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Critique de CharlyyPhoenix


Cosmix Banditos de Allan C. Weisbecker ; Richard Matas (Traducteur). 304 pages - Gallimard – 26 Mai 1999

L'auteur, tout comme moi, donne un nom à ses chapitres. Ce qui est assez rare et fort convenant je dois dire.

Je ne résiste pas à vous partager dès le début la citation d'introduction
Qui est espiègle à souhait !
« Dieu ne joue pas aux dés avec l'Univers. »
Albert Einstein
« Non seulement Dieu joue aux dés avec l'Univers, mais encore les jette-t-il là où ils ne peuvent être vus. »
Stephen Hawking

« High Pockets » (le chien) se voit réduire peu à peu la taille de ses friandises, sans montrer de signes qu'il le comprenne, son proprio va lui chercher du lait (ne me demandez pas comment ça se fait qu'il commence ainsi !
C'est dur de s'y mettre, non ?)
Ah si je vois pourquoi il débute comme ça. Pour nous attendrir « je suis devenu un homme très pauvre et je ne vais plus pouvoir nourrir mon chien que de gratouilles et de caresses. »
Contre mauvaise fortune bon coeur, le maître et son chien vont se dorer la pilule en écoutant la radio… Même s'ils ne captent qu'une seule station (C'était 1999).
« Parfois, je coupe le son et nous écoutons rien du tout. »

« Legs est un petit boa constrictor qui a élu domicile sous la cabane. »
Et autres faits déroutants comme quoi le Boa aime les armes à feu…
Entre le chien et le serpent le narrateur est entouré d'animaux plus que ses congénères.

Le héros dort avec son chien ET son serpent. Voilà qui est bien original. le livre commence juste avec des animaux…

Arrivent les premiers humains « José » qui apporte toujours les bonnes boissons et les bonnes personnes. Et Tina aussi « À vrai dire, j'estime que Tina est une grande salope. » ce que j'aime quand le Livre nous parlent « sans filtre » comme ça, une punch line comme ça, même moi j'hésiterais à l'écrire.

« Évidemment, elle se disposait à terroriser sexuellement les populations de tout pays où ses parents l'amèneraient à traîner. »

« Puis j'ai reposé le livre, fumé un joint, me suis servi quelques rasades de rhum fabrication maison, et je l'ai relu pour moi-même »
Encore une fois j'adore qu'on me parle aussi crû. C'est Rock & Roll baby ! Perso, ma santé m'interdit ne serait-ce qu'une seule bière et la joint n'en parlons même pas. Mais j'aime bien voyager à travers des personnages qui eux le peuvent.

« High Pockets et moi-même connaissons également de sérieux problèmes avec la loi. Nous sommes présentement poursuivis par toutes les administrations antidrogue du monde occidental (…) »
« José veille sur nous, finançant notre retraite, comme il se doit, parce que nous sommes de vieux amis associés »

« L'univers n'est pas seulement plus étrange que nous le pensons, il est aussi plus étrange que nous pouvons le penser. »
(Werner Heisenberg)

« Je me vois reniflant une énorme ligne de coke, et hurlant :
— Parfait, nous saurons ainsi exactement où nous sombrerons. »
Drogue, alcool, serpent, Rock & Roll et aussi … Bateau ! « le Dom Juan » Un sacré Black Pearl à son niveau.
« Un gigantesque joint collé aux lèvres et le bas du visage couvert d'une fine pellicule de dope péruvienne »

« Là-dessus, Robert tira une grenade à main de la poche de sa veste et du majeur en crocheta l'anneau de la cuillère.
— Donne-moi la coke, ou je m'envoie en l'air, prévint-il »
(Vous voyez que la drogue c'est mal !)

Moi qui aie une attention plutôt difficile à capter ! j'ai été appâté par l'histoire de Allan. J'aime aussi beaucoup le « parler drogué » qui ressemble au « parlé enfants » (les mecs sont carrément à ce niveau en rhétorique). Ca créé toujours un décalage assez rigolo !

« — Seigneur, j'ai mal au coeur, fit-il. On dirait que tout ce putain de truc se balance de tous bords. »
Il n'avait pas réalisé que nous voguions.

Je préférais le début avec le serpent, le chien, les amis toxicos paumés et la salope. Mais je ne vous dis pas comment cela se goupille parce que je veux que vous ayez la surprise en lisant.

Un des rares reproches que l'on peut faire à l'histoire est d'être un peu décousue.

Il y a quelques longueurs… Mais je vais rester sur ma note du début optimiste, car je suis assez dur en notation comme vous le savez peut-être (parce que je lis beaucoup) et je trouve que ses défauts ne sont pas assez graves pour le priver du 5/5 car les premiers passages m'ont bel et bien fait vibrer. En plus c'est un vieux livre (1999) alors cela coche des points, car c'est plus difficile de trouver une bon vieux livre qu'un bon livre récent.

Je vous laisse là mes Phoenix du jour ; des bises !

Et ne commencez jamais la drogue c'est SI facile de commencer et SI difficile de s'arrêter.

Phoenix
++
Lien : https://linktr.ee/phoenixtcg
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