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Et chaque fois, mourir un peu

Série de 1 livres (En cours). Écrite par Karine Giebel (1),


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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Grégory est infirmier de conflits. Employé par le CICR, il se rend sur les zones de guerres dans l’espoir, mince mais ancré dans sa chair, de sauver le plus de vies. On serait tous tombé avant lui. Yougoslavie, Afghanistan, Rwanda, RDC et bien plus encore. Il a tout vu, tout entendu, tout vécu. Souvent accompagné par son collègue et bientôt ami, Paul, le chirurgien Suisse, capable de miracles, Greg vit ces événements avec distance, au début, puis avec moins de relâchement et plus de conviction. La haine des autres, il ne peut pas la comprendre. Alors il garde tout pour lui. Le pire se sont les cauchemars, les souvenirs de ces vies enlevées, de ces membres arrachés, de ces familles perdues. Comment gérer en rentrant en France, avec sa famille ? Peut-on rester le même ? Et comment gérer lorsque c’est sa propre famille qui subit un destin tragique ? Se reconstruire, retrouver quelqu’un, une nouvelle famille. Sans oublier la première ? Grégory va être confronté à tout cela ! Il va craquer parfois, se ressaisir, replonger, perdre pied, être au désespoir mais surtout il va risquer sa vie pour sauver celle des autres. C’est une vocation, c’est sa vie. Il ne sait faire que cela et il aime ça. Impossible de se fixer dans un hôpital en France. Il a besoin de cette adrénaline et de se sentir utile. Jusqu’au jour où le danger est trop grand et il sait que cela sera différent ! Si vous souhaitez une très grande émotion à la lecture d’un roman, vous serez servi en lisant ce récit de Karine Giebel. Une nouvelle fois l’autrice sait trouver les mots pour nous éclairer sur une réalité tout en racontant une histoire. Quand la fiction rattrape le réel. Les événements décrits dans ce livre ont de quoi faire frémir au regard du nombre de victimes impliquées. Centré sur le personnage de Greg, ce récit s’applique à montrer le point de vue de tous, victimes, tortionnaires, humanitaires, famille. Chaque personnage a ses failles, ses doutes et les raisons qui le poussent à agir. Je referme ce livre avec l’impression d’avoir participé à un match de boxe. On prend des coups, c’est dur, mais c’est finalement tout aussi nécessaire pour ne pas oublier. Hâte de livre la suite de cette histoire.
Lien : https://cafenoiretpolarsgour..
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Ce livre je l'ai avalé... en une journée, 24h ... un suspense impressionnant... une réalité qu'on a du mal à réaliser mais tout ça c'est vraiment produit et mm toujours présent dans notre monde. J'ai hâte d'avoir la suite dans mes mains,j'espère qu'il sera à la hauteur du premier.
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Ayant eu un immense coup de cœur quelques semaines avant pour « Glen Affric », j’avais des attentes peut-être trop élevées pour ce roman.



C’était une très bonne lecture mais je n’ai pas ressenti les émotions que je peux ressentir en lisant un roman de l’autrice.

Elle a décidé de changer un peu son genre de lecture. Malgré certains points négatifs que vous avez pu voir ressorti dans d’autres chroniques, c’était un moment agréable.



Sa plume est toujours autant incroyable, elle arrive à nous toucher la où ça fait mal. Son talent est bien présent.



Je n’ai malheureusement pas eu d’attaches pour ce personnage principal, il vit des choses horribles mais je n’ai pas eu cette compassion que j’ai pu avoir auparavant.



Le temps me paraissait un peu long, à cause de cette répétition au fin de l’intrigue mais cette fin ! Je lirais le second tome sans hésitation afin de répondre à mes différentes questionnements.



J’ai beaucoup aimé suivre son combat, des passages sont tout de mème horribles et m’ont donnés mal au ventre.

Nous somme immergés dans une ambiance assez dure et terrifiante.



Un bon thriller psychologique malgré tout, hâte de voir ce que nous réserve la suite.

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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

ce livre , c'était comme entrer dans un bain tres chaud : au debut c'est un peu désagréable et petit a petit le corps s'habitue , jusqu'à a obtenir la temperature parfaite pour enfin se relaxer et atteindre la relaxation idéale. C'est ce que j'ai ressenti en lisant ce livre , tout d'abord j'ai attendu , attendu un twist, une intrigue , une enquête , elle ne venait pas et je me sentie déçue et meme un peu trahie. Et puis , doucement , j'ai adoré, j'ai d'abord aimé chacun des personnages:leur intensité, leur honnêteté face a leurs peurs, leurs doutes , a leurs angoisses et surtout leur fragilité et leur vulnérabilité face a la mort , face a l'horreur des conflits et des victimes.Et soudain, je n'ai plus rien attendu , j'ai apprécié , je n'espérais plus un autre déroulement , j'étais conquise par cette histoire juste comme elle est , juste comment elle est racontée.L'auteure a pris des risques : s'attaquer a l'histoire des conflits , meme a celui de Israel/Gaza qui est tellement d'actualités et qui partage tellement l'opinion.Mais l'histoire a été écrite avec brio, sans trop de jugement , juste comme ces héros du ICRC, soigner sans prendre partie ..je pense que c'est un exercice d'équilibriste car il serait facile de tomber dans le jugement devant tant d'horreur, mais Karine Giebel s'en est remarquablement sortie.

Vraiment bravo, un tres beau livre sur des humains naviguant dans les horreurs de l'humanité..
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Second livre que je lis de cette auteure. Second coup de cœur . Livre inclassable, nous montrant toute l’horreur dont peut faire preuve les êtres humains envers d’autres humains.

Cette auteure sait si bien analyser tous les sentiments humains, des plus beaux aux plus laids . Elle sait si bien décrire l’âme et ses troubles.

Vraiment, je suis conquise par ses livres que l’on dévore, mais si noirs qu’ils ne nous laissent jamais indemnes.

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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

J’adore cette autrice, j’aime tous ses livres. Mais celui ci est d’un style différent, j’ai beaucoup moins accroché. J’ai trouvé qu’il n’y avait pas vraiment d’histoire. Ce sont des petites histoires qui se répètent de pays en pays en guerre. Je me suis parfois un peu ennuyée. Cependant il reste très bien écrit et je lirai la suite.
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

J'adore les livres de Karine Giebel

Certains diront qu'elle a une plume très noire

Mais je trouve ses personnages très attachants

Et là encore dans un style différent du thriller habituel, on s'attache à Grégory, à zina, à Anton, à Paul

Les sentiments sont si exacerbés et si méticuleusement décrits qu'ils nous transpercent à chaque mot

J'attends la suite avec impatience
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Et chaque fois, mourir un peu, tome 1 : Blast

Un Giebel en demi-teinte. La plume est toujours aussi prenante et pleine d’émotions. Impossible de rester de marbre face aux victimes, aux injustices et aux violences ô combien crédibles car, comme de coutume, l’autrice a fait des recherches et s’est basée sur des témoignages… De quoi faire froid dans le dos, notamment pour toutes ces Femmes… Côté personnages, on est encore sur des individus nuancés, remplis d’humanité, avec des qualités, comme des défauts. On s'attache, on émet des doutes, on s'inquiète, on est horrifié, ... J'ai toutefois une préférence : Paul dont les vannes ont été un rayon de soleil.



Hélas, le récit souffre de répétitions : les missions sont nombreuses et se ressemblent beaucoup. Même si la finalité de ces dernières ne sont jamais inutiles et laissent des cicatrices (visibles comme invisibles) à Gregory et aux siens, cela m’a agacée. J’avais l’impression de redite, sans vraiment trouver un terme exact pour décrire cette impression. Le fait est que cela a rendu la lecture parfois fastidieuse ou « longuée », car je m’intéressais surtout à l’évolution de Gregory et de sa nouvelle famille, en particulier de son fils adoptif. Or, les missions humanitaires nuisaient presque au rythme. Dommage.



À voir si je lirai ou non la suite de cette histoire, car la fin appelle clairement le lecteur à savoir ce qu’il va se passer. Connaissant Giebel, certains vont vraiment souffrir. Le « journal intime » entre chaque chapitre en donne d’ailleurs un petit aperçu… Bref, merci à Isa / Siabelle pour cette lecture commune ! Cela faisait plus d’un an que je n’avais pas fait ça et, malgré nos agendas pas toujours compatibles, ça a été un véritable plaisir, comme de coutume. N’hésitez pas à découvrir sa chronique.

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