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Critique de antigoneCH


On pourrait penser que j'ai choisi ce livre en raison du mot « laine » en titre, ou de cette quatrième de couverture qui peut emporter à coup sûr mon adhésion. Non, j'ai acheté ce recueil de nouvelles d'Emmanuelle Salasc car j'aime la lire depuis longtemps. J'ai été une très grande adepte des romans qu'elle a sorti autrefois sous le nom d'Emmanuelle Pagano. Depuis Les adolescents troglodytes, son écriture m'est familière, me touche, je m'y sens chez moi… Ni de lait ni de laine nous propose une cinquantaine de nouvelles, qui n'ont pas forcément de liens entre eux et sont de longueurs différentes. Deux textes sont particulièrement longs : La rivière, la rivière et En cheveux. Et ces deux textes reflètent d'ailleurs les thèmes récurrents de l'autrice, l'eau et le fil. Dans son recueil, Emmanuelle Salasc fait fi de la tradition de la nouvelle, souvent anglo-saxonne de la phrase finale, qui fait mouche. Elle n'a pas besoin de ça pour faire tenir ses portraits, parfois en une page. On y rencontre souvent des gens en marge, blessés, enfermés, en quête d'identité, de reconnaissance, de sensations, en quête d'enfance, ou d'avenir. Il y est question de pauvreté, de la nature, du lien à la terre, mais aussi des différences de classe, de la difficulté d'être soi parmi les autres… Je ne vous en dirai pas plus. Vous avez compris combien j'ai adoré retrouver l'écriture de cette autrice. La lire est toujours pour moi un cadeau. J'aime son regard sur les gens. le rythme de ses phrases m'inspire beaucoup. Et j'ai l'impression de voir le monde tel qu'elle le voit.
Lien : https://leslecturesdantigone..
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