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Critique de magalette
Un One Shot à la couverture captivante et mystérieuse qu'on a d'emblée envie de découvrir. Un format A5 qui rend justice à la douceur des dessins de Mato et à leur discrète poésie.
Aux commandes du scénario : Mr Tan, papa de Mortèle Adèle et pseudo d'Antoine Dole dont j'ai découvert la plume avec « Six pieds sur Terre ».
L'histoire démarre sur l'angoisse d'Aki tout seul sur son banc. le petit garçon a perdu le chemin de sa maison. Il s'inquiète pour lui mais surtout pour sa maman qui va se faire du souci. Il est rejoint par un enfant du même âge au sourire avenant qui se présente comme Jizo. Il le rassure et lui propose son aide. La nuit venant, ils doivent se mettre à l'abri et rejoignent un temple pour s'y reposer. Au réveil d'Aki, Jizo a disparu. le petit garçon méfiant décide de poursuivre seul et erre le jour durant dans une ville déshumanisée où les adultes semblent indifférents au sort de cet enfant solitaire et perdu. Bientôt la nuit venant, Jizo réapparaît pour mettre en garde Aki : une sorcière arpente la ville pour capturer les enfants perdus et les emporter avec elle.
Ce conte en manga allie avec beaucoup de délicatesse les codes du fantastique pour les mêler à ceux de la sphère spirituelle bouddhiste. le Jizo est cette version de Bouddha empreinte d'altruiste, resté près des humains pour sauver les âmes égarées. Pour les japonais, ces statuettes enfantines sont porteuses d'une symbolique et de sentiments associés très forts.
En découvrant l'histoire d'Aki et le sinistre rôle de la sorcière, le lecteur ne peut qu'être ému et touché par tout l'éventail d'émotions que les deux artistes associés peignent à petites touches dans ce très beau et doux récit. Un très bel hymne à l'amour et à l'humanité.
Aux commandes du scénario : Mr Tan, papa de Mortèle Adèle et pseudo d'Antoine Dole dont j'ai découvert la plume avec « Six pieds sur Terre ».
L'histoire démarre sur l'angoisse d'Aki tout seul sur son banc. le petit garçon a perdu le chemin de sa maison. Il s'inquiète pour lui mais surtout pour sa maman qui va se faire du souci. Il est rejoint par un enfant du même âge au sourire avenant qui se présente comme Jizo. Il le rassure et lui propose son aide. La nuit venant, ils doivent se mettre à l'abri et rejoignent un temple pour s'y reposer. Au réveil d'Aki, Jizo a disparu. le petit garçon méfiant décide de poursuivre seul et erre le jour durant dans une ville déshumanisée où les adultes semblent indifférents au sort de cet enfant solitaire et perdu. Bientôt la nuit venant, Jizo réapparaît pour mettre en garde Aki : une sorcière arpente la ville pour capturer les enfants perdus et les emporter avec elle.
Ce conte en manga allie avec beaucoup de délicatesse les codes du fantastique pour les mêler à ceux de la sphère spirituelle bouddhiste. le Jizo est cette version de Bouddha empreinte d'altruiste, resté près des humains pour sauver les âmes égarées. Pour les japonais, ces statuettes enfantines sont porteuses d'une symbolique et de sentiments associés très forts.
En découvrant l'histoire d'Aki et le sinistre rôle de la sorcière, le lecteur ne peut qu'être ému et touché par tout l'éventail d'émotions que les deux artistes associés peignent à petites touches dans ce très beau et doux récit. Un très bel hymne à l'amour et à l'humanité.
