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La ville blanche (Eva García Saenz de Urturi)

Série de 3 livres (Terminée). Écrite par Eva García Saenz de Urturi (3),


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Dernières critiques
Un piège de papier

Avec « Un piège de papier » Eva Garcia Saenz de Urturi clôture la trilogie du profiler Unai Lopez de Ayala dit Kraken. Après « Le silence dans la ville blanche » et « Les rites de l’eau » quel plaisir de retrouver la plume de cette auteure espagnole qui nous plonge au cœur de Vitoria-Gasteiz capitale du pays basque espagnol. Vitoria, personnage à part entière de ce dernier opus, est le cadre d’une série de meurtres tous liés à un roman historique « Les seigneurs du temps » retraçant la vie médiévale des habitants et seigneurs de Vitoria. Dans « Le piège de papier » Eva Garcia Saenz de Urturi nous promène allègrement dans les rues et les monuments de Vitoria en traversant les siècles au gré des chapitres qui s’alternent de l’an de grâce 1192 en compagnie de Don Diago Vela jusqu’en 2019 pour retrouver Kraken et sa famille. Les deux époques s’entremêlent comme les deux intriguent, un véritable polar médiéval et contemporain ou la ville de Vitoria est magnifiquement mise en valeur.

Il est préférable d’avoir lu les deux romans précédents pour suivre la psychologie des personnages principaux (le premier opus est également sur Netflix).

« Ici s'achève ta traque, ici débute la mienne ». C'est ainsi que ce referme ce dernier volet des enquêtes du Kraken.

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Un piège de papier

Le dernier tome de la trilogie de la Ville Blanche met de nouveau Kraken et son entourage face au danger. Les chapitres oscillent entre notre époque et le moyen âge (c’est très détaillé). Une trilogie cérébrale, interessante et noire. Une très bonne lecture. Trilogie à lire 😉
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Le silence de la ville blanche

Voilà un polar bien violent, qui mélange le passé et le présent. L'auteure semble bien connaître la ville et cela nous donne envie d'y faire une visite malgré tous les meurtres. Les héros sont attachants et le suspense haletant. On lit ce livre d'une traite, le style est facile. C'est le premier tome d'une série et j'ai hâte de vérifier si les tomes suivants sont aussi prenants.
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Un piège de papier

Je viens de dévorer Un piège de papier, je suis encore une fois séduite par le charme de la ville de Vitoria qui réside entre ces pages.



Étant la troisième enquête de la saga je ne vais pas raconter toute l’histoire, les personnages ont évolué depuis Le silence de la ville blanche, et Un piège de papier se différencie légèrement des précédents polars même si La ville de Vitoria reste un personnage à part entière. Pour notre plus grand plaisir l’autrice a choisi de nous plonger dans l’époque moyenâgeuse de Vitoria et j’y ai retrouvé les mêmes qualités et la même fluidité de lecture de Aquitania, ( roman historique complètement indépendant de l’autrice).



L’enquête d’Un piège de papier c’est d’abord le mystère qui entoure une étrange publication d’un livre, un mode opératoire ; celui des châtiments médiévaux infligés à de jeunes victimes, et enfin les liens familiaux qui ont une grande place chez Eva Garcia Saenz de Urturi.



Avec Unai López de Ayala dit « Kraken », Alba et Estíbaliz, cette saga est devenue pour moi un rendez-vous immanquable, que ce soit grâce aux personnages ou à l’autrice qui brasse à merveille l’aspect psychologique et historique soutenus par une plume introspective, envoûtante et un aspect romanesque propre au polar basque espagnol.🇪♥



À lire dans l’ordre ( mes avis sont sur le compte)



Le silence de la ville blanche, Les rites de l’eau, Un piège de papier.

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Le silence de la ville blanche

Comme je le faisais remarquer l’autre jour, les assassins ne savent pas se contenter d’un bon vieux cadavre dans la bibliothèque, mais ils mettent tous en scène leurs meurtres, de la manière la plus spectaculaire qui soit. Il faut qu’on les voit, qu’on les remarque.



Entre nous, n’est-il pas préférable d’éviter les mises en scène afin de ne pas se faire repérer ? En tout cas, le ou les coupables n’ont pas fait dans la dentelle et les auteurs de thriller ont, eux aussi, du mal à se contenter de scènes de crimes banales.



En tout cas, je n’ai pas boudé mon plaisir et ces petites réflexions sont plus à prendre dans le registre d’interrogations humoristiques. Les scénographies macabres des différents crimes ont éveillé en moi l’envie de découvrir l’enquête de l’inspecteur Unai López de Ayala et de l’inspectrice Estíbaliz Ruiz de Gauna.



Ah oui, nous sommes au Pays Basque et les noms sont à rallonge et pas facile à prononcer. Chapeau à l’autrice qui est arrivée à ancrer son intrigue dans la ville de Vitoria-Gasteiz (capitale de l’Alava). Une ville riche d’histoire et légendes et un récit qui se vit comme si vous étiez à Vitoria, que vous allez visiter de manière littéraire.



Vu le nombre de couples que l’on va retrouver assassinés, le récit ne manquera pas de rythme (hormis quelques moments plus lents) et les passages se déroulant dans le passé ajouterons du mystère à l’énigme de ces nouveaux meurtres (ben oui, le coupable est en taule !).



Si je me serais bien passée d’une histoire d’amour entre l’inspecteur et un autre personnage, j’ai aimé le duo qu’il forme avec Estíbaliz, leurs coups de gueules, leurs engueulades et le fait qu’ils soient humains avant tout. Unai a vécu des moments horribles dans sa vie, mais on a évité le cliché du flic alcoolo et trop sombre. Les personnages sont réalistes, je les ai bien aimés.



Ce thriller se dévore assez vite (prévoyez trois jours pour les 600 pages du format poche) et fait oublier le temps, tant on a envie de savoir qui est coupable, si c’est le même avec 20 ans d’écart ou un copy cat. Les fausses pistes seront nombreuses, nos deux inspecteurs vont courir partout, cherchant des indices et comme bien souvent, c’est en écoutant les vieux qu’ils en apprendront le plus.



Un thriller policier qui fait le job de nous propulser au Pays Basque, dans sa culture, son histoire, ses monuments et qui, au travers de mises en scène de crimes sordides, va nous emporter dans un maelstrom de mystères, nous faire perdre la tête en essayant de savoir qui est coupable, nous faire courir dans toute la ville et nous laisser épuisée dans les dernières pages. Merde, je n’avais pas vu venir le dernier truc.



Un thriller qui, une fois terminé, nous donne envie de plonger dans le suivant, mais surtout, de rembobiner tous les événements importants (que je pourrais vous lister, mais ça divulgâcherait tout) et de se dire que l’on pourrait commencer par "c’était l’histoire d’un mec qui…" et que si un tel personnage ou un autre avait été moins… ou plus… et bien, rien de tout cela ne serait arrivé ! À quoi ça tient, parfois.



Un thriller efficace !



PS : Un truc m’a laissé sans voix : les gens n’ont aucun scrupules à suivre le potentiel compte Twitter (ce n’était pas encore X) d’un tueur en série qui a assassiné des enfants (qui a été jugé et condamné)… Mais ils se désabonneront en masse en apprenant un truc sur cet homme, crime bien moins grave que l’assassinat des gosses (selon moi). L’humain me désespère.




Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Les Rites de l'eau

J'avais été conquise par le silence de la ville blanche, mais aussi par la traduction de Judith Vernant, dont j'avais déjà apprécié le travail avec Je ne suis pas un monstre de Carme Chaparro, j'attendais donc avec impatience de lire Les rites de l'eau.



Même si l'auteure reprend les mêmes codes dans la construction de son intrigue que le premier opus, franchement cela ne m'a gênée, bien au contraire j'ai trouvé ça tellement bon que j'ai de nouveau adoré ma lecture !



Le roman débute de manière percutante avec la macabre découverte d'un cadavre de jeune femme enceinte, pendue par les pieds et la tête immergée dans un chaudron antique, conformément au rituel de la Triple mort. Il est clair que l'auteure nous entraînera une fois de plus dans une intrigue similaire à son premier ouvrage, avec un tueur en série qui perpétue des rituels liés à l'histoire espagnole, et le résultat est à nouveau captivant ! En effet, non seulement, on a l'opportunité d'en apprendre davantage sur ces rituels, mais cela permet également de découvrir le Pays Basque et ses alentours.



On pourrait lui reprocher d'utiliser de nouveau une construction où les temporalités s'alternent, mais personnellement, j'aime beaucoup surtout quand c'est bien fait ! le mélange subtil de récits au passé et au présent facilite la présentation de personnages difficiles à saisir autrement.



La psychologie des personnages est toujours aussi développée, pour notre plus grand plaisir. le Kraken, personnage phare, est encore plus travaillé et son histoire est dévoilée avec soin, ce qui le rend encore plus attachant.



Les rituels de l'eau est un page turner qu'on a du mal à lâcher, jusqu'à la toute dernière pages le lecteur est embarqué aux côtés des personnages pour en devenir un à part entière. L'enquête policière est menée de manière méthodique, et chaque révélation ajoute une nouvelle couche de suspense à l'intrigue déjà dense.



J'avais peur d'être un peu déçue avec Les rites de l'eau, car le silence de la ville blanche avait été un vrai plaisir, et pourtant j'ai retrouvé tout ce que j'aimais. L'auteure développe de nouveau une intrigue bien ciselée avec des personnages à la psychologie bien construite, elle nous balade à travers les rebondissements, pour finalement nous laisser exsangues lorsque la résolution arrive avec un tueur complètement improbable et inattendu…



L'auteure parvient à tisser une intrigue complexe et immersive, pleine de rebondissements inattendus qui maintiennent le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.




Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Un piège de papier

Pioché au hasard à la bibli et vraiment pas déçue. Je ne savais pas que ce livre clôturait une trilogie, peu importe je n'ai vraiment pas boudé ma lecture. J'ai aimé les personnages tous bien distincts avec un caractère bien marqué voire trempé ;-) J'ai énormément apprécié le parallélisme avec l'histoire médiévale, étant une passionnée d'Histoire et de mystère, ça me convenait très bien. Le scénario était plus que bien mené, il est rare que je ne découvre pas les assassins avant la fin mais pas cette fois-ci. Peut-être que je me lasserais tenter de lire les tomes précédents, mais pour le moment, ils ne figurent pas sur ma liste. Très bon roman policier, historique et thriller, je recommande !
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Un piège de papier

34//2024



Un joli final pour une trilogie originale et bien faite :)



On retrouve avec plaisir notre enquêteur basque favori Unai, dit Kraken, ainsi que sa femme, sa famille et son équipe.



La construction du roman est classique, avec une trame dans le passé qui rejoint l'actualité du présent. Là où l'auteure a fait fort, c'est qu'au lieu de prendre un coldcase de quelques dizaines d'années comme classiquement, ici elle a choisi une fois de plus l'histoire de la ville de Vitoria, mais au 12eme siècle !



L'astuce pour faire ce lien de plus de 800 ans est un livre historique, où des morts présentent des similitudes avec des meurtres qui s'enchaînent au moment de la parution du roman.



L'écriture est un sacré défi, entre une histoire du douzième siècle qui a nécessité un travail archéologique colossal, qui est une histoire à part entière, et ensuite faire le lien avec le présent et arriver à relier tout cela sans tomber dans le plus c'est gros plus ça passe ;)



Au final on a un tome 3 dense, complexe, mais hyper bien documenté et dont les 2 histoires s'enchaînent et s'emmêlent très bien, pour aboutir à une conclusion réussie pour une trilogie qui est efficace et plus cérébrale que des polars plus simples, plus à la mode et plus légers :)
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