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Critique de migdal


Qui trop embrasse, mal étreint … à vouloir aborder tous les sujets dans le même récit, ce roman m'a égaré et finalement déçu.
Ciblant les drogués du sport, passant du marathon au triathlon pour échapper à l'inéluctable déchéance physique et intellectuelle, en courant derrière un couple de retraités, Serenata et Remington, Lionel Shriver dérive vers les dérives sectaires dans lesquelles ont sombré leur fille Valéria, puis dénonce les mises en retraite anticipées, l'éclairage LED, etc.
La romancière, dont j'apprécie le combat contre le poison woke, jongle avec l'humour, l'ironie et le sarcasme mais abuse des dialogues, que la mise en page complique malgré le talent de la traductrice.
Quatre heures, vingt deux minutes et dix-huit secondes de lecture semblent longues, mais j'apprécie l'épilogue qui montre deux amoureux au crépuscule de la vie, goutant paisiblement leur existence impactée par « l'obsolescence programmée ».
L'Age a aussi ses bons côtés !
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