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Critique de Arthur409


Retour à Paris dans ce sixième volume des Rougon-Macquart. Zola s'attache au personnage central d'Eugène Rougon, symbole de la classe politique dominante. Ce personnage est avant tout caractérisé par son amour du pouvoir, un amour sans limite qui le dévore. Ce n'est pas la recherche du luxe ou des honneurs qui lui importe, mais simplement d'arriver à une position dominante, quels qu'en soient les moyens. Eugène Rougon est de la même trempe que Frank Underwood dans « House of Cards ». Il ne recule devant rien pour arriver à ses fins, quitte à laisser perpétrer un attentat sans rien dire, ou à changer de doctrine suivant les circonstances
Les moeurs de la classe politique sous le Second Empire sont abondamment décrites et dénoncées, en particulier le système de clientélisme qui imprègne toute la vie publique, et le luxe insolent des réceptions officielles. le parcours d'Eugène Rougon est sinueux, il commence par une disgrâce, mais en utilisant le réseau qu'il s'est créé par des faveurs multiples, ce politicien redoutable va revenir aux plus hautes fonctions.
Son seul problème reste celui des femmes, en particulier Clorinde Balbi, présentée comme une « intrigante professionnelle », et qui trace sa voie en utilisant ses charmes et les relations qu'elle a tissées dans la sphère politique. Clorinde, qui apparaît comme le seul échec d'Eugène Rougon, serait-elle la première figure féministe à apparaître dans l'oeuvre de Zola ?
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