Ça y est ! je l'ai lu ce troisième tome de la saga des Malaussène, toujours aussi déjantés et attachants.
C'et du
Daniel Pennac pur jus. Peut-être devrait-on dire du "Malaussène" ?
Dans cet ouvrage, Benjamin Malaussène inverse les rôles. Lui qui a toujours été le souffre-douleur, le bouc émissaire réceptacle de la haine de l'humanité, le voici au début du roman, l'objet de l'adoration des foules.
Mais à quel prix ?
D. Pennac écrit bien. Malgré quelques allers retours dans le temps, les passages concernés sont suffisamment courts pour que le lecteur ne se sente jamais perdu.
Et il en profite pour relancer certains thèmes, certains débats, comme l'idée de "Sérial Killer" ou d'euthanasie, sans y répondre d'ailleurs. Mais n'est-ce pas là le propre d'un débat, que de ne pas répondre à tout ?
En tout cas, j'avais été, je l'avoue, un peu perturbé lors de la lecture du premier tome de la série, par l'humour un peu décalé du texte et l'imagination débordante de
Daniel Pennac.
Cependant je m'y suis habitué et ils vont tous finir par me manquer, les Benjamin, Julius, Claire et autres membres de la tribu.
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