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Critique de iris29


Alors que ma médiathèque affichait qu'un livre était disponible, alors qu'il ne l'était pas, une jeune bibliothécaire voyant que j'étais fort dépitée, se mit en quatre pour me venir en aide...
Et celui- là, vous l'avez lu ? ( Euh , oui...) et celui- là ? ( Euh, j'aime pas les romances )...
Bref, lorsqu' enfin elle me tendit ce roman, je m'empressais d'avoir l'air enchantée, histoire de ne pas rajouter de la mauvaise humeur à une période ( Attentat/Covid) bien déprimante, et puis , Claire Norton , ça sonne anglais, et j'adore les romancières anglaises.
Sauf que , c'est français, même que ça se passe à Paris...
Face à une adolescente prête à se jeter dans le vide au parc des Buttes Chaumont, les promeneurs, trois au total, parlementent avec elle et de fil en aiguille , décideront de la sauver, et de s'impliquer dans sa vie. de là , naîtra une belle amitié, à la vie , à la mort entre ces quatre personnes qui n'ont rien en commun.
Parce que , c'est bien connu, les promeneurs ne bossent pas, n'ont pas d'impératifs familiaux, laissent tout tomber pour venir en aide à une inconnue, ne se méfient pas d'un "étranger"...
A ce stade- là de votre lecture, soit vous choisissez de plonger les pieds dans ce roman, sans trop vous poser de questions sur le réalisme d'une telle histoire, soit, comme moi, vous lèverez souvent les yeux au ciel , devant les invraisemblances, les clichés, et le côté "tout est bien qui finit bien", et qui s'emboîte bien...
Surtout ne pas soupirer devant les métier des adultes dans ce roman , qui font un peu rêver dans les chaumières .... On a un pilote de Formule 1, un type qui bosse dans le cinéma (et qui entre deux tournages sauve la demoiselle en détresse ), et une architecte , qui non seulement se fringue très mal, (alors qu'elle fait un métier artistique.. ), mais se permet de ne pas foutre un pied à son cabinet, alors qu'elle y est associée, sans que ça pose problème...
Beaucoup de lourdeurs dans les dialogues... Tous ces gens ne parlent pas normalement ...
Beaucoup de clichés sur le personnage homosexuel masculin, qui forcément est maniéré , et qui, forcément a le gêne du shopping dans le sang et qui va relooker la pauvre quarantenaire trompée par son mari dans le lit conjugal, au look de bonne soeur...
Si Christina était là, elle dirait à Claire Norton, que le col Claudine, c'est "Magnifik", que ça dépend uniquement de ton physique et de ce avec quoi tu l"'accessoirises, "oh, là, là, ma chérie " .
Enfin voilà ! Rassurez vous, à la fin, tout le monde sera heureux, leurs problèmes envolés...
Alors je sais que la période est morose, mais bon, en matière de légèreté, on peut faire mieux, plus subtil, plus fin, drôle...
Mais , bon, ce roman est dynamique, bienveillant et en cette période tristounette , ça peut faire du bien. A vous de voir...
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