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Critique de Hugo


Ma première vraie petite copine je l'ai pécho en maternelle, elle était noire, elle se prénommait Karine, je me souviens lui faire des bisous dans la cour devant mon meilleur pote de l'époque Cyril, un asiatique adopté avec qui je partageais ma nourrice, au bout d'un an, ils ont décidé de nous séparer Cyril et moi parce que les conneries et notre amitié nous empêchaient de nous émanciper socialement avec le reste du monde qui nous entourait…

Karine et moi c'était du sérieux, des vrais amoureux, on se baladait main dans la main partout, c'était mignon, innocent, naïf mais sincère bref mon premier baiser c'était une noire, une jolie noire… Et puis elle est partie…

Il y a dans ce triste monde nombre de choses qui m'échappent : la cruauté, l'immoralité, le racisme, l'intolérance, la religion etc… l'autre jour aux infos, il y avait cet homme Turc, pas très vieux qui exploitait des enfants syriens au nom du marché, au nom du capitalisme, du business, de l'argent, j'ai regardé cet homme justifier l'injustifiable au prix de la misère qui gangrène sans honte l'homme civilisé, celui qui est capable d'exploiter l'immoralité dans l'horreur, le sang, persuadé de détenir ce droit légitime de disposer des inégalités pour s'enrichir, souvent au nom d'un dieu créateur de l'Univers qui dans sa grande bonté à décidé d'inventer l'enculé, le fils de pute, la misère, la pauvreté, le viol, l'inégalité, la torture, le racisme, l'intolérance, la bombe atomique, l'esclavage etc… tout un tas de trucs bien merdique qui fait de nous ce que nous sommes, des êtres égoïstes, capables du pire et parfois du meilleur, l'équilibre est une illusion de bonne conscience pour les gens bien nés, nous qui oublions trop souvent notre chance…

Pourtant nous ne sommes très peu de chose à l'échelle de l'univers, un truc à peine perceptible, sans importance, et puis le hasard a créé l'homme capable de comprendre qu'une femme nue c'est le début d'une belle journée qui commence, un bout de sein, et un peu d'imagination… n'est ce pas merveilleux ? alors pourquoi chercher à détruire la beauté qui se trouve à portée de bite, chercher à tout niquer chez le voisin au lieu de baiser avec la chance d'une vie pépère dans la joie et l'euphorie d'un bonheur que l'on pourrait se partager entre deux orgies de paix…

Comment peut-on justifier le mal absolu, les atrocités, sans remord ? Comme ça d'un coup de fouet jusqu'à la mort ou la souffrance des uns pour le plaisir et l'enrichissement des autres, déterminer quelle couleur de peau fera de toi la victime ou le bourreau, parce que il en est ainsi, et encore aujourd'hui comment des gens bien avisés dans leur enculerie de branleurs frustrés, peuvent encore tolérer et voter pour des parties d'extrême droite :

« Non mais moi c'est un vote sanction, ce n'est pas pareil… »

Mais ferme ta putain de gueule, l'esclavage, hitler ça te parle un peu la conscience, la raison, le bon sens ? Les gens cultivent leur haine comme des moutons, suivant le troupeau de bêtises sans se poser les bonnes questions sur ce que nous sommes, on se noie dans la connerie, certains tentent d'écoper la merde, mais comme la raison populaire coule alors ils sautent aussi, tête baissée se déversant comme une maladie immonde qui pollue et détruit la beauté de toute vie quelle qu'elle soit, peu importe d'où nous venons, de quelle couleur est notre peau, notre taille, notre tronche de cul, nos kilos en trop, nos handicaps, on respire, on bouffe, on boit et on chie de la manière, et surtout on baise pour perdurer dans le temps commettant les mêmes erreurs d'un passé cruel…

L'histoire de Solomon est une histoire parmi tant autre avec un happy end mais au prix de combien d'autres histoires dramatiques qui se sont jouées devant nos yeux, devant mes yeux d'égoïste toute juste bon à écrire trois quatre lignes, avec démagogie, hypocrisie, parce moi le premier je ne me bouge pas le cul pour changer les choses, la tâche est la mesure de ma lâcheté, préférant vivre ma vie loin de la misère suivant le troupeau de cette chance d'être né blanc, alors aurais-je été bourreau si on m'avait donner ce fouet, ou fidèle à des principes quitte à crever pour une cause noble et dans le courage d'une morale théorique, mais entre la théorie et la pratique il y a des millions de morts…

Allez savoir vous qui nous sommes vraiment…

A plus les copains
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