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Critique de Didili


Découvrir la Turquie, l'Anatolie, en marchant voilà une belle idée et Bernard Ollivier l'a fait pour nous, ses lecteurs.

Véritable aventure humaine, la marche fait découvrir ce pays de façon différente et permet de s'imprégner d'un rythme propre au marcheur.

Les kilomètres défilent, les rencontres également. le peuple turc est accueillant mais parfois pas vraiment...

Pas toujours facile de se repérer dans ce pays où les chemins ne sont pas mis en valeur au détriment des routes Marcher n'est pas toujours compris par les autochtones, pourquoi marcher alors que l'on peut se faire transporter dans des véhicules motorisés !

le corps, les pieds, le dos avec le sac lourd en prennent un coup, puis s'habituent. La marche appelle la marche.
Allez toujours plus loin ... Les étapes sont souvent au dessus de 30 kilomètres et là je suis admirative...

C'est que 12 000 kilomètres à parcourir ce n'est pas une petite marche dominicale !

Les soirées dans les hôtels ne sont pas les plus reposantes, on lui offre souvent le couvert, plus rarement le gîte qu'il faut monnayer et dans ce cas ce n'est pas hôtel 4 étoiles ... Rarement de l'eau chaude et une propreté laissant à désirer...

Bernard Ollivier va s'imprégner de la cadence de la marche, va s'émerveiller de paysages, et faire des rencontres marquantes même toutes simples nous faisant entrer dans l'intimité des maisons turques.

Il va découvrir un pays par l'intérieur, avec du temps à partager et je trouve qu'il arrive à nous faire ressentir le pays, avec ses tensions politiques, notamment dans l'est avec le peuple Kurde, il en subira d'ailleurs les tensions ...

Les carenvansérails qui marquent la route de la soie ne sont pas bien entretenus et tombent pour la plupart en ruine. La route de la soie empruntée par de n.ombreuses caravanes n'est pas mise en valeur dans le pays et pourtant quel héritage historique ! Bernard Ollivier est déçu et on le comprend.

le chemin ne sera pas toujours de tout repos, les aventures quotidiennes parfois très stressantes, les chiens sauvages, les kangals effrayants, les êtres parfois tout aussi sauvages et /ou complètement fous !

On quitte à la fin de ce tome Bernard Ollivier en fâcheuse posture, son corps ne suit plus, mais pas à cause de sa longue marche, non, il a sans doute ingérer en buvant une eau pas claire, une vilaine bactérie qui le met KO !

Retour en ambulance où on souffre pour lui et où on s'inquiète...

Mais Bernard Ollivier reprendra la route là où il l'a laissé.

L'occasion pour moi de le retrouver et de suivre l'empreinte de ses godillots sur la route de la soie car j'ai très envie de continuer cette lecture en me procurant les deux autres tomes.
Lien : http://imagimots.blogspot.fr..
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