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Danny Coughlin

Série de 3 livres (Terminée). Écrite par Dennis Lehane (3),

Un pays à l'aube par Lehane
tome : 1
Ils vivent la nuit par Lehane
tome : 2
Ce monde disparu par Lehane
tome : 3

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Ce monde disparu

J’adore Dennis Lehane, mais moins ce livre. Il est peut être celui de trop. J’ai retrouvé avec plaisir Joe Coughlin, dont je suis secrètement amoureuse. Mais l’histoire avance lentement ; un peu d’ennui s’installe même si l’écriture est très agréable. J’ai préféré les romans précédénts
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Un pays à l'aube

Un pays à l’aube de Dennis Lehane

1918.

Danny Coughlin est agent dans la police de Boston, fils d’un capitaine illustre de cette même police. Il est marqué par un combat de boxe dans lequel il a mis Ko un homme dont c’était le troisième combat en 24 heures. Sa femme va le quitter rapidement, Danny se sent responsable. Son partenaire de patrouille est Steve Coyle, homme de coin à l’occasion des combats de boxe. Danny a comme patron le lieutenant McKenna.

Luther Lawrence, ouvrier noir, se fait licencier de l’usine où il travaille, les soldats vont revenir du front, il faut leur faire de la place. Avec Lila sa femme enceinte ils partent pour Tulsa, Oklahoma, chez une tante, Marta. Luther, qui joue au baseball en amateur avait eu l’occasion de jouer avec Babe Ruth et l’équipe des Red Sox, dans un champ de l’Ohio alors que ce dernier se promenait en attendant que son train redémarre.

À Boston les premiers soldats de retour du front arrivent au port avec la grippe qui a fait des ravages, Danny et Steve sont missionnés pour éviter que les hommes s’égayent en ville. Les autorités n’ont rien divulgué de l’épidémie.

L’équipe de baseball des Red Sox se met en grève, les propriétaires ayant changé les accords salariaux sans leur en parler, on parle en ville de droits des travailleurs, du droit de vote des femmes, des enfants qui bossent en usine. L’agitation syndicale fait peur aux patrons qui veulent l’infiltrer et la contrôler. Les chefs de Danny lui demandent d’infiltrer le BSL, syndicat de policiers, qu’ils soupçonnent d’activités socialistes ou bolcheviques. Peu enthousiaste il est contraint d’accepter et en échange sera nommé inspecteur. Il s’imprègne donc des idées bolchéviques pour son travail.

Luther de son côté trouve un travail de liftier dans un hôtel de la ville grâce à Byron qui est à la tête du syndicat des grooms. On lui propose en plus d’être l’encaisseur du Bedeau qui contrôle les jeux à Tulsa. Des tensions avec sa femme. Mais Jessie qui fait les encaissements avec lui a la mauvaise idée de voler le Bedeau régulièrement et tout part en vrille, Luther est le seul à s’en tirer. Il doit fuir, seul, Lila refuse de le suivre.

À Boston la grippe commence à faire des ravages avec son lot de rumeurs incontrôlables. Danny rencontre Tessa dans son immeuble au moment où elle perd les eaux et accouche. Son père vend des phonographes, ils viennent d’Italie l’enfant de Tessa est dû à un viol, Danny est amoureux.

Tandis que l’épidémie de grippe s’étend, que les grèves se multiplient pour de meilleurs salaires, que les bombes éclatent, Danny et Luther chacun de leur côté poursuivent leur route pour une improbable rencontre.

Une magnifique fresque plus orientée sociale et politique que polar, des sujets proches de ceux qu’abordent Dos Passos ou Upton Sinclair. À lire.
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Un pays à l'aube

Un roman très réussi sur le Boston d’après la première guerre mondiale.

On prend un réel plaisir à parcourir cette fresque historique avec des personnages attachants et excellemment trempés (Danny, Luther, Thomas…) dans un climat social explosif, héritage de l’après-guerre: le retour des démobilisés induisant un chômage croissant, une classe populaire durement exploitée, un racisme exacerbé (pourtant on est loin du Sud!), d'âpres luttes sociales pour des droits élémentaires, un anti-communisme acharné et aveugle des classes dirigeantes (on reconnaîtra le jeune Hoover à ses débuts, le futur fondateur du FBI, et le gouverneur du Massachusetts Coolidge, futur président des Etats-Unis).

Les évènements conduisant à la grève de la police de Boston et ses conséquences dramatiques sont particulièrement bien décortiqués. Comme le sont les manipulations politiques exercées par les tenants de la haute finance et milieux d’affaires de l’époque.

Intensité dramatique, dialogues ciselés, une intrigue haletante, une trame historique remarquablement restituée.

Un régal de lecture de bout en bout. Magistral.

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Ils vivent la nuit

Suite de « un pays à l’aube » (mais qui peut se lire indépendamment), « ils vivent la nuit » n’en possède pas la dimension historique, même si la prohibition, le racisme endémique et l’histoire cubaine servent de toile de fond.

Mais il s’agit quand même avant tout d’une histoire de gangster : j’ai adoré, ça se dévore comme on regarde en Scorsese !
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Un pays à l'aube

Plutôt rétif d'ordinaire aux gros pavés, j'ai dévoré celui-ci le soir, la nuit, à l'aube...



Quand l'Histoire se mêle aux histoires avec tant de maestria, on ne qu'être conquis. Tout est parfaitement documenté, les personnages fictifs sont mêlés aux personnages historiques (l'un d'entre eux, ambitieux et autoritaire, responsable des émeutes et du désastre qui s'en est suivi est presque devenu une légende, auquel un mémorial est consacré !).



Les sujets de société abordés sont multiples : le racisme, l'immigration, la guerre, la classe ouvrière, le syndicalisme, la chasse aux sorcières rouges, les pouvoirs politiques...



J'aime cette écriture à l'américaine : sans esbroufe, une aisance, une facilité apparente, les sentiments sont induits par les actes décrits, jamais de descriptions "subjectives"... La qualité de la traduction y est probablement aussi pour beaucoup...



Seul bémol, les premières pages interminables sur le match de baseball, qui m'ont fait presqu'abandonner la lecture. Ça aurait été dommage ;-)
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Ce monde disparu

Tampa Floride en 1943. la vie de la pègre locale acoquinée avec le dictateur Batista à Cuba. Joe a perdu sa femme, assassinée. Lui, un ancien bandit reconverti dans les magouilles sans trop de violences, mais les mains pleines de sang de son passé néanmoins. veut avec un fils, il s’imagine une monde illégal mais néanmoins pacifique.

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Un pays à l'aube

Je venais de relire shutter Island et j ai eu envie de continuer avec un livre du même auteur. Dans un autre style très prenant qui montre bien la capacité de Denis Lehane à construire des histoires dans l histoire. À travers 3 personnages principaux, on assiste à l évolution d un pays fragmenté : comment s affranchir du poids des traditions, rester loyal à son pays lorsque celui ci ne vous protège pas, à son patron lorsqu il ne vous permet plus de vivre décemment, à sa famille lorsque les divergences de vue ne sont plus supportables, à votre communauté lorsque votre vie est en danger. Tout cela est magnifiquement écrit dans cette histoire de l Amerique à l issue de la 1ere guerre mondiale.
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Un pays à l'aube

Je n'aurais peut-être pas dû m'attaquer à cet énorme pavé juste après les fêtes, car il m'a semblé très indigeste ...

D'abord 40 pages sur le base-ball, sport dont je ne connais absolument rien et qui aurait pu m'intéresser suite à cette lecture, mais c'est complètement raté, puis on enchaîne avec la boxe, que je ne considère pas comme un sport ( mais là, c'est un autre débat !)

Alors après 130 pages lues très péniblement ( livre lourd, petits caractères, texte très dense, nombreux personnages) j'ai préféré arrêter les frais plutôt que m'infliger les quelques 620 pages restantes avant de terminer ce premier tome d'une trilogie.

.Si j'ai retrouvé dans ce début de roman le style très accrocheur de Dennis LEHANE, je n'ai pas du tout apprécié la façon d'aborder les différents thèmes de ce roman, et les personnages ne m'ont pas du tout provoqué de sympathie ni même d'intérêt.

Je n'hésite pourtant jamais à choisir de gros pavés ( la trilogie "Natchez Burning" de Greg ILES, magnifique ou les romans de Luca DI FULVIO, flamboyants, par exemple), mais pour que je m'y accroche, il faut que je sois conquis par l'histoire et le style dans les 100 premières pages.

Ce coup-ci, c'est raté, et c'est dommage car je viens de lire "Le silence" du même auteur que j'ai trouvé excellent et qui fut un coup de coeur.
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