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Critique de Belois
R. Takeuchi s'accapare les 59 romans et nouvelles de Sir A.C. Doyle, les détourne et nous les présentent à sa façon...
La réalité dépassant la fiction... En absurdité, en décadence, en horreur et en sadisme... Et met le doigt sur les clivages sociaux de la société de l'époque victorienne en Angleterre.
Un brillant mathématicien, William Moriarty, ourdit une révolution sociale à long terme avec l'aide de sa "famille" qu'il compose au gré de ses rencontres et de ses torts redressés.
R. Takeuchi revisite les références anglaises : Sherlock Holmes, la création des services secrets anglais, le MI6 et leur "permis de tuer", Miss Moneypenny, M., Q., James Bond, Jack l'éventreur...
Ceci n'est pas sans rappeler "La ligue des gentlemen extraordinaires" de A. Moore et K. O'Neill en BD ou sur le grand écran (S. Connery).
Trois histoires jalonnent ce neuvième tome en explorant les thèmes de l'assimilation de la famille "Moriarty" dans la société aristocratique et les obligations qui en découlent, l'apparition d'un nouvel ennemi issu d'une nouvelle de A.C. Doyle (encore une autre détournée pour notre plus grand plaisir...) et l'arrivée d'un nouveau venu qui marche sur les plates-bandes du "Prince du crime"... Et nous conduira au tome 10.
À partir du tome 8, R. Takeuchi met en place des personnages qui se hissent à la hauteur de l'intelligence de William mais pas forcément avec le même réseau hautement qualifié... Cela promet beaucoup de "remue-méninges"...
H. Miyoshi rend les décors très esthétiques et parvient à bien retranscrire chaque défaut ou/et qualité principal(e) sur les visages de ses héros, ce qui les rend différentiables mais c'est malgré tout, surtout grâce à leur coupe de cheveux qu'ils sont identifiables !
Donc, j'ajouterai un petit bémol sur l'androgynie, la jeunesse et la similarité des visages (en gros plans !) qui nuisent à la fluidité de la lecture.
Il reste que ce manga est très addictif surtout lorsqu'on connaît l'épopée de Sherlock Hommes qui jusqu'à présent fait tapisserie et on attend avec impatience son réveil et son émancipation des desseins de M !
La réalité dépassant la fiction... En absurdité, en décadence, en horreur et en sadisme... Et met le doigt sur les clivages sociaux de la société de l'époque victorienne en Angleterre.
Un brillant mathématicien, William Moriarty, ourdit une révolution sociale à long terme avec l'aide de sa "famille" qu'il compose au gré de ses rencontres et de ses torts redressés.
R. Takeuchi revisite les références anglaises : Sherlock Holmes, la création des services secrets anglais, le MI6 et leur "permis de tuer", Miss Moneypenny, M., Q., James Bond, Jack l'éventreur...
Ceci n'est pas sans rappeler "La ligue des gentlemen extraordinaires" de A. Moore et K. O'Neill en BD ou sur le grand écran (S. Connery).
Trois histoires jalonnent ce neuvième tome en explorant les thèmes de l'assimilation de la famille "Moriarty" dans la société aristocratique et les obligations qui en découlent, l'apparition d'un nouvel ennemi issu d'une nouvelle de A.C. Doyle (encore une autre détournée pour notre plus grand plaisir...) et l'arrivée d'un nouveau venu qui marche sur les plates-bandes du "Prince du crime"... Et nous conduira au tome 10.
À partir du tome 8, R. Takeuchi met en place des personnages qui se hissent à la hauteur de l'intelligence de William mais pas forcément avec le même réseau hautement qualifié... Cela promet beaucoup de "remue-méninges"...
H. Miyoshi rend les décors très esthétiques et parvient à bien retranscrire chaque défaut ou/et qualité principal(e) sur les visages de ses héros, ce qui les rend différentiables mais c'est malgré tout, surtout grâce à leur coupe de cheveux qu'ils sont identifiables !
Donc, j'ajouterai un petit bémol sur l'androgynie, la jeunesse et la similarité des visages (en gros plans !) qui nuisent à la fluidité de la lecture.
Il reste que ce manga est très addictif surtout lorsqu'on connaît l'épopée de Sherlock Hommes qui jusqu'à présent fait tapisserie et on attend avec impatience son réveil et son émancipation des desseins de M !
