Monté à
Paris pour s'engager en politique, Eugène Rougon y connaît alternativement la gloire et la disgrâce, rappelant que plus haut on s'élève, plus dure est la chute. Les subtilités de la politique se mélangent avec les secrets d'alcôve, et on découvre que le pouvoir est difficile à garder quand on doit à la fois s'attirer les faveurs de l'empereur
Napoléon III, se montrer généreux envers ses soutiens tout en se rappelant qu'ils n'attendent que la première occasion favorable pour vous frapper dans le dos, et se méfier des femmes. En effet, la relation tumultueuse entre Eugène Rougon et Clorinde Balbi, la seule femme capable à la fois de lui tenir tête et de lui faire tourner la tête, pourra être décisive pour son avenir quand la belle deviendra la maîtresse de l'Empereur. Peu d'action mais beaucoup de politique, qui a quelque chose de contemporain bien que l'histoire se passe sous le Second Empire : les mécanismes de l'ambition sont les mêmes quelle que soit l'époque.
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