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Critique de camillaflorence


Ce roman s'ouvre sur l'histoire d'un homme traversant un pont, paraissant infini, suspendu au-dessus d'une mer de larmes. À chaque kilomètre parcouru, il perd un souvenir. Il se trouve donc confronté à un dilemme déchirant : continuer sa quête vers une sortie insaisissable ou s'accrocher à ses derniers souvenirs pour ne pas disparaître. le décor est planté, une atmosphère captivante s'installe. Dès les premières pages, je me suis laissée emporter par la poésie lumineuse de ce texte, touchée par la vulnérabilité des cinq (voire sept !) personnages principaux : des étrangers à eux-mêmes, fuyant leurs démons par l'exil. Mais leur monde se resserre inexorablement. Renaud Rodier tisse habilement des liens entre ces âmes solitaires à travers une narration polyphonique, distillant avec justesse des révélations poignantes. J'ai dévoré la seconde moitié de ce livre en une journée, plongeant jusqu'au bout de la nuit, captivée. Comme les personnages, j'ai cherché la sortie du labyrinthe, guidée à travers des territoires à la fois inconnus et familiers. Il n'y a rien de plus universel que l'intime", déclare l'un des personnages. La conclusion, empreinte d'un clair-obscur bouleversant, a suscité des larmes apaisantes. C'est là la véritable beauté des Échappés.
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