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Critique de florencem


Le cycle du corbeau est dans ma pile à lire depuis une éternité. Je gardais un très bon souvenir des Loups de Mercy Falls et commencer une autre saga de Maggie Stiefvater était plutôt tentant. le résumé du roman avait, de plus, ce petit quelque chose d'intrigant. J'étais donc prête à entrer dans la quête de ce fameux Glendower... Un enthousiasme un peu refroidi et cela assez rapidement malheureusement, et je vous avoue que j'ai longtemps pensé à ne pas poursuivre la quadrilogie durant ma lecture. Trop de lenteurs malgré pas mal de petits éléments que je trouvais pourtant très chouette. Mais parfois, cela ne suffit pas. J'ai persévéré et même s'il n'y a pas vraiment eu de déclic, l'attachement aux personnages me pousse à poursuivre.

Comme d'habitude, parlons d'abord "des choses qui fâchent" ! le roman est lent. Il faut attendre presque 200 pages sur 350 pour voir les choses bouger un tout petit peu. Et c'est long, trop long. Les points de vue multiples n'aident pas vraiment à dynamiser le récit. Certes, je trouve toujours cela génial car l'on a une vue d'ensemble de l'histoire et de ce que pensent les personnages, mais c'est à double tranchant. Surtout avec un style très contemplatif et psychologique. Il manquait de l'action, cela va s'en dire. le cycle du corbeau ne s'y prête pas forcément car nous sommes dans une sorte de quête spirituelle et surnaturelle, mais des petits pics d'adrénaline de temps en temps auraient été sympathiques. Je me suis donc ennuyée une bonne partie de ma lecture...

Cependant, comme je le disais, il y a aussi pas mal de petites choses qui m'ont permises de continuer. La présence du surnaturel déjà, et surtout la façon dont elle est gérée. Les personnages acceptent l'inexplicable. Blue faisant partie d'une famille de médium, il est facile pour elle d'y croire. Elle nage dedans depuis gamine et elle a eu assez de preuves pour y croire vraiment. Mais les garçons eux auraient pu être de septiques, et j'avoue que j'ai tout de suite aimé l'idée qu'ils pouvaient croire au surnaturel quelle que soit sa forme. Ce n'était pas forcément facile à intégrer pour moi car on est souvent face à des personnages qui réfutent tout ce qu'ils ne comprennent, mais c'était rafraichissant à souhait. Et cela permettait aussi de ne pas passez des pages et des pages en persuasions.

Les personnages sont aussi un atout. On s'attache très vite à Blue et aux garçons et la dynamique qui s'installe entre les cinq adolescents est pleine de promesses. Là encore, même s'il y a un triangle amoureux qui se profile nettement, on y voit aussi une forte amitié en devenir. Et le combo une fille, quatre garçons a de quoi aussi éveiller toute ma curiosité. Je suis moins fan d'Adam par contre. Je ne sais pas trop pourquoi mais je le vois comme l'élément perturbateur et pas dans le bon sens du terme. Je ne lui fais pas confiance. Je me trompe peut-être, l'avenir nous le dira, mais ça ne colle pas avec lui. Il a pourtant l'air d'un gentil garçon avec qui la vie n'a pas toujours été tendre, mais parfois cela ne fait pas tout. Gansey, Noah et Ronan par contre, attachement immédiat.

Pour l'intrigue, malgré la lenteur du récit, je suis plutôt intriguée. Je n'arrive pas très bien à voir vers où cela va nous mener mais avec tout ce qu'il se passe vers la fin je me dis qu'il y a matière à creuser. Après clairement, trois autres tomes, cela me fait un tout petit peu peur. J'ai du mal à m'imaginer cette quête durer aussi longtemps, mais pourquoi pas.

Un début plus que mitigé, mais j'ai envie de voir ce que les cinq adolescents vont devenir. Je ne suis pas encore certaine de poursuivre jusqu'au bout le cycle du corbeau mais je lui laisse sa chance pour au moins un second tome. Je croise les doigts pour y trouver plus d'entrain car j'ai vraiment envie d'apprécier la quadrilogie.
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