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Critique de Selenacht
Déçue par ce roman très vanté. Il est facile à lire (ce qui constitue un non-critère, ça implique juste que l'autrice sait écrire, ce qui est le minimum même s'il s'avère qu'il n'est pas toujours atteint par d'autres), le début est vraiment bien, de même que plusieurs passages ensuite.
Mais ça s'essouffle et ça perd toute originalité assez vite, ça sent trop le roman à thèse, délayée sur toute une vie pour que RIEN ne nous soit épargné et que nous sachions de bout en bout à quoi ressemble la vie d'une femme à l'esprit vraiment libre et rebelle – quitte à bâcler tout de même certains épisodes puisqu'il n'y a effectivement rien de vraiment neuf (ni "sulfureux") à en dire au bout de 500 pages, quand l'héroïne a atteint la quarantaine et qu'il faut encore en raconter aussi long.
Après un parcours iniatique plutôt réussi, qui nous montre une héroïne qui se débat pour atteindre un sort un tant soit peu vivable, on enchaîne les passages obligés et le propos finit par se résumer à "Allais-je renier mon esprit libre une fois vieille pour complaire à mes enfants / à mon fils / à mon ancien amour bien décevant / au groupe politique dans lequel je me suis engagée / à la société ? Non, mille fois non" – je résume à peine. C'est dommage, un roman deux fois plus court aurait pu être exquisément ciselé d'après certaines pages qui restent très belles.
Mais ça s'essouffle et ça perd toute originalité assez vite, ça sent trop le roman à thèse, délayée sur toute une vie pour que RIEN ne nous soit épargné et que nous sachions de bout en bout à quoi ressemble la vie d'une femme à l'esprit vraiment libre et rebelle – quitte à bâcler tout de même certains épisodes puisqu'il n'y a effectivement rien de vraiment neuf (ni "sulfureux") à en dire au bout de 500 pages, quand l'héroïne a atteint la quarantaine et qu'il faut encore en raconter aussi long.
Après un parcours iniatique plutôt réussi, qui nous montre une héroïne qui se débat pour atteindre un sort un tant soit peu vivable, on enchaîne les passages obligés et le propos finit par se résumer à "Allais-je renier mon esprit libre une fois vieille pour complaire à mes enfants / à mon fils / à mon ancien amour bien décevant / au groupe politique dans lequel je me suis engagée / à la société ? Non, mille fois non" – je résume à peine. C'est dommage, un roman deux fois plus court aurait pu être exquisément ciselé d'après certaines pages qui restent très belles.
