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Joy Morel

Série de 4 livres (En cours). Écrite par Angélina Delcroix (4),


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L'île des damnés

Encore un très bon roman de Mme Delcroix.

Quatrième opus de son héroïne, Joy Morel.



Âmes sensibles, s'abstenir.



Un roman percutant, dans un contexte particulier.

Une plume que j'affectionne.



Le prologue est déstabilisant d'entrée de jeu...annonciateur de ce qui nous attend.



L'adjudant Joy Morel, se voit proposer, par sa supérieure, une mission secrète gouvernementale, qui la forcera à s'absenter plusieurs semaines.

Elle est contrainte de mentir à ses proches.

Elle doit extraire une psycho criminologue et son agent de protection, qui ne donnent plus signe de vie, sur une île expérimentale peuplée de criminels très dangereux.

Elle est mise à rude épreuve...



En parallèle, nous suivons le reste de son équipe, dans une affaire pleine de mystères, qui les dépasse.



Ce double récit donne du rythme.

C'est prenant, on est accaparé.



Une lecture qui n'a, cependant, pas été évidente pour moi...



Une île au passé glauque...

Un milieu hostile, sans codes sociaux, où il n'y a pas de barrières aux pulsions.



L'auteure nous renvoie énormément de violences. De la sauvagerie, parfois.

Des instincts barbares, qui ont fragilisé mon petit cœur.

Le danger est omniprésent.

L'impression d'être traqué...

L'écrivaine a donné un surnom aux pensionnaires de l'île, qui se rapporte à leurs barbaries.

J'ai trouvé ça original, et ça permet de mieux les identifier.

Elle detaille leur côté sombre d'une puissante manière.

Elle est très juste dans la psychologie criminelle, je trouve. Son parcours y est pour quelque chose.



Le dénouement final m'a enchanté. Ça accélère jusqu'à un rythme effréné.

Malgré ce trop plein de violence, j'ai trouvé que c'était une très bonne lecture.



Beaucoup, y trouveront entière satisfaction.
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Si je serais grande

Un polar long, tarabiscoté, dont les méandres.

n'apportent pas grand chose.

Une écriture sans relief.

Mais un choix de construction

qui perd, étonne et donne de l'intérêt.

Une histoire qui tient difficilement la route,

Un millefeuille de drama compact.

Voilà, j'ai eu du mal à aller au bout de cette lecture.

Ce style ne me convient pas

mais peut tout à fait satisfaire d'autres appétits.



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Si je serais grande

Le roman démarre sur les chapeaux de roues à l’aide d’un prologue laissant le lecteur en émoi. Ce dernier, déjà curieux de connaître le fin mot de l’histoire, entame précipitamment le récit. Il se laisse alors envoûter par la plume de l’auteure qui a le don d’habiter ses protagonistes afin de leur donner plus de caractère et de profondeur. Elle se met ainsi à hauteur d’enfant pour insuffler au mieux les douleurs et sensations d’une petite fille à un lecteur qui se demande jusqu’où l’horreur peut aller au vu d’un début déjà chargé de noirceur et d’abominations. Les pages défilent devant ses yeux sans qu’il s’en rende compte, absorbé qu’il est par ce texte autant addictif que repoussant. Une séduisante contradiction.

Mais, à vouloir trop en faire, l’écrivaine se perd quelque peu et son lectorat avec puisque répétitions et longueurs font leur apparition. Ne ménageant pas ses personnages (c’est un euphémisme), elle entache la crédibilité de certains scénarii et les ressentis du liseur en sont faussés. Certaines émotions sont étouffées dans l’œuf et c’est dommageable dans un récit soulevant une telle tension.

Une sensation de surenchère plane sur cette lecture et en ternit le plaisir éprouvé. Pourtant, tout avait bien commencé avec une intrigue toute tracée et un lectorat ayant mordu à l’hameçon avant de tourner en rond et de regretter les coquilles et fautes d’impression de la publication.

Le talent d’Angélina Delcroix combiné au but de cette dernière de mettre en lumière les impacts psychologiques de traumatismes liés aux violences faites aux enfants font mouche, mais manquent de simplicité pour parfaire à l’objectif recherché.
Lien : https://livresratures.wordpr..
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Si je serais grande

Un livre reçu en partenariat avec Gleeph et la maison d'édition Hugo Thriller (Il n'y a aucun avantage en note dû à ce partenariat).



Dès les premières pages, l'ambiance est en place. Les faits sont intenses et bien expliqués, tellement bien expliqués que l'on se croirait dans l'histoire.



Des mots choquent pour des maux intolérables.



Le sujet est tellement délicat qu'il est difficile de le traiter aussi intensément par écrit, mais l'auteur l'a fait.



Certains personnages que je qualifierais de secondaires sont parfois superflus.



Les tortures sont si bien expliquées, parfois avec maladresse, qu'on s'imagine facilement une personne du même âge dans notre entourage.



Mon manque d'empathie m'empêchera de prendre les choses trop à cœur, ce qui peut être très complexe le cas échéant.



La finalité, livre ou pas, nous fait prendre conscience qu'il y a tellement d'enfants vivant un tel drame dans l'ombre d'une maison ou d'une famille. Ce qui rend tout cela honteusement réel.



Je conseille cette lecture, c'est un sujet réel et parfois, il est plus simple de fermer les yeux.

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Si je serais grande

Sur les conseils d’un libraire, me voilà partie à la rencontre d’une nouvelle auteure. Enfin d’une auteure inconnue pour moi. Et pour l’anecdote, sachez que cette auteure, après avoir fait des études de génétique et avoir intégré l’école de la gendarmerie nationale, a suivi également des études de criminologie et de psychothérapie.

Pourquoi vous dire tout ça ? Mais pour vous annoncer que l’auteure sait parfaitement de quoi elle parle, et pour vous imprégner de l’ambiance glauque, voire très glauque qu’il règne dans cette histoire sordide de satanisme et de pédophilie.

Vous voilà prévenu(e)s !



Le pitch, le voilà :

Eleanor, jeune fille de seize ans, a bien du mal à comprendre sa vie. Tout se bouscule sans arrêt dans sa tête, tous ses souvenirs se mélangent sans cesse ou tout disparaît, elle ne se souvient plus de rien. La peur, l’angoisse, le désarroi par contre, l’accompagnent souvent. Seul, son père arrive à maintenir un semblant d’espoir chez elle. Mais les flashes qui traversent de plus en plus son esprit lui font entrevoir le pire et l’affolent. Qui est-elle vraiment ?

En même temps, l’équipe du commandant Barrère doit faire face à une enquête plus que douloureuse : un charnier d’enfants vient d’être découvert. Et au milieu de ces cadavres, une survivante…



Un roman explosif qui ne recule devant aucune vérité. Celle de la maltraitance des enfants, de leurs souffrances morales et physiques, et de leurs traumatismes profonds quand ils sont encore en vie.

Un roman qui prend aux tripes, et qui écoeure même, quand il dénonce aussi les agissements de certains hauts placés et bien placés pour n’être jamais mis en cause.

Bref un thriller fort en émotions, avec une intrigue savamment installée aux multiples rebondissements, et qui maintient le suspense jusqu’à la dernière page.

L’écriture, quant à elle, est simple et efficace. Les personnages bien dépeints, surtout ceux composant l’équipe de policiers dont on comprend qu’ils sont des personnages récurrents de l’auteure.



Il ne vous reste plus qu’a vous accrocher : le contexte est glacial et glaçant !

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Ne la réveillez pas

« Ceux qui entrent dans la partie ne peuvent pas la quitter avant la fin », c’est ainsi que s’adresse le tueur aux protagonistes de cette aventure. Cela pourrait tout aussi bien être attribué à Angelina Delcroix qui s’adresserait aux lecteurs de ce thriller psychologique. Quand on le démarre, impossible de le lâcher sans avoir achever la partie.

Une partie avec des coups plus macabres les uns que les autres. Une partie dans laquelle les pions, nombreux, tanguent, tombent, se relèvent... ou pas. Une partie qui démarre simultanément en région parisienne et dans le Sud. 2 affaires: l’une en Seine et Marne dirigée par l’équipe de l'adjudante Joy Morel, l’autre à Nice menée par le lieutenant Philippe Donelli. Une véritable course contre la montre va se jouer.



A base de faux-semblants et manipulation, j'ai beaucoup aimé ce thriller psychologique dynamique et percutant.



Hâte de découvrir les autres opus d'Angelina Delcroix.
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Si je serais grande



Par ou commencer, déjà, âmes sensibles, s'abstenir. Un sujet très dérangeant, l'exploitation des enfants, les tortures physiques et psychologiques, les viols...on se rend parfaitement compte qu'on peut briser la psyché humaine en infligeant des sévices durant la période de construction mentale de l'enfant et l'emmener à commettre les pires exactions. Une plume aiguisée, des détails un peu sordides mais Angelina nous emmène a nous poser des questions et à creuser un peu plus le sujet sur l'omerta qui règne en ce qui concerne l'exploitation des enfants aux fins de satisfaire l'égo et les bas instincts de l'espèce humaine, et pas seulement les hommes. Les femmes ont aussi leur part de responsabilité...
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L'île des damnés

Ce livre m’a profondément marqué, tant par son récit captivant que par les idées qu’il véhicule et les questionnements qu’il suscite. Il nous pousse à réfléchir sur la notion de liberté sans limite, notamment à travers le portrait des criminels sur l’île qui semblent évoluer sans contrainte. Il nous amène à nous interroger : un criminel peut-il véritablement changer ? Et dans quelle mesure le contexte familial peut-il influencer l’état psychologique d’une personne délinquante ?

Lorsque Joy et Hoche débarquent sur l’île, leur priorité est de s’intégrer afin de ne pas attirer l’attention. Au fil du temps, ils assimilent les gestes et les règles de ce territoire où certains criminels semblent ne connaître aucune limite pour imposer leur loi. Entre plusieurs clans et alliances, la question de la confiance devient cruciale. Violences physiques, psychologiques, et même viol, les atrocités sont monnaie courante sur cette île. La survie implique de trouver sa place au sein d’un groupe, de tisser des liens d’amitié, jusqu’à ne plus vouloir repartir. À travers ces péripéties, le livre nous fait passer par toute une gamme d’émotions, offrant une expérience époustouflante.
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