AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de TheWind


En matière de littérature jeunesse, Jean-Claude Mourlevat est l'un de mes auteurs favoris. J'ai toujours beaucoup aimé ses romans qui se lisent comme des contes, qui apportent le rêve, l'insolite, l'indignation, l'angoisse et la réflexion sur la vie et l'être humain.

Le Chagrin du Roi Mort n'échappe pas à tout cela et ça ne m'étonne pas : C'est du Mourlevat.

Dans ce roman fantastique pour la jeunesse, il y a le rêve représenté par Petite Terre cette île enneigée quelque part dans le Nord. Une île où les gens vivent heureux, où le souverain s'intéresse bien plus à la Bibliothèque Royale qu'à la politique ou à la guerre. Et quelle bibliothèque ! Une véritable cathédrale avec ses salles immenses auxquelles on accède après un voyage digne des montagnes russes à travers de multiples et longues galeries.

C'est l'un des endroits préférés des jumeaux, les héros de ce livre. Aleksander et Brisco sont inséparables et se sont jurés fidélité à la vie à la mort. Pourtant ce ne sont pas des vrais jumeaux. Brisco a été recueilli par Selma et Bjorn alors qu'il n'était encore qu'un bébé. Ils ont élevé les deux garçons, comme des frères, sans jamais rien dévoiler de la naissance de Brisco, véritable mystère...

Véritable mystère qu'il faudra bien révéler à Aleks le jour où son frère se fait kidnapper par une magnifique femme blonde à la Bibliothèque Royale.

Commence, dès ce jour, une longue quête pour retrouver Brisco.

Pas un moment on ne s'ennuie lors de cette lecture. On suit le personnage principal, Aleks, avec espoir et rage au ventre. C'est une véritable tourmente dans laquelle Jean-Claude Mourlevat entraîne ses jeunes lecteurs et ils peuvent s'y jeter avec force et courage.
Ils trouveront là tous les thèmes chers à l'adolescence : l'amitié, l'amour, un brin de fantastique, la trahison, l'aventure, les combats...mais aussi une certaine philosophie de la vie.
Commenter  J’apprécie          440



Ont apprécié cette critique (39)voir plus




{* *}