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Critique de Runi
Un très bon livre de bout en bout sur un sujet relativement inconnu dans nos contrées, auquel je n'ai trouvé que peu de défauts, même en cherchant bien. J'ai trouvé en particulier excellent le dosage entre précision et facilité d'accès au béotien des Hittites.
La structure de l'ouvrage est similaire à celle des autres titres de la série. Après l'introduction, on trouve une chronologie de la période étudiée, qui, elle, innove par rapport à l'habitude; en effet, au lieu de faire une simple liste de date, comme c'est le cas presque tout le temps chez Osprey, l'auteur a construit ici un tableau de chronologie comparée entre les Hittites et les civilisations voisines, à savoir l'Égypte, la Mésopotamie, Troie, les Minoens et les Mycéniens. Cela est très intéressant, car cela permet de faire un pont avec des peuples généralement mieux connus, et donc de situer les évènements beaucoup plus facilement.
Il enchaîne ensuite avec la manière dont sont construites les enceintes Hittites et leurs caractéristiques structurelles, avant de passer à la descriptions de plusieurs sites.
Le gros morceau ici est Hattusha, la capitale Hittite, un site gigantesque qui est donc abordé au travers de plusieurs points signifiants comme le rempart Yerkapi ou la citadelle de Büyükalle. Konstantin Nossov a essayé de ne pas se limiter cependant à Hattusha et aborde deux autres sites fortifiés, Alacahöyük et Karatepe, bien que le contenu soit ici très succinct et relève davantage de la bonne intention que d'une réelle utilité.
J'ai en revanche trouvé très intéressante la petite excursion abordant le sanctuaire de Yazilikaya, même s'il s'agit théoriquement de hors-sujet et que l'auteur a intégré cette partie de manière un peu tordue dans un chapitre commun avec la vie dans les forteresses.
Le texte principal se termine avec un chapitre abordant la fin des Hittites et l'évolution des sites dans les périodes qui ont suivies. Viennent ensuite les annexes, à savoir un point sur l'état des sites aujourd'hui, une bibliographie bien fournie et un index.
L'iconographie est très bonne, avec des photographies et des schémas nombreux, de bonne taille et de qualité correcte, même si certains clichés de grande taille semblent avoir été insérés en dépit d'une résolution un peu faible pour cet usage.
Les planches de Brian Delf sont également excellentes et permettent de se faire une bonne idée de ce à quoi ressemblaient les fortifications Hittites du temps de leur splendeur.
En résumé, un ouvrage qui mérite largement ses cinq étoiles et qu'on peut recommander les yeux fermés à n'importe qui voulant découvrir ce sujet, ou en avoir une vue générale – enfin n'importe qui lisant l'anglais évidemment (même si la langue employé ici n'est pas très difficile).
La structure de l'ouvrage est similaire à celle des autres titres de la série. Après l'introduction, on trouve une chronologie de la période étudiée, qui, elle, innove par rapport à l'habitude; en effet, au lieu de faire une simple liste de date, comme c'est le cas presque tout le temps chez Osprey, l'auteur a construit ici un tableau de chronologie comparée entre les Hittites et les civilisations voisines, à savoir l'Égypte, la Mésopotamie, Troie, les Minoens et les Mycéniens. Cela est très intéressant, car cela permet de faire un pont avec des peuples généralement mieux connus, et donc de situer les évènements beaucoup plus facilement.
Il enchaîne ensuite avec la manière dont sont construites les enceintes Hittites et leurs caractéristiques structurelles, avant de passer à la descriptions de plusieurs sites.
Le gros morceau ici est Hattusha, la capitale Hittite, un site gigantesque qui est donc abordé au travers de plusieurs points signifiants comme le rempart Yerkapi ou la citadelle de Büyükalle. Konstantin Nossov a essayé de ne pas se limiter cependant à Hattusha et aborde deux autres sites fortifiés, Alacahöyük et Karatepe, bien que le contenu soit ici très succinct et relève davantage de la bonne intention que d'une réelle utilité.
J'ai en revanche trouvé très intéressante la petite excursion abordant le sanctuaire de Yazilikaya, même s'il s'agit théoriquement de hors-sujet et que l'auteur a intégré cette partie de manière un peu tordue dans un chapitre commun avec la vie dans les forteresses.
Le texte principal se termine avec un chapitre abordant la fin des Hittites et l'évolution des sites dans les périodes qui ont suivies. Viennent ensuite les annexes, à savoir un point sur l'état des sites aujourd'hui, une bibliographie bien fournie et un index.
L'iconographie est très bonne, avec des photographies et des schémas nombreux, de bonne taille et de qualité correcte, même si certains clichés de grande taille semblent avoir été insérés en dépit d'une résolution un peu faible pour cet usage.
Les planches de Brian Delf sont également excellentes et permettent de se faire une bonne idée de ce à quoi ressemblaient les fortifications Hittites du temps de leur splendeur.
En résumé, un ouvrage qui mérite largement ses cinq étoiles et qu'on peut recommander les yeux fermés à n'importe qui voulant découvrir ce sujet, ou en avoir une vue générale – enfin n'importe qui lisant l'anglais évidemment (même si la langue employé ici n'est pas très difficile).
