquaient sont beaucoup ressorties au milieu du roman.

La plume de l'autrice, par exemple. Elle est belle et travaillée. C'est une plume très riche qui a un potentiel énorme, mais elle s'écoute trop parler. Elle abuse sur des descriptions pas toujours utiles et, si ça ne me dérange pas quand le rythme n'est pas impacté, ici, ça ralentissait énormément de scènes. le contemplatif n'avait selon moi pas sa place à certains endroits, il desservait les chapitres. Les citations de Shakespeare n'ont hélas rien arrangé. Même si je trouve ça intéressant et malin de jouer avec des références pareilles dans un livre qui traite du théâtre Shakespearien, j'ai trouvé que l'autrice en avait abusé. Il y en avait trop, tout le temps, partout, et ça a parfois nuit à ma compréhension. Ça a aussi pu nuire aux personnages, dans un certain sens, parce que ça ne faisait qu'ajouter à leur côté très cliché. le genre de clichés que je n'apprécie pas trop, qui ne sont pas là pour dénoncer ou pour donner une valeur ajoutée au roman. Non, le genre de clichés qui laissent plus un arrière-goût d'inachevé dans la construction des personnages et qui leur retire de la crédibilité.

Je ne doute pas que des élèves qui ne vivent que pour le théâtre s'amusent à glisser des références à leurs pièces préférées dans leurs conversations, mais là, ça m'a paru forcé, quand même. D'autant que les personnages étaient très manichéens, ils avaient peu de nuances, alors forcément, y ajouter de gros clichés n'allait pas aider à les rendre plus subtils. C'est dommage. Bon, ça ne m'a pas empêché d'en apprécier quelques-uns, parce que leurs différentes personnalités se dessinaient très bien, elles étaient même très catégorisées selon moi (d'où le manque de nuances), mais ça leur donnait un certain charme, de temps en temps.

L'histoire en elle-même m'a pas mal plu, cependant. Je l'ai trouvée assez prenante, j'avais envie de savoir ce qui était arrivé à ce groupe de jeunes qui se dessoudait, s'effondrait. C'est ce qui me permettait de reprendre mon livre pour m'y replonger même quand je n'étais plus très emballé. Même quand je ne comprenais pas les réactions des personnages, qu'ils me paraissaient tous insensés ou bien trop tranchés.
C'est d'ailleurs ce que j'ai décidé de retenir de ce livre : une histoire plaisante, un suspense de début entraînant et une fin comme une cerise sur le gâteau, bien que le gâteau n'ait pas été à mon goût. La fin m'a vraiment permis de remonter ce livre dans mon estime et me permettra de garder dans un coin de mon coeur ces deux personnages aux destins ruinés, ainsi qu'une amitié forte et une relation aussi étonnante que réconfortante.

Je ne sais pas si je recommande vraiment ce livre. Mais je dirais que si vous n'en n'attendez pas trop, vous pouvez passer un bon moment en sa compagnie sans que ça ne devienne forcément un coup de coeur.
Commenter  J’apprécie          20
Aujourd'hui on lit, « If We were Villains » – de M. L. Rio (USA – On l'applaudit pour son Premier Roman) - 2017 – Titan Books LTD --
Plaisir de découvrir une plume féminine et assez jeune.
Je m'excuse pour ce style de critique un peu « particulier » que j'essaie en ce moment. A base de citations des passages les plus pertinents de la première moitié, donnant ainsi plus de parole à l'auteur et moins à mon ressenti personnel… J'espère que ça vous plaira.
« Assis, les poignets menottés à la table, je songe : S'il ne m'était pas interdit de dire les secrets de ma prison, je ferais un récit dont le moindre mot te ravagerait l'âme. le garde posté près de la porte m'observe fixement, comme s'il attendait quelque chose. »
« — Oliver, ce n'est pas le fait de punir quelqu'un qui m'intéresse. Plus maintenant. Une peine a été purgée… et c'est déjà trop rare de voir ça, quand on fait ce boulot. Mais je n'ai pas envie de rendre mon tablier et de gâcher dix années de plus à me demander ce qui s'est vraiment passé, à l'époque. »
« Répondez-moi franchement, dit-il. Ça vous arrive de regarder le plafond, allongé dans votre cellule, en vous demandant comment vous avez fait pour atterrir ici ? de ne pas réussir à dormir, obsédé par la pensée de ce qui s'est passé ce jour-là ? »
Y a rien que je n'apprécie plus qu'une bonne punchlines qui à elle seule te fait lire les dix prochaines pages.
« — Elle est plus tenace que nous. C'est peut-être pour ça que Gwendolyn s'amuse à la torturer.
— Juste parce qu'elle est assez forte pour tout encaisser ? m'exclamai-je en jetant mes propres habits en tas sur le sol. C'est de la cruauté.
Il haussa les épaules.
— C'est Gwendolyn. »
Des Teen font du théâtre (Bedo, alcool, amitié et amour)… Je ne suis ni Théâtreux ni Teen… Je préférais l'histoire sur le relâché de prison juste avant… Ils se parlent de qui pourrait jouer tel personnage, inversent les rôles, etc…
C'est vraiment porté sur le Théâtre.
Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
Commenter  J’apprécie          202
Du théâtre, de l'alcool, un meurtre, des amours passionnées, une peine de prison, un secret.
Un cocktail qui a bien fonctionné pour moi, puisque dévoré en quelques jours je l'ai. Maître Yoda, sors de ce clavier !
.
If we were villains est le récit d'une confession, d'une tentative de mettre en mots la passion qui a régi notre petit groupe d'étudiants en ces années de représentations théâtrales.
.
Déjà, mention spéciale pour ces personnages qui réussissent à porter leurs stéréotypes au delà du stéréotype.
Bizarre cette analyse ? Pas tant que ça :
A force de dire à quelqu'un qu'il est un crétin, il finit par se comporter comme un crétin. (Coucou Perceval de Kaamelott ! Tu n'es pas un crétin, tu es un grand chevalier, nous on t'aime ! Fin de la digression.)

Ici c'est cette idée qui est posée sur le papier : à force de se voir affilier les mêmes rôles à longueur de temps, les héros se fondent dans leur personnage, et ce qui était un trait de caractère certes présent en eux s'en retrouve exacerbé, au point d'occulter le reste...
Mais les gens, quand ils sont vrais, ne sont pas limités comme le sont les stéréotypes utilisés au théâtre (ou dans les romans), ils sont plus complexes, ils sont pluriels, ils ont droit à l'évolution.
Et finalement, quelque chose qui aurait pu passer pour simple (la disposition des perso) s'avère plus travaillé que prévu, et amène à la beauté du roman ci nommé, et finalement, le sujet.
.
Alors je suis d'accord avec les détracteurs : il ne se passe pas grand chose.
Si vous êtes en quête d'une lecture qui décoiffe, avec du sang qui éclabousse les murs et des explosions, passez votre chemin.
.
Mais pour dire vrai, je n'aurais pas lu les critiques négatives pointant ce fait que je ne m'en serais pas rendue compte.
A-t-on besoin d'actions pétaradantes pour en prendre plein les mirettes ? Pour apprécier la beauté du verbe, de l'ambiance, du lieu et du son ?
Pour moi, la réponse est non.
.
J'ai adoré prendre mon temps, flirter avec les mots de Shakespeare, attendre que les perso se dévoilent et découvrir le château. (Oui, le château ! Ami de Poudlard, de Dracula ou des Highlands, vous n'aurez pas le piquant magique du premier, non plus le piquant sanglant du second, et encore moins le piquant du kilt du troisième, mais les vieilles pierres, oui, ça vous aurez ! Avec la bibliothèque immense et ses meubles en bois lustré, une foultitude de canapé douillets, un feu de cheminée et l'heure du thé !)
.
Alors oui, on y trouve un décorum parfait propre à l'imaginaire, mais quel joie de le voir se craqueler au fil des pages ! Quelle joie de réfléchir sur la notion de culpabilité et quelle joie d'entrer dans les coulisses d'un monde somme tout particulier ! Quelle profondeur quand on part explorer la psyché humaine avec des personnages si cassés qu'ils préfèrent la compagnie des mots à celui du monde...
.
Je me suis laissée bercer par Shakespeare et je me suis laissée prendre au jeu (théâtral) et c'était très bien ainsi.
Commenter  J’apprécie          100
Plongez dans ce one-shot thriller Dark Academia à la narration déroutante.

L'histoire se divise en cinq actes, chacun entamé par un prologue succinct. Vous découvrirez la version adulte d'Oliver, notre protagoniste désormais libre après avoir purgé sa peine de prison. À la demande du commissaire Colborne, chargé de l'enquête qui l'avait incriminé à l'époque, Oliver revenant sur les lieux du crime, révèlera ce qui s'est réellement produit dix ans plus tôt au sein de Dellecher, ce conservatoire élitiste, lors de sa quatrième année d'étude, lui qui rêvait de devenir comédien.

Dès le premier acte, j'ai été hameçonné tel un poisson, par cette histoire qui se déploie comme une tragique pièce de théâtre. Les sept étudiants, tous passionnés par Shakespeare et rêvant de briller sur les planches, se retrouvent pris au piège, oscillant entre réalité et fiction , au sein de ce campus à l'architecture gothique.

L'amitié qui les liait de manière inébranlable s'érode lentement. Et cette division est l'oeuvre d'un protagoniste : Richard ! Il incarne le mâle dominant, l'homme toxique à la présence imposante et au caractère écrasant. Il est l'étoile montante destinée à un brillant avenir dans les rôles les plus prestigieux. Son physique, son charisme et sa confiance en soi suscitent admiration et jalousie. L'autrice a fait un travail remarquable de caractérisation autour de cet "antagoniste", qui se révèlera être l'un des personnages les plus mémorables de l'histoire.

J'ai secrètement ressenti de la peur à son égard en observant ses actions, ses paroles et ses comportements abusifs envers ses camarades sur la scène ou en dehors. Au début, il était tolérable, mais peu à peu, il sombrait dans un délire paranoïaque exacerbé par l'alcool, perturbant constamment l'harmonie au sein du groupe. L'atmosphère qu'il instaurait était malsaine, comme si chacun de ses mots était empreint de malveillance. Cependant, je me suis souvent demandé, lors de ma lecture quelle pouvait être l'élément déclencheur de son comportement. D'où venait cette violence ? D'où venait cette colère envers ses amis ? Peut-être avait-il caché des problèmes personnels ? Ce changement d'humeur, était si brutale que j'étais désireuse d'en connaître la cause. J'avais l'impression d'avoir manqué une étape cruciale dans son obscure évolution.

Le changement d'atmosphère entre l'acte 2 et l'acte 3 devient singulièrement macabre. En effet, avoir été témoins de la mort d'un ‘ami' et être contraints de dissimuler ce crime (non-assistance à personne en danger), pèse lourdement sur la conscience de nos protagonistes, qui, jusqu'alors, n'avaient pas été confrontés à de tels dilemmes moraux. Ils se voient obligés de se prêter mutuellement assistance pour établir leurs alibis et maintenir la fragile cohésion du groupe, tandis que l'enquête suit son cours et que chaque individu présent sur le campus est considéré comme suspect.

Dès lors, nos 5 théâtreux tourmentés et tourmentants, doivent continuer d'interpréter les pièces de Shakespeare (choix judicieux de l'autrice d'avoir choisi les + emblématique, pour que la majorité du lectorat saisisse les références), dans le cadre de leurs cursus scolaire lors de leurs ateliers/répétitions/représentations mais également face aux forces de l'ordre, sans laisser transparaître la moindre culpabilité.

Une question demeure toutefois persistante, créant un climat de méfiance : Qui, et pourquoi ? Cette interrogation centrale ne m'a pas paru difficile à élucider, car dès le début, en cernant la personnalité et le caractère d'Oliver ainsi que ses rapports avec les autres protagonistes, il devenait évident qu'il serait prêt à se sacrifier, pour une seule et unique personne.

La véritable surprise qui a failli me pousser à jeter mon livre par la fenêtre, le déchirer en morceaux, le passer au mixeur, l'offrir à mes chiens comme jouet, c'est le dénouement ! Jamais une conclusion ne m'avait laissée dans un état de sidération, de destruction interne et de frustration aussi immense, j'étais en larmes devant mon bouquin.

Lors du dernier chapitre, dernière page, dernier paragraphe. Il faut lire entre les lignes et interpréter la fin comme on le souhaite. Pour ma part, je garde, espoir et imagine un avenir paisible pour Oliver et ??????? !

En Bref : L'oeuvre de M l'Rio est une véritable danse littéraire, où les personnages se meuvent au rythme des tragédies, insufflant une atmosphère shakespearienne au récit. Nous sommes immergés avec passion au coeur des états d'âme, les plus tumultueux : la jalousie, les querelles enflammées, les amours dévorants, l'angoisse de l'échec, une compétition malsaine, la culpabilité, les mensonges et les secrets.

À tous les lecteurs/lectrices qui cultivent une passion pour les mots, la poésie, le théâtre, ce livre vous est destiné.
Commenter  J’apprécie          50


critiques presse (1)
Syfantasy
11 octobre 2023
Ces étudiants agissent comme les personnages qu'ils incarnent, citant Shakespeare à tout bout de champ [...]. Par conséquent, ils ont parfois des réactions aberrantes par leur immoralité, se rendant tous complices du meurtre de l'un des leurs.
Lire la critique sur le site : Syfantasy
Citations et extraits (107) Voir plus Ajouter une citation
"Do you ever lie in your cell, staring up at the ceiling, wondering how you wound up in here, and you can't sleep because you can't stop thinking about that day?"
"Every night," I say, without sarcasm. "But here's the difference, Joe. For you it was just one day, then business as usual. For us it was one day, and every single day that came after."
Commenter  J’apprécie          00
"That bullshit is all that kept me going." One thing I'm sure Colborne will never understand is that I need language to live, like food—lexemes and morphemes and morsels of meaning nourish me with the knowledge that, yes, there is a word for this.
Someone else has felt it before.
Commenter  J’apprécie          00
J'avais compris, à présent, comment se déroulait l'histoire. Notre petit drame se dirigeait à toute allure vers son paroxysme. Qu'arriverait-il ensuite, lorsque nous atteindrons le précipice ?
D'abord, le jugement. Ensuite, la chute.
Commenter  J’apprécie          20
Here you will make many friends, and perhaps a few enemies. Do not let the latter prospect frighten you—if you haven't made any enemies in life, you've been living too safely. And that is what I wish to discourage.
Commenter  J’apprécie          00
I listened to her breath and felt her heart beat against my back and tricked myself into thinking that maybe, when we woke up, everything would be back to normal. But what kind of normal did we have to go back to?
Commenter  J’apprécie          00

Video de M. L. Rio (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de M. L. Rio
Payot - Marque Page - M. L. Rio - If We Were Villains
autres livres classés : dark academiaVoir plus
Les plus populaires : Jeune Adulte Voir plus

Lecteurs (1593) Voir plus



Quiz Voir plus

Retrouvez le bon adjectif dans le titre - (6 - polars et thrillers )

Roger-Jon Ellory : " **** le silence"

seul
profond
terrible
intense

20 questions
2891 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature , thriller , romans policiers et polarsCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..