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Dernières critiques
Capitale du Sud, tome 1 : Le sang de la cité

Ce livre a reçu plusieurs prix, dont deux aux Imaginales – dont je rappelle que, au moment où sort cette chronique, on s’approche à grands pas ; rendez-vous à Épinal les 25 et 26 mai ! -. Évidemment, cela amène à entamer cette lecture plutôt en confiance. Et autant le dire tout de suite, j’ai effectivement adhéré à cette histoire, qui, tout en conservant une forme de classicisme, renouvelle assez efficacement le genre. J’ai retrouvé dans ce récit quelque chose du souffle d’un David Eddings dans Le pion blanc des présages, avec ce personnage de Nox qui, au début de ce livre, n’a aucune idée de ce qui va lui tomber dessus.



L’espèce de bouillonnement qui habite Nox est intéressant : on sent bien que tout cela le dépasse et, en même temps, comme lecteur ou lectrice, on sait bien qu’il ne va pas avoir d’autre choix que de s’en accommoder… ou de mourir (mais, dans ce cas, on ne lui aurait pas consacré un livre…).



Les différents personnages sont tous divertissants, complexes, on prend plaisir à les suivre dans les démêlés qui sont les leurs. Il y a des combats, du mystère voire un petit peu de magie, des intrigues et même (clin d’oeil à ceux qui se souviennent de The Princess bride) un peu d’amour ! Et tout cela fonctionne bien et donne envie de rapidement se procurer le tome 2, ce qui est toujours bon signe.



L'histoire est attrayante, j’ai hâte d’en découvrir la suite et de percer à jour certains des mystères de Gemina… Et vous, êtes-vous prêts à venir goûter le vin de la Poivrière-du-Coq, les cannelons à la fègue et les gâteaux au miel et aux amandes d’Eustaine ? Si c’est le cas, n’oubliez pas de prendre avec vous vos figurines de la Tour de garde, surtout si vous en avez une de la Demoiselle…
Lien : https://ogrimoire.com/2024/0..
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Capitale du Sud, tome 2 : Trois lucioles

Depuis que nous avons commencé cette double trilogie avec mon copain, je suis tombée sous le charme de la Capital du Sud.



Pouvoir retourner dans ces rues pittoresques aux parfums intenses de notes fruitées et épicées m’enchantais déjà. Cependant, pour être tout à fait franche, j’avais du mal à me lancer au début. Cela restait malgré tout très agréable. Une fois arrivé à la moitié, par contre, impossible de m’en détacher tellement l’intrigue était prenante.



J’ai cependant préféré le 1e tome au 2e… mais ça se joue à un fil.
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Capitale du Sud, tome 3 : Les contes suspen..

On l'attendait, cette tour de garde ! Enfin, moi, je l'attendais. Et j'avoue que je ne suis pas déçue par la tournure que cela a pris, même si Amalia était plus effacée que je n'aurais cru. En même temps, c'est normal, vu qu'elle a sa propre histoire à côté. L'identité de Nox, du nouveau Nox, s'est construite en parallèle de la reconstruction de la tour. J'ai bien aimé ce qu'ils en ont fait, cet élan qui les animait et leur faisait pousser des ailes.



Tous les éléments de l'intrigue se sont emboîtés et avaient leur importance pour porter le coup de grâce au conflit entre Nox et sa sœur. Les fils se sont noués. J'ai adoré le fait que les deux séries se répondent, la cohérence de l'univers jusqu'au plus petit détail, comme le jeu de tour de garde, le souffle épique car ce tome n'en manque pas, la puissance de l'imaginaire et du récit. Franchement pour moi, c'est l'épilogue parfait !
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Capitale du Sud, tome 1 : Le sang de la cité

J'ai eu la très brillante idée d'emprunter trop de livres. Tous en imaginaire. A cause d'une visite dans la grande bibliothèque de la ville et à la vue de titres que je ne trouvais pas ailleurs. Pourtant j'avais repéré des ouvrages dans les autres étages et rayons mais j'avais déjà atteint mon quota du nombre de livres empruntables.

Le problème avec ce thème est que tu dois ouvrir grande ton attention en début de bouquin car généralement s'y expose le monde nouveau que tu t'apprêtes à arpenter.

Au début de ce roman j'avais donc la tête farcie d'univers divers et variés, d'histoires plus ou moins compliquées, et de problématiques en cours puisque certains livres ne sont que des morceaux de séries. De plus je suis venue dans cet opus par pur hasard, je n'avais pas entendu parler de cette double trilogie mêlée, j'ai juste pris les deux premiers opus mis en exergue par un bibliothécaire, songeant que l'idée était bonne.

Et donc. Tout ça pour dire que si je n'y allais pas franchement conquise j'ai vite pris le pli. Guillaume Chamanadjian te fait pénétrer en douceur dans sa ville, rythme impeccable pour tout lecteur de retour de longs voyages et centaines de paysages.



On suit Nox, adopté gamin (et encore bien minot dans sa tête même s'il te dit qu'il est grand maintenant) par un des puissants de la ville qu'il connaît comme sa poche (la ville pas le noble personnage). Tranquille jusqu'alors à arpenter les rues et jouer un rôle de coursier, son protecteur va exiger de lui un rôle bien plus politique. En même temps il va découvrir grâce à un livre de poèmes (la cité encourageant poésie et chants) un pan jusque là inconnu et étrange de la ville qu'il pensait si bien connaître. Le tout saupoudré d'un jeu que tout le monde adore sur le continent : la Tour de garde, qui donne son nom aux six tomes de cette série, sorte de jeu d'échecs que tout habitant, riche ou bien moins loti, sort de sa besace pour tuer le temps ou jouer plus sérieusement lors de compétitions entre les différentes cités.



Ambitieux pour un premier tome n'est ce pas ?

S'il reste introductif il n'en est pas loin alléchant. J'ai beaucoup aimé le héros, le ton, qui pour moi s'adresse plus à un lectorat jeunesse (en tout cas plus adapté aux plus jeunes que Loin des îles mauves de Chloé Chevalier que je viens de terminer et pourtant publié aux éditions R) (c'compliqué les cases du lectorat mmmh) par la vision naïve et bienveillante du héros et le récit initiatique qui s'ensuit. La ville y tient son importance et c'est dommage que la carte en début d'ouvrage ne la reflète en rien. Je sais bien que dans l'histoire aucune carte n'est exacte mais là, elle sert juste à faire joli.

Je regrette aussi des coquilles et fautes d'orthographe. Les précédents bouquins que j'ai lus avaient eu une relecture et une édition de qualité et j'avoue que ça m'a déçue un peu, de retrouver des couacs.

Mais je râle, je râle. Alors que j'ai beaucoup aimé. La naïveté de Nox comme un Fitz Loinvoyant, la ville personnage comme Abyme, les complots, le soupçon de fantastique, les rebondissements... J'ai quitté le livre en voulant attaquer la suite. Seulement à la place, pour jouer le jeu comme l'ont voulu les Maistres du Donjon, c'est le premier tome de Capitale du Nord que j'ai empruntée... On verra bien !
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Capitale du Sud, tome 2 : Trois lucioles

Les intrigues de Gemina.



Nox a pris ses distances avec la maison de la Caouane. Mais les intrigues de la ville le rattrapent. Plusieurs factions souhaitent la mort du duc de la Caouane. Nox en serait l'instrument.



J'ai retrouvé avec un immense plaisir la bouillonnante Gemina. Celle-ci est désormais au bord de la guerre civile, mais la vie semble continuer comme avant. Les odeurs, les épices, les couleurs vives restent. Mais un arrière-gout de mystère devient persistant. Quelques questions trouveront réponses.



Ce tome nous fait également découvrir de nouveaux quartiers de Gemina, ainsi que d'autres régions du monde. Il aborde aussi des thématiques cruellement d'actualité avec le sort des réfugiés. Qui peut rentrer ? Qui n'a pas le droit d’accéder à la cité ?



L'évolution des personnages est excellente. Nox est incroyablement attachant. Petit commis d'épicier, il n'aspire qu'a une chose, la paix. Mais sa position en fait un pion majeur des intrigues de la cité. Les jeux de pouvoir sont un véritable délice à suivre.



Bref, un second tome encore meilleur que le précédent. Le dernier tome promet un beau bouquet final.
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Capitale du Sud, tome 2 : Trois lucioles

A peine ouvert et déjà terminé, voilà comment Guillaume Chamanadjian crée de la frustration. Les quelques 400 pages de cette saga de fantasy s’engloutissent à une vitesse incroyable. Dans ce deuxième tome, le monde s’élargit au-delà des frontières de la cité tentaculaire de Gemina, les intrigues se multiplient et les mystères s’épaississent. L’auteur maitrise parfaitement sa narration pour offrir de belles heures de lecture. Pourtant, au-delà d’un récit d’aventures, Chamanadjian introduit une parabole sur nos sociétés occidentales et leurs portes fermées aux malheurs qui les entourent. Ce qui est désormais évident, c’est que cette saga s’inscrit brillamment dans la fantasy contemporaine.



Les troubles dans la cité de Gemina sont de plus fréquents, escarmouches entre factions, explosions, coups fourrés. Nox a repris ses fonction de commis d’épicerie. Il est tour à tour contacté par différents clans influents de la ville pour assassiner le Duc Servaint. Soumis à cette pression et au risque de mourir de plus en plus prégnant, il souhaite quitter Gemina, se mettre au vert, réfléchir au calme et perfectionner son accès au monde parallèle du Nihilo.

La véritable question, que va devenir Gemina ?



Voici donc une Fantasy rafraichissante, pleine de promesses et française. Guillaume Chamanadjian sait rendre addictive sa narration. C’est toujours un plaisir quand on se laisse porter par les pages qui se tournent et pour le coup, c’est une réussite. Enfin, ce tome introduit une dimension sociétale qui manquait pour en faire un roman plus fort. Il me tarde désormais de connaitre la suite de cette série, mais aussi la saga parallèle de Claire Duvivier, Capitale du Nord.



❓Avez-vous lu l’ensemble de cette série ?


Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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Capitale du Sud, tome 1 : Le sang de la cité

Bienvenue dans la Cité : une immense ville enclavée entre deux enceintes et où les clans règnent en maitre. Chaque clan, représenté par un animal, à sa fonction, ses alliés et ses ennemis (qui changent au gré des complots et des prises de pouvoirs). Nox, lui, a été officieusement adopté par Servaint de la Maison de la Tortue. Fin connaisseur des rues et poète à ses heures, il devient malgré lui une pièce maîtresse dans les complots de la Cité. A l’image du jeu de la Tour, une sorte de jeu d’échec auxquels jouent tous les habitants, il devra mettre en place sa stratégie pour ne pas rester qu’un pion.



Tout d’abord, j’ai beaucoup aimé l’ambiance qui se dégage de ce roman. On se croirait dans une cité médiévale avec un parfum d’Italie. En compagnie du narrateur on se balade à travers les ruelles, sur les toits, dans les coursives et les traverses. On rencontre les taverniers, les marchands ambulants et les marins. Ça flaire bon le soleil, le marché, les épices et le vin.



Et pourtant, ce premier tome place aussi les prémices d’intrigues politiques et de jeux de clans. Ces derniers s’observent, s’allient, se trahissent. Tout le monde joue un jeu de dupes que l’on vit à travers les yeux du protagoniste qui se retrouve au coeur de ces machinations malgré lui. Jamais je n’ai été perdue, car l’écriture de l’auteur est fluide et le scénario très bien mené : un autre gros point fort du roman.



Bref, un très bon premier tome, qui contextualise l’ambiance, place ses personnages et lance de nombreuses pistes dont on se doute (on espère !) qu’elles seront développées dans les prochains tomes.
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Capitale du Sud, tome 2 : Trois lucioles

Si vous aimez les intrigues, les complots, et les histoires palpitantes ce deuxième tome est parfait.

On continue de suivre l'histoire de Nox qui s'enfonce petit à petit dans un conflit dont il n'a aucun contrôle.

On y rencontrera des personnages très attachants, qui changera Nox et qui nous ferons grandir avec lui.

Très hâte de lire la suite
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