Je vous avoue que si je n'avais pas reçu ce bouquin, je ne l'aurais sans doute jamais lu, mais il patientait dans ma bibli depuis quelques années et comme je me suis promis de sortir les pavés, je m'y suis mis.
Une intrigue très difficile à raconter et une fin qui n'en est pas une.
Après avoir lu le bouquin, j'ai fouillé un peu sur Babelio (comme d'habitude, des avis très différents), mais là, j'ai appris qu'il y avait une suite à ce thriller et donc mon avis vient de changer sur ce livre.
Je trouvais la fin bâclée, des secrets n'avaient pas été dévoilés, je restais sur ma faim; j'ai maintenant compris pourquoi !
Venons-en aux faits.
Tout tourne autour de la famille Morvan et d'un tueur en série revenu d'entre les morts, enfin pas tout à fait.
Dans les années 70, Grégoire Morvan, un flic plutôt détestable, violent, qui n'hésite pas à battre sa femme, arrête "l'homme-clous", un tueur en série qui sévissait à Lontano, une ville du Congo.
40 ans plus tard, des meurtres semblables ont lieu à Paris. Un copycat? Bien plus que ça ! Et l'auteur plonge ses lecteurs dans la magie africaine.
Cette fois, c'est le fils ainé des Morvan, Erwan, qui mène l'enquête qui débute en Bretagne. Erwan a l'air d'être le seul être normal de la famille.
Petits, les enfants Morvan ont assisté à la violence conjugale. Devenu adulte, Loïc s'est réfugié dans la drogue. Quant à leur sœur, Gaëlle, elle s'est plutôt plongée dans la haine de la famille qu'elle est prête à détruire en commençant par elle-même.
Loïc travaille dans les finances et là, je dois dire que l'auteur m'a complètement perdu dans le cours de la bourse, les holdings, les OPA, les délits d'initiés, les placements, les actions et j'en passe... Pour ma part, cette partie de l'histoire était inutile et m'a ennuyé.
Dans son enquête, Erwan va tomber sur 4 hommes fanatisés par l'ex-tueur en série africain (en fait, il était Belge). Une partie du récit est basée sur des actes médicaux pas faciles à comprendre non plus.
Puis vient la grande surprise à laquelle on s'attend dans tout thriller : le vrai coupable arrive à la fin. J'ai trouvé son identité trop conventionnelle, trop courante dans les polars. Déception donc pour la fin du récit.
Et puis, comme je vous l'ai dit, la fin qui n'en est pas une m'a déstabilisé. J'ai tourné la dernière page en passant que l'histoire continuait... Et donc, oui, elle continue, mais dans un autre volume, ce qui n'est pas indiqué dans le livre !
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