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L'épée, la famine et la peste

Série de 2 livres (En cours). Écrite par Aurélie Wellenstein (2),


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L'épée, la famine et la peste, tome 2

Dans le tome 1, j'ai retrouvé la plume d'Aurélie Wellenstein, fluide, et très addictive. L'ambiance est très noire, pesante. Certaines scènes sont très gores, les personnages ne sont pas épargnés. L'histoire nous est racontée à travers plusieurs points de vue, et c'est très intéressant de voir les 2 côtés (les "méchants" et les "gentils"). L'autrice nous met ainsi l'histoire en perspective, et que les choses ne sont pas forcément aussi simples qu'il n'y parait. L'autrice prend le temps de poser l'histoire et de développer ses personnages, ce qui est très appréciable. J'ai eu le sentiment d'une grosse introduction à la fin de ma lecture.



Je ne dirais pas grand chose sur le tome 2, si ce n'est que dès le début, l'autrice nous surprend, et j'ai adoré ça. Les 4 personnages principaux cachent tous beaucoup de choses, sont gris, et rien n'est aussi évident que je le pensais.

Malheureusement, sur le dernier tiers, j'ai retrouvé ce que je n'apprécie pas avec l'autrice. Je n'adhère jamais à ce qu'elle propose dans les fins de ses histoires. Et ça a été le cas ici. J'ai beaucoup aimé l'histoire proposé, mais je me suis ennuyé sur la fin, que j'ai trouvé finalement trop simple, et en deçà de ce que l'autrice m'avait promis.



Je pense que ce titre sera ma dernière tentative avec l'autrice. Je trouve qu'elle a des idées incroyables, mais à chacune de mes lectures, je suis sortie avec un sentiment de "tout ça pour ça", ce qui a été le cas ici. Je comprends qu'elle soit populaire, mais ce n'est tout simplement pas une autrice pour moi.
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L'Epée, la Famine et la Peste, tome 1

« L’épée, la famine et la peste » est un roman de fantasy sombre, aux personnages maudits qui vont pourtant briser le cœur du lecteur. La thématique principale est celle de la différence sur fond moyenâgeux.



C’est un roman envoûtant qui m’a happé dès les premières pages. Les scènes sont visuelles, glauques et pleines de légendes, de malédictions. Cela crée une atmosphère inquiétante, parfois sinistre, récit macabre au fin fond de la forêt.



Pour aller dans le sens de cette ambiance, l’élément clé du récit est l’araignée. La mythologie du roman s’articule autour de plusieurs espèces d’arachnides ayant chacune des affects bien particuliers sur les personnages. Arachnophobes fuyez, elles sont présentes tout au long du livre ! Pour ma part, j’ai vraiment apprécié le système de magie en lien avec ces petites dames !



Les personnages sont au cœur de l’histoire. Entre noirceur et recherche de soi, ils sont au fond, terriblement humains. On les suit d’abord séparément puis leur quête prendra un sens communs. Ils ne formeront quasiment plus qu’un à la fin du roman. Plus généralement, la thématique de l’acceptation de la différence est au cœur de leur épopée.



En effet, le récit prend place au moyen âge. L’Inquisition vient punir toutes formes de sorcellerie ou de malédiction. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il n’en faut pas beaucoup pour se retrouver en geôle ! La magie de l’univers inventé par l’autrice vient donc se mélanger à tout cela. On lit bien sûr entre les lignes la critique de l’intolérance vis à vis de la différence.



C’est un roman prenant. Les chapitres sont taillés sur mesure pour maintenir l’envie de connaître la suite. Chacun est focalisé sur un élément clé à amener au lecteur. L’ensemble construit la relation des personnages et permet d’affirmer le second thème important du roman : la fraternité au sens large.



Malgré des thèmes lumineux comme l’amitié ou l’acceptation de l’autre, le roman n’en reste pas moins très violent. Meurtre, guerre, torture … Les scènes de combat sont rudes et la fin amène un second tome qui devrait s’inscrire dans la même ligne !



J’ai beaucoup aimé cette lecture marquée par des légendes sombres, son atmosphère remplie de fantômes. On s’attache inévitablement à ces trois personnages entre monstres et victimes, mais pourtant humain à souhait. On traverse beaucoup d’émotions à la lecture de ce premier tome. Et heureusement … le second est à portée de main !
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L'épée, la famine et la peste, tome 2

Le second tome de la duologie « L’épée, la famine et la peste » est tout aussi réussi que le premier tome. C’est un coup de cœur pour ces deux livres de dark fantasy. J’ai beaucoup aimé suivre nos trois personnages ainsi que les nouveaux personnages qui s’invitent dans cette suite.



Ce second tome commence de manière super ambivalente. En effet, là où on suivait trois personnages principaux dans le premier tome, ici, on se place dans le camp adverse pour suivre les événements. Le lecteur ne sais donc plus à qui se fier. Un bel effet qui permet de rappeler que le point de vue est toujours très important !



Un des points forts de ces romans : les scènes d’action marquantes . Comme pour le premier tome, l’autrice introduit son récit sur une vision épique et horrifique. Le ton est donné et on retrouve cette atmosphère si particulière du premier tome… Entre noirceur, monstruosité … et quand même une pointe d’espoir !



Les personnages sont au centre du livre. Les thématiques tournent autour de chacun d’entre eux. Ils les incarnent par leur personnalité et par leur passé. Les secrets de chacun sont distillés tout au long du roman. Généralement les chapitres sont orientés sur un personnage à part entière et plus on se rapproche de la fin plus ils parlent du groupe qu’ils forment dans son ensemble.



La violence est omniprésente chez nos personnages. Le genre de dark fantasy n’est pas usurpé ici. Les scènes d’action sanglantes et imagées sont multiples et donnent l’impression que nos personnages se noient de plus en plus dans les actes brutaux et vengeurs … Chacun issu d’un passé qui les a abîmé, ils s’enfoncent toujours plus dans la noirceur de leur vengeance.



Les personnages évoluent cependant énormément au cours de l’histoire. Les faux semblants s’éclaircissent. La quête de rédemption et de pardon se met en place. Les chemins de nos personnages se veulent plus apaisés … jusqu’à un final en feux d’artifices !



C’est donc le thème de la fraternité qui prime dans ce roman. Il s’instaure en morale de l’histoire et met du baume au cœur du lecteur qui a souffert avec les personnages tout au long de ces deux tomes. C’est un récit qui met aussi les animaux au centre de sa narration et qui met ses personnages directement en lien avec eux. J’ai beaucoup aimé cette dualité qui fait partie du folklore du roman.



Un excellent second tome qui clôt donc « L’épée, la peste et la famine ». J’ai beaucoup aimé ces romans qui ont une atmosphère immersive, des scènes et personnages inoubliables. Les deux tomes se font échos et sont habilement construits en termes d’intrigue, sans jamais laisser le lecteur en reste de révélations …
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L'Epée, la Famine et la Peste, tome 1

J'ai eu du mal à rentrer dedans et je pense que je ne suis pas le lectorat cible, donc je doute de lire le tome 2, mais ça reste un très bon roman. Le rythme est trop lent à mon goût, trop contemplatif, mais l'univers est vraiment intéressant et la plume très belle.



J'ai eu du mal à me soucier du sort des personnages, mais j'y suis davantage parvenue à la fin du tome, à tel point que j'ai un peu hésité à me prendre le tome 2.



Le truc que j'ai sûrement le plus aimé, c'est comment cette histoire d'araignées ne m'a pas empêchée d'apprécier ce roman – alors que je suis arachnophobe, comme tous les gens normaux – et que ça vire à la chasse aux sorcières, un thème que j'affectionne.



En somme, une découverte originale et qui fonctionne, un peu lente à mon goût et avec des personnages qui ne m'ont pas trop embarquée, mais que je pourrais conseiller à des lecteurices de fantasy qui cherchent quelque chose qui sort des sentiers battus !
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L'épée, la famine et la peste, tome 2

Une très bonne duologie de dark fantasy. Les personnages sont bien développés et moralement gris, ce qui est appréciable dans la fantasy adulte ! Même si j’ai préféré le premier tome, le deuxième apporte une conclusion assez complète et des développements de personnages peu vus auparavant ! J’ai apprécié la construction de ce monde, les descriptions des paysages et des créatures qui l'habitent. Cependant, ce livre n'a pas été un coup de cœur pour moi car j'ai trouvé que la dimension politique aurait mérité d'être approfondie davantage ! Les araignées, très présentes dans le premier tome, le sont moins dans le deuxième, alors qu'elles représentaient à mes yeux l'aspect le plus intéressant de l'univers ! Je m'attendais réellement à ce que l'histoire explore les raisons de l'arrivée des araignées dans le royaume et leurs implications, voire même à une réflexion féministe à ce sujet, mais cela n'a pas été le cas du tout ! Au moins, il faut reconnaître que le livre n'est pas prévisible, c'est certain ! Un deuxième point qui m'a moins convaincu, c'est que j'ai trouvé la conclusion un peu trop simpliste et les échanges entre les personnages un peu niais, alors qu'ils étaient présentés comme sombres et obstinés depuis le début !
Lien : https://saladedelivre.com/
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L'Epée, la Famine et la Peste, tome 1

Merci aux éditions Pocket pour l’envoi de ce premier tome, qui fait partie d’un diptyque. L’épée, la famine et la peste d’Aurélie Wellenstein est de la dark fantasy, un genre cher à l’autrice. J’aime beaucoup ses autres œuvres, qui sont souvent sombres et plutôt torturées, ce qui en fait une plume unique dans l’imaginaire francophone.



Aurélie Wellenstein nous propose un monde inspiré du Moyen-Âge européen. C’est certes classique, mais j’ai beaucoup aimé l’aspect presque apocalyptique de l’univers. Le Royaume est envahi depuis des décennies par des araignées capables de donner des pouvoirs aux humains qu’elles mordent. Elles sont jugées comme des créatures invasives et dangereuses. Les femmes qu’elles mordent, appelées tarentas, sont traitées en sorcières et en traitresses, soumises à la torture. La vie est devenue de plus en plus difficile. D’autant plus que des croisades menées dans une terre lointaine de croyants de la déesse araignée semble être à l’origine de tous les sombres événements.



L’autrice n’hésite pas à construire un monde très sombre en mêlant magie et périodes plus sombres du Moyen-Age (croisades, maladies, chasse aux sorcières…). Par exemple à travers les effets de la morsure d’une araignée. Les femmes tarentas se transforment petit à petit en créatures entre l’humain et l’arachnide, ce qui ajoute à la crainte qui existe autour d’elles. Ainsi, lorsque la jeune Erin est accusée d’être une tarenta, sa sentence est particulièrement horrible. Quant à Cillian, c’est un jeune garçon qui semble avoir été abandonné. Il se retrouve victime attitré des adolescents de son village. Enfin, Sulyvhan est un vétéran traumatisé par la guerre et la perte de sa famille. Chaque personnage permet d’explorer à quel point ce monde se délite, surtout face à la violence de l’inquisition. Ceci rend le roman particulièrement immersif face à son univers crépusculaire.



Comme toujours, la plume d’Aurélie Wellenstein nous emporte sans problème dans l’aventure. Crue et directe, elle nous entraîne dans une course-poursuite entre les trois personnages principaux et ceux qui les considèrent comme des erreurs. Il y a bon équilibre entre les moments d’action et les moments plus reposés, qui servent à poser l’intrigue et l’univers, mais aussi à construire du lien entre les personnages. J’ai trouvé intéressante la dynamique dans un trio aux origines si différentes. Le fait qu’ils aient chacun leur histoire rend certes le début un peu long, mais c’est aussi un bon moyen de créer du rythme par leurs échanges plus tard.



Enfin, les habitués des romans d’Aurélie Wellenstein ne seront pas dépaysés. On y retrouve tous les ingrédients des œuvres de l’autrice en plus du côté glauque de l’univers. Dans un premier temps, elle construit ses histoires en approfondissant les liens entre humains et animaux. C’est ici notamment le cas avec Cillian, l’enfant possédé par le loup. L’autrice aime également traiter de métamorphoses et d’hybridations, ce qui est également très présents dans ses romans précédents. Si vous êtes néophyte c’est un bon premier pas dans l’univers de l’autrice en somme.



Le point fort de l’épée, la famine et la peste est sans doute l’univers sombre, presque onirique, qui lui donne un goût de conte désenchanté. L’autrice prend les moments les plus violents du Moyen-Âge pour y mêler magie et métamorphoses. L’épopée des trois personnages principaux est bien menés, leurs histoires et interaction permettent de bien saisir la nature de ce Royaume crépusculaire et apocalyptique. On y retrouve tous les marqueurs de l’œuvre d’Aurélie Wellenstein, ce qui le rend parfait pour les néophytes, mais parfois prévisible pour les lecteurs chevronnés de cette autrice.
Lien : https://lageekosophe.com/202..
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L'Epée, la Famine et la Peste, tome 1

Dans son diptyque de fantasy "L'Épée, la Famine et la Peste", Aurélie Wellenstein plonge ses lecteurs dans l'univers sombre et captivant du royaume de Comhghall, un monde en proie à la désolation et aux horreurs indicibles. Avec une plume aussi sombre qu'envoûtante, Wellenstein construit une narration dense et immersive, où les monstres et les malédictions ne sont pas seulement des entités extérieures, mais reflètent aussi les tourments intérieurs des personnages.



Ce récit s'ancre dans un paysage où le désespoir semble avoir pris racine : villages engloutis sous les toiles d'araignées géantes, créatures terrifiantes dictant leur loi, et une population en proie à une mélancolie profonde, symptôme d'une maladie de l'âme plus qu'un simple état d'esprit. Au cœur de cette atmosphère oppressante, trois figures brisées par la vie deviennent malgré elles les protagonistes d'une lutte acharnée pour la survie et la quête d'une rédemption incertaine.



Le garçon possédé par l'esprit d'un loup, la jeune fille dotée des pouvoirs redoutés d'une araignée, et l'ancien soldat hanté par la perte et la folie, sont dessinés avec une profondeur psychologique qui transcende les archétypes classiques de la fantasy. Wellenstein réussit le tour de force de les rendre profondément humains, vulnérables, et d'une certaine manière, incroyablement proches du lecteur. Leurs parcours, empreints de douleur mais aussi d'espoir, s'entremêlent dans une quête de sens et de libération qui questionne la nature même de la culpabilité et de la rédemption.



La menace incarnée par le chef de l'Inquisition et son archère introduit une tension constante, rendant la lecture haletante. Ces antagonistes, loin d'être univoques, sont eux-mêmes pris dans la toile complexe des thèmes abordés par l'œuvre : le pouvoir, la peur de l'autre, et la violence comme réponse au chaos.



"L'Épée, la Famine et la Peste" se distingue par sa capacité à tisser des liens étroits entre le destin des personnages et celui d'un royaume à l'agonie. Cette fresque sombre, riche en émotions et en rebondissements, ne laisse pas indifférent. Elle interpelle, remue, et invite à une réflexion sur la condition humaine face à l'adversité.



Aurélie Wellenstein, avec ce diptyque, confirme son talent pour créer des univers denses et complexes, peuplés de personnages qui, malgré leurs failles, luttent avec acharnement pour trouver leur place dans un monde qui les rejette. "L'Épée, la Famine et la Peste" est une œuvre magistrale qui marque par son originalité, son intensité et sa profonde humanité.
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L'épée, la famine et la peste, tome 2

Après leur victoire sur un escadron de l'inquisition, Sulyvahn, Cillian et Erin ont quitté l'ancienne capitale, Irichill pour marcher sur Wavestone et détruire l'inquisition afin de libérer la population de son terrible joug. Mais, Conrad et Lile sont toujours sur leur trace et ils comptent bien les empêcher d'accomplir leur quête. L'affrontement promet, d'ores et déjà, d'être apocalyptique. Alors quel camp va l'emporter ?



Avec ce volume 2 de L'Épée, la Famine et la Peste, Aurélie Wellenstein joue sur la déstabilisation des lecteurices en changeant de points de vue. En effet, pendant une grande partie du roman, on redécouvre l'histoire à travers le regard de Conrad qui nous partage sa version des faits et ses souvenirs. Ce tome se lit donc en miroir du premier pour à la fois relancer l'histoire et dynamiser la lecture. Mais c'est un procédé qui est aussi utile pour interroger la figure du monstre. Ainsi, dans cette deuxième partie, on marche dans les pas de celui qui est considéré comme l'incarnation du diable par Sulyvahn, Erin et Cillian. Alors qu'eux-mêmes sont catalogués de fléaux à abattre par Conrad. En étant en but aux convictions et aux contradictions de cet inquisiteur, il viendrait presque nous mettre le doute quant à la justesse des motivations des trois autres. C'est à la fois perturbant et intéressant car cela permet à l'autrice de montrer que chacun a sa part de noirceur et peut endosser le rôle de bourreau pour imposer les idées que l'on pense justes. Aussi, la violence n'appelle que la violence et la croyance n'excuse en rien les exactions commises.



Le texte est puissant. Il est comme une déflagration émotionnelle qui empruntent les montagnes russes pour nous en faire voir de toutes les couleurs et clairement retourner nos cerveaux et nos cœurs.



Les personnages sont comme autant de pions sur l'échiquier politique d'une éminence grise qui les manipule à souhait en s'appuyant sur l'adage du diviser pour mieux régner et ainsi servir ses desseins de soif de pouvoir.



Le récit est à la fois dur et beau car il parle autant du bon que du mauvais de l'humanité. Au-delà du pire dont elle est capable s'exprimant par le prisme de cette monstruosité désinhibée, elle peut également faire preuve de bonté et être portée par de nobles sentiments tels l'amitié ou l'amour.



Impossible de passer à côté de cette signature si atypique quand on aime se plonger dans les littératures de l'Imaginaire. Chacun de ses textes est un véritable coup de poing qui crie une vérité toujours très saisissante.



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