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Critique de Borntobealivre


Complètement passée à côté de cette auto-fiction signée Maggie Nelson, poétesse, essayiste et critique d'art américaine, considérée comme une écrivaine à avoir lu absolument...

C'est à présent chose faite, même si je crains de l'avoir mal lue, clairement pas comprise. La tentation de revenir en arrière pour comprendre ce que je venais de lire était surpassée par l'envie d'avancer, d'en terminer avec cette lecture qui s'apparentait, dans mon esprit, à un embrouillamini de références éparses (parfois simplement mentionnées en marge comme s'il s'agissait d'évidences) peu éclairantes, de bribes parfois très "Los Angeles focused", de saillies intellectuelles n'évoquant rien à celles ou ceux évoluant en-dehors des cercles de Maggie Nelson et de son mari.

Le propos, pourtant, m'attirait énormément : j'étais curieuse de lire cette histoire d'amour hors du commun entre la poétesse et son mari, Harry Dodge, né femme, leur désir fou d'avoir un enfant. J'avais envie de connaître les trajectoires parallèles de ce couple dont les corps changent respectivement sous l'effet de la grossesse et de la testostérone.

J'étais toute ouïe, parée à l'écoute de réflexions profondes et accessibles sur le féminisme, le genre, l'identité, la maternité. Je n'ai trouvé que propos traités en surface et immense confusion.

J'aurais aimé embarquer à bord du vaisseau des Argonautes, aux côtés de ce couple en quête de la Toison d'Or, voyant leur embarcation - et celle de leur moitié - changer au fil d'un voyage mené à deux, contre vents et marées. J'ai plutôt terminé cette lecture avec l'impression d'avoir été laissée sur le port. Tant pis ! Un livre est un voyage qui vaut, toujours, un détour.
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