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La trilogie de Copenhague

Série de 2 livres (En cours). Écrite par Tove Ditlevsen (2),


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La Trilogie de Copenhague, tome 2 : Jeunesse

À l’âge où l’on rêve d’amour et d’une chambre à soi, Tove se démène pour construire son indépendance.



Après Enfance, dans lequel Tove Ditlevsen évoquait avec acuité et autodérision ses origines, Jeunesse est le deuxième volume de La Trilogie de Copenhague, une autobiographie en trois actes publiée entre 1967 et 1971. Dans cette autofiction des débuts, elle raconte le combat à mener pour s’affranchir de sa condition sociale et devenir écrivain.



Lorsque parurent les trois petits volumes de son autobiographie, La Trilogie de Copenhague, entre 1967 et 1971, Tove Ditlevsen (1917-1976) était déjà une poète et auteure reconnue dans son pays, le Danemark. Le premier, Enfance, a connu une consécration internationale bien méritée lors de sa parution en fin d'année dernière.



Le second tome, jeunesse, vient de paraitre en France toujours aux éditions Globe et l'autrice de raconter son adolescence à partir de 14 ans quittant l'école pour aider ses parents et recherchant une autonomie qu'elle ne trouvera qu'à 18 ans



Elle raconte ensuite comment à sa majorité, elle fera tout un tas de petits boulots extenuants - manutention, employée de bureau- et des rencontres professionnelles et sentimentales qui changeront sa vie dans une Europe gangrénée par le nazisme galopant.



Un récit intense et émouvant, ode sincère à la littérature,on attend le 3e tome prévu en octobre avec une vraie impatience!! Un troisième tome qu'on imagine plus sombre, Tove Ditlevsen s'étant suicidée en 1976)
Lien : http://www.baz-art.org/2024/..
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La Trilogie de Copenhague, tome 1 : Enfance

Un récit coup de poing, un roman magistral d'une autrice qui se met réellement à hauteur d'enfance. Elle décrit douloureusement et tellement justement ce qu'il en coûte d'être l'enfant de parents qui luttent pour leur survie, qui ne peuvent ni ne savent faire preuve de douceur, la mère violente, le père triste et chômeur dans une Copenhague en proie à la pauvreté. Aux côtés d'un frère plus âgé, aimé par sa mère bien plus qu'elle, elle souffre et grandit avec pour respirer mieux, le seul réconfort des mots et de la poésie, même si son père l'a prévenu, ce n'est pas pour eux, et encore moins pour une fille. Tove Ditlevsen, née en 1917 est une des précurseuses du récit autobiographique et celui ci est le premier tome d'une d'une trilogie à lire sans tarder...
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La Trilogie de Copenhague, tome 1 : Enfance

Cette autobiographie en trois volumes retrace la vie de la romancière disparue en 1976.
Lien : https://www.lefigaro.fr/livr..
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La Trilogie de Copenhague, tome 2 : Jeunesse

Les premiers pas d'écrivain de Tove correspondent à ses débuts dans l'âge adulte. Consciente qu'"être jeune est temporaire, fragile et éphémère", elle avance à tâtons. Son écriture est d'ailleurs à ce titre très significative, mélange d'assurance et de candeur, de détermination et de résignation. Si Tove Ditlevsen a du métier quand elle rédige ces lignes, elle est parvenue à retrouver ses sensations, ses emportements, ses peines d'adolescente.
Lien : https://www.lalibre.be/cultu..
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La Trilogie de Copenhague, tome 1 : Enfance

Son verbe est incandescent et ses formules convoquent tous les sens, en écorchant sans scrupule le coeur et la raison. Le quotidien est un tison et on ne peut que s’y brûler, mais elle sait dénicher et rendre sa beauté, à commencer par celle d’Istedgade, la rue de son enfance, à qui elle a juré fidélité [...].
Lien : https://www.ledevoir.com/lir..
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La Trilogie de Copenhague, tome 2 : Jeunesse

J’avais laissé Tove et ses rêves d’écriture à la fin de l’enfance.



Dans ce deuxième tome on la retrouve adolescente puis jeune adulte en quête de son indépendance. La nécessité d’écrire est toujours là. En toile de fond, la montée du nazisme et la guerre qui approche.

La vie est dure mais il y a les petites victoires du quotidien, une chambre à soi et les rencontres amoureuses pour l’éclairer.

Et puis surtout, son talent et sa ténacité vont payer : son premier livre est publié.



Un récit vif, attachant. J’ai hâte de découvrir le dernier tome de cette trilogie.



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La Trilogie de Copenhague, tome 1 : Enfance

Lorsque parurent les trois petits volumes de son autobiographie, La Trilogie de Copenhague, entre 1967 et 1971, Tove Ditlevsen (1917-1976) était déjà une poète et auteure reconnue dans son pays, le Danemark. Le premier, Enfance, reparaît en français et connaît ces dernieres semaines une consécration internationale. C'est bien mérité.



Dans le premier volume de "La trilogie de Copenhague", cette œuvre autobiographique de Tove Ditlevsen publiée entre 1967 et 1971, qui : son propos est fracassant de lucidité et le style oscille entre réalisme et images saisissantes.



Dans ce premier volet, Tove Ditlevsen ne raconte pas seulement son enfance, elle parvient à se mettre à la hauteur de l'enfant qu'elle a été, elle transmet le regard qu'elle avait sur le monde, en particulier sur sa famille tout en évitant l'écueil d'une approche uniquement naïve.



Tove Ditlevsen raconte avec sincérité et finesse une jeunesse tourmentée où l’écriture est son refuge. Car toute petite déja, elle avait un cahier de poésies dans lequel elle couchait des vers. Mais quand on est fille d’ouvrier, on ne pense pas à un destin d'artiste alors que son destin est déjà tracé. Il faut travailler et se marier.



Mais c’est décidé, plus tard, Tove écrira des poèmes. Plus tard, elle écrira des poèmes, parce qu’en réalité, écrire, c’est aussi et surtout un moyen d’exister et de prouver au monde qu'on est pas une fille de rien...

La suite dans le deuxième volume…




Lien : http://www.baz-art.org/archi..
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La Trilogie de Copenhague, tome 1 : Enfance

Cette trilogie danoise, déjà parue en français il y a une trentaine d'années et relativement passée inaperçue, a été rédigée entre 1967 et 1971.

TOVE DITLEVSEN est alors une femme dans la cinquantaine et séjourne en hôpital psychiatrique. Elle se suicidera en 1976.

Aujourd'hui, son récit de vie en trois actes, bénéficie d'une nouvelle traduction qui a le mérite de nous faire découvrir sa prose délicate.



Voici donc le premier tome : "Enfance".

Un thème récurrent dans la littérature.

L'enfance, quelle qu'elle soit, proche ou lointaine, ignorée ou fixée à nos trousses, existe, on fait avec.

T.D. est née en 1917 dans un quartier populaire de Copenhague, dans un milieu pauvre.

La fin du premier conflit mondial, comme dans de nombreux pays, est extrêmement difficile à vivre pour toute une population sans ressources.

Si ce drame de l'enfance, celui de T.D. se départi des autres, c'est grâce à la qualité de son écriture, unique, fluide et acérée.

Des mots nus qui expriment sa solitude, ses questionnements, ses incompréhensions, ses incertitudes, ses peurs, sa mélancolie et surtout sa conscience et lucidité foudroyantes.

Un regard sans fard sur ses années, son vécu qu'elle ne quittera jamais.

Une mère presque invisible, sans chaleur, malheureuse, aux sauts d'humeur imprévisibles, T.D. a presque peur de la déranger.

Un père, frustré de sa vie, qui en détruit la beauté et qui ignore sa petite fille.

Des géniteurs absents, on peut comprendre par la force des choses de la vie.

T.D. très tôt, pour supporter son quotidien d'être en devenir, s'invente un univers, celui de la poésie, des mots qui sont pour elle des anges gardiens.

Elle se fabrique une carapace qu'elle veut cacher à son entourage.

De toute manière elle se trouve moche, trop grande, maigre et inexistante.

Si son témoignage est dur, sombre et violent, il est surtout lumineux , imprégné et heureusement conservé et publié.

Voilà le propos de ce premier tome.

Vivement les deux autres.





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